Olivier Martin, sociologue et statisticien, professeur à l'université Paris Descartes, chercheur au Cerlis (CNRS) et responsable du master "Sociologie d'enquête".
La mesure de l'esprit. Origines et développements de la psychométrie, 1900-1950
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- Nombre de pages386
- FormatPDF
- ISBN2-296-35101-8
- EAN9782296351011
- Date de parution01/01/1997
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille5 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
L'esprit est-il mesurable ? Peut-on quantifier les attitudes, les opinions et les capacités intellectuelles ? Depuis le début du XXe siècle au moins, des psychologues et des mathématiciens ambitionnent de répondre par l'affirmative à ces questions grâce au quotient intellectuel (QI), au coefficient d'intelligence générale (g), aux échelles numériques d'attitudes ou d'opinions... Tous ces instruments visent à quantifier les aptitudes mentales individuelles et, parfois, à en déduire l'existence de différences entre groupes ethniques ou entre sexes.
Comment ces instruments de mesure de l'esprit ont-ils vu le jour ? Quels arguments ont permis d'en assurer le bien-fondé ? L'histoire des formes de justification de la mesure en sciences humaines est aussi celle de l'introduction du formalisme mathématique (notamment statistique) dans ces sciences, et donc aussi celle de la psychométrie. L'étude de cette histoire, riche en enseignements, permettra au lecteur de saisir comment la question du réalisme des grandeurs psychologiques se pose en psychométrie : quelle crédibilité et quel réalisme peut-on accorder à des grandeurs dont la définition est en partie mathématisée ? Derrière un éclairage lucide sur les modalités de naissance puis de transformation des méthodes statistiques ou probabilistes, une autre question, toute aussi fondamentale, se pose : quelles sont les conséquences de l'introduction des outils mathématiques sur les sciences humaines ?
Comment ces instruments de mesure de l'esprit ont-ils vu le jour ? Quels arguments ont permis d'en assurer le bien-fondé ? L'histoire des formes de justification de la mesure en sciences humaines est aussi celle de l'introduction du formalisme mathématique (notamment statistique) dans ces sciences, et donc aussi celle de la psychométrie. L'étude de cette histoire, riche en enseignements, permettra au lecteur de saisir comment la question du réalisme des grandeurs psychologiques se pose en psychométrie : quelle crédibilité et quel réalisme peut-on accorder à des grandeurs dont la définition est en partie mathématisée ? Derrière un éclairage lucide sur les modalités de naissance puis de transformation des méthodes statistiques ou probabilistes, une autre question, toute aussi fondamentale, se pose : quelles sont les conséquences de l'introduction des outils mathématiques sur les sciences humaines ?
L'esprit est-il mesurable ? Peut-on quantifier les attitudes, les opinions et les capacités intellectuelles ? Depuis le début du XXe siècle au moins, des psychologues et des mathématiciens ambitionnent de répondre par l'affirmative à ces questions grâce au quotient intellectuel (QI), au coefficient d'intelligence générale (g), aux échelles numériques d'attitudes ou d'opinions... Tous ces instruments visent à quantifier les aptitudes mentales individuelles et, parfois, à en déduire l'existence de différences entre groupes ethniques ou entre sexes.
Comment ces instruments de mesure de l'esprit ont-ils vu le jour ? Quels arguments ont permis d'en assurer le bien-fondé ? L'histoire des formes de justification de la mesure en sciences humaines est aussi celle de l'introduction du formalisme mathématique (notamment statistique) dans ces sciences, et donc aussi celle de la psychométrie. L'étude de cette histoire, riche en enseignements, permettra au lecteur de saisir comment la question du réalisme des grandeurs psychologiques se pose en psychométrie : quelle crédibilité et quel réalisme peut-on accorder à des grandeurs dont la définition est en partie mathématisée ? Derrière un éclairage lucide sur les modalités de naissance puis de transformation des méthodes statistiques ou probabilistes, une autre question, toute aussi fondamentale, se pose : quelles sont les conséquences de l'introduction des outils mathématiques sur les sciences humaines ?
Comment ces instruments de mesure de l'esprit ont-ils vu le jour ? Quels arguments ont permis d'en assurer le bien-fondé ? L'histoire des formes de justification de la mesure en sciences humaines est aussi celle de l'introduction du formalisme mathématique (notamment statistique) dans ces sciences, et donc aussi celle de la psychométrie. L'étude de cette histoire, riche en enseignements, permettra au lecteur de saisir comment la question du réalisme des grandeurs psychologiques se pose en psychométrie : quelle crédibilité et quel réalisme peut-on accorder à des grandeurs dont la définition est en partie mathématisée ? Derrière un éclairage lucide sur les modalités de naissance puis de transformation des méthodes statistiques ou probabilistes, une autre question, toute aussi fondamentale, se pose : quelles sont les conséquences de l'introduction des outils mathématiques sur les sciences humaines ?