La montée en puissance des Etats-Unis. De la guerre hispano-américaine à la guerre de Corée

Par : Pierre Melandri

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  • Nombre de pages208
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-36500-0
  • EAN9782296365001
  • Date de parution01/09/2004
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille7 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Au cours de la première moitié du XXe siècle, les États-Unis ont progressivement éclipsé la Grande-Bretagne et son empire au terme d'une rivalité, que seuls les observateurs les plus lucides ont pressentie, qui débute avec la guerre hispano-américaine, la perte de Cuba par Madrid et l'acquisition par Washington des Philippines, de Guam et de Porto Rico. C'est dès 1945 que l'Amérique s'est imposée, et de loin, comme le leader des démocraties industrialisées.
Seul pays à détenir alors l'arme nucléaire mais aussi à ne pas avoir souffert économiquement des hostilités, elle disposait des deux tiers des réserves d'or et des trois quarts des capitaux investis dans le monde, de plus de la moitié du potentiel industriel et de la flotte de transport de la planète et d'un PNB déjà égal à trois fois celui de l'URSS et cinq fois celui du Royaume-Uni. Sous cet aspect, c'est à cette date que la suprématie américaine a été la plus écrasante même si, comme on le sait, son exercice s'est vu très vite compliqué et handicapé par la détermination de l'URSS à l'entraver.
Dans les quelque soixante années qui ont suivi la disparition du IIIe Reich et la reddition du Japon, la position relative des États-Unis a beaucoup moins changé qu'elle ne l'avait fait dans le demi-siècle qui avait précédé. L'émergence du " siècle américain " est, en effet, le résultat d'une formidable mue qui voit les États-Unis se métamorphoser d'une république où l'Europe exile ses diplomates les moins doués, en puissance tutélaire des démocraties, siège des Nations unies et centre d'un système impérial d'un nouveau type qui s'étend bientôt à l'Europe et à l'Asie.
Au cours de la première moitié du XXe siècle, les États-Unis ont progressivement éclipsé la Grande-Bretagne et son empire au terme d'une rivalité, que seuls les observateurs les plus lucides ont pressentie, qui débute avec la guerre hispano-américaine, la perte de Cuba par Madrid et l'acquisition par Washington des Philippines, de Guam et de Porto Rico. C'est dès 1945 que l'Amérique s'est imposée, et de loin, comme le leader des démocraties industrialisées.
Seul pays à détenir alors l'arme nucléaire mais aussi à ne pas avoir souffert économiquement des hostilités, elle disposait des deux tiers des réserves d'or et des trois quarts des capitaux investis dans le monde, de plus de la moitié du potentiel industriel et de la flotte de transport de la planète et d'un PNB déjà égal à trois fois celui de l'URSS et cinq fois celui du Royaume-Uni. Sous cet aspect, c'est à cette date que la suprématie américaine a été la plus écrasante même si, comme on le sait, son exercice s'est vu très vite compliqué et handicapé par la détermination de l'URSS à l'entraver.
Dans les quelque soixante années qui ont suivi la disparition du IIIe Reich et la reddition du Japon, la position relative des États-Unis a beaucoup moins changé qu'elle ne l'avait fait dans le demi-siècle qui avait précédé. L'émergence du " siècle américain " est, en effet, le résultat d'une formidable mue qui voit les États-Unis se métamorphoser d'une république où l'Europe exile ses diplomates les moins doués, en puissance tutélaire des démocraties, siège des Nations unies et centre d'un système impérial d'un nouveau type qui s'étend bientôt à l'Europe et à l'Asie.