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- Nombre de pages398
- FormatePub
- ISBN978-2-37073-339-9
- EAN9782370733399
- Date de parution27/08/2020
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille3 Mo
- ÉditeurAllary
Résumé
La paternité, une épopée !
Père de cinq enfants, la vie de famille d'Alexandre Lacroix prend au fil des chapitres l'allure d'une épopée, semée d'épreuves et de vertiges.
" La paternité est la grande affaire de ma vie adulte. Elle a occupé une large partie de mon temps. Mon premier enfant est né quand j'avais vingt-cinq ans ; mon cinquième quand j'en avais quarante-deux. Quatre garc¸ons, une fille.
De deux mères différentes. J'ai attendu que le cycle des naissances s'achève pour raconter cette expérience. J'en ressentais le désir depuis longtemps. Les romanciers, les intellectuels, s'ils évoquent souvent leurs pères, restent très discrets sur leur propre paternité. En un sens, je les comprends. Écrire sur ses enfants, c'est prendre le risque de la partialité. Et puis, comment alimenter le romanesque avec des petits pots ? À mesure que j'avanc¸ais dans l'écriture, j'ai pourtant eu la sensation de relater une épopée.
Dans les romans de chevalerie, il y a des duels, des moments lumineux et violents où l'on joue sa peau - comme lors d'un accouchement. Il y a des épreuves aussi - et s'occuper de ses enfants, c'est en affronter sans cesse. Il faut écarter les dangers autour d'eux, en trac¸ant une route. Si la filiation est une expérience épique, c'est encore qu'elle nous confronte à notre propre mort. Nos enfants sont ce que nous laissons sur Terre après nous.
Dans la logique des choses, ils se trouveront réunis autour de notre cercueil. Mais cela n'a rien de triste. À mesure que nous vieillissons, nous transférons sur eux notre amour de la vie. " A. L.
De deux mères différentes. J'ai attendu que le cycle des naissances s'achève pour raconter cette expérience. J'en ressentais le désir depuis longtemps. Les romanciers, les intellectuels, s'ils évoquent souvent leurs pères, restent très discrets sur leur propre paternité. En un sens, je les comprends. Écrire sur ses enfants, c'est prendre le risque de la partialité. Et puis, comment alimenter le romanesque avec des petits pots ? À mesure que j'avanc¸ais dans l'écriture, j'ai pourtant eu la sensation de relater une épopée.
Dans les romans de chevalerie, il y a des duels, des moments lumineux et violents où l'on joue sa peau - comme lors d'un accouchement. Il y a des épreuves aussi - et s'occuper de ses enfants, c'est en affronter sans cesse. Il faut écarter les dangers autour d'eux, en trac¸ant une route. Si la filiation est une expérience épique, c'est encore qu'elle nous confronte à notre propre mort. Nos enfants sont ce que nous laissons sur Terre après nous.
Dans la logique des choses, ils se trouveront réunis autour de notre cercueil. Mais cela n'a rien de triste. À mesure que nous vieillissons, nous transférons sur eux notre amour de la vie. " A. L.
La paternité, une épopée !
Père de cinq enfants, la vie de famille d'Alexandre Lacroix prend au fil des chapitres l'allure d'une épopée, semée d'épreuves et de vertiges.
" La paternité est la grande affaire de ma vie adulte. Elle a occupé une large partie de mon temps. Mon premier enfant est né quand j'avais vingt-cinq ans ; mon cinquième quand j'en avais quarante-deux. Quatre garc¸ons, une fille.
De deux mères différentes. J'ai attendu que le cycle des naissances s'achève pour raconter cette expérience. J'en ressentais le désir depuis longtemps. Les romanciers, les intellectuels, s'ils évoquent souvent leurs pères, restent très discrets sur leur propre paternité. En un sens, je les comprends. Écrire sur ses enfants, c'est prendre le risque de la partialité. Et puis, comment alimenter le romanesque avec des petits pots ? À mesure que j'avanc¸ais dans l'écriture, j'ai pourtant eu la sensation de relater une épopée.
Dans les romans de chevalerie, il y a des duels, des moments lumineux et violents où l'on joue sa peau - comme lors d'un accouchement. Il y a des épreuves aussi - et s'occuper de ses enfants, c'est en affronter sans cesse. Il faut écarter les dangers autour d'eux, en trac¸ant une route. Si la filiation est une expérience épique, c'est encore qu'elle nous confronte à notre propre mort. Nos enfants sont ce que nous laissons sur Terre après nous.
Dans la logique des choses, ils se trouveront réunis autour de notre cercueil. Mais cela n'a rien de triste. À mesure que nous vieillissons, nous transférons sur eux notre amour de la vie. " A. L.
De deux mères différentes. J'ai attendu que le cycle des naissances s'achève pour raconter cette expérience. J'en ressentais le désir depuis longtemps. Les romanciers, les intellectuels, s'ils évoquent souvent leurs pères, restent très discrets sur leur propre paternité. En un sens, je les comprends. Écrire sur ses enfants, c'est prendre le risque de la partialité. Et puis, comment alimenter le romanesque avec des petits pots ? À mesure que j'avanc¸ais dans l'écriture, j'ai pourtant eu la sensation de relater une épopée.
Dans les romans de chevalerie, il y a des duels, des moments lumineux et violents où l'on joue sa peau - comme lors d'un accouchement. Il y a des épreuves aussi - et s'occuper de ses enfants, c'est en affronter sans cesse. Il faut écarter les dangers autour d'eux, en trac¸ant une route. Si la filiation est une expérience épique, c'est encore qu'elle nous confronte à notre propre mort. Nos enfants sont ce que nous laissons sur Terre après nous.
Dans la logique des choses, ils se trouveront réunis autour de notre cercueil. Mais cela n'a rien de triste. À mesure que nous vieillissons, nous transférons sur eux notre amour de la vie. " A. L.
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