La mémoire du bourreau

Par : Maud Tabachnik

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  • Nombre de pages224
  • FormatePub
  • ISBN978-2-290-07376-6
  • EAN9782290073766
  • Date de parution19/06/2013
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurJ'ai Lu

Résumé

Anton Strübell est un ancien cadre nazi vivant paisiblement, comme un riche aristocrate, sous la protection du gouvernement syrien. Son fils, élevé dans l'idéologie national-socialiste, vient recueillir ses abominables mémoires pour les diffuser sur Internet. Il va progressivement évoluer devant ce père prosélyte et sans remords. Rapatrié en Allemagne suite à un problème de santé, Anton Strübell sera sauvé par le docteur Klein et devra affronter la mémoire de l'Histoire.
Anton Strübell est un ancien cadre nazi vivant paisiblement, comme un riche aristocrate, sous la protection du gouvernement syrien. Son fils, élevé dans l'idéologie national-socialiste, vient recueillir ses abominables mémoires pour les diffuser sur Internet. Il va progressivement évoluer devant ce père prosélyte et sans remords. Rapatrié en Allemagne suite à un problème de santé, Anton Strübell sera sauvé par le docteur Klein et devra affronter la mémoire de l'Histoire.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.7/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
La Shoah vu sous l’angle d’un bourreau, plutôt inédit et carrément terrifiant ...
Auteure d’une trentaine de romans, Maud Tabachnik explore les noirceurs de l’esprit humain à travers ses romans politiques et historiques. Paru aux Éditions du Masque en 1999, LA MÉMOIRE DU BOURREAU vient d’être réédité chez J’ai lu. Une couverture évocatrice associée à un titre percutant, pour une première fois marquante … Anton Strübell, ancien commandant de camp SS vit paisiblement comme un riche aristocrate sous la protection du gouvernement syrien. Son fils Gerhardt vient recueillir ses abominables souvenirs afin de les diffuser sur Internet. Anton Strübell raconte … Son idéal, son combat, ses espoirs mais aussi sa vie d’homme, sa femme et ses enfants. Mais au fil des entretiens, Gerhardt supporte de plus en plus mal le passé de son père, empreint de mort, de violence et de cruauté. Rapatrié en Allemagne suite à un problème de santé, Anton Strübell est sauvé par le Docteur Klein et devra affronter la mémoire de l’Histoire. Maud Tabachnik plante le décor de manière originale en ouvrant son roman directement par un dialogue. Une conversation entre un père et son fils, quoi de plus banal ? Le tête-à-tête prend une tournure nettement moins ordinaire lorsque le père est un des principaux chefs SS rescapés de la guerre. Pour rédiger LA MÉMOIRE DU BOURREAU l’auteure s’est glissée dans la peau d’un tortionnaire. Un homme qui par soumission a volé, déporté, torturé et tué. Un nazi convaincu, qui avait pour mission de donner la chasse aux Juifs désignés comme les principaux responsables de la pitoyable situation de l’Allemagne. Un soldat prêt à donner sa vie pour le Führer, qui admettait que sacrifier « les fruits pourris d’une récolte » était une décision qui s’avérait nécessaire, puisqu’elle ne concernait que des sous-hommes, des déchets de cette humanité qu’il fallait sauver. Un homme persuadé que le national-socialisme était l’espoir et qui pensait au destin grandiose qui l’attendait grâce au Führer. Un homme prêt à tout recommencer … "Nous étions persuadés que le Reich allait durer mille ans ; que notre race dominerait, et montrerait le chemin. Nous voulions pour nos enfants ce qu’il y avait de mieux. Chaque ennemi que nous terrassions était une marche qui nous hissait plus haut vers la victoire. Que valaient pour nous ces populations misérables, que nos chefs nous désignaient comme n’appartenant pas à l’humanité, et dont il fallait se défaire ? Nous voulions créer un homme nouveau, un monde nouveau. Nos chefs nous avaient persuadés que nous le pouvions. Eux, d’une Allemagne écrasée et humiliée, avaient fait l’élite des nations. Elle combattrait contre tous et elle vaincrait." Élevé dans l’idéologie national-socialiste, son fils qu’il pensait acquis à ses idées va progressivement évoluer. Gerhardt prend peu à peu la mesure de la monstruosité des actes commis par son père et l’héritage paternel devient lourd à porter. “Tu connais mes idées, c’est hélas toi qui me les as données. Mais t’entendre jour après jour, évoquer vos exploits guerriers, m’a fait comprendre que le mouvement nazi a été dirigé par des monstres. Des pervers fanatiques qui ont entraîné notre pays dans le chaos. Leur but n’était pas de créer une race nouvelle, il était d’écraser l’humanité." En rédigeant son roman à la première personne du singulier, l’auteure donne une atmosphère particulière à ce récit, amplifiant de ce fait l’impact sur le lecteur. Ce roman noir historique illustrant un homme guidé par le devoir, portant un regard teinté d’émotion sur son passé et n’éprouvant aucun regret sur « ses exploits guerriers » ne peut laisser impassible. Imaginer les mémoires d’un officier SS, un exercice difficile que Maud Tabachnik a relevé haut la main. La Shoah vu sous l’angle d’un bourreau, plutôt inédit et carrément terrifiant. Une première fois marquante qui annonce assurément d'autres rendez-vous avec Maud Tabachnik ! http://lenoiremoi.overblog.com/la-m%C3%89moire-du-bourreau-de-maud-tabachnik
Auteure d’une trentaine de romans, Maud Tabachnik explore les noirceurs de l’esprit humain à travers ses romans politiques et historiques. Paru aux Éditions du Masque en 1999, LA MÉMOIRE DU BOURREAU vient d’être réédité chez J’ai lu. Une couverture évocatrice associée à un titre percutant, pour une première fois marquante … Anton Strübell, ancien commandant de camp SS vit paisiblement comme un riche aristocrate sous la protection du gouvernement syrien. Son fils Gerhardt vient recueillir ses abominables souvenirs afin de les diffuser sur Internet. Anton Strübell raconte … Son idéal, son combat, ses espoirs mais aussi sa vie d’homme, sa femme et ses enfants. Mais au fil des entretiens, Gerhardt supporte de plus en plus mal le passé de son père, empreint de mort, de violence et de cruauté. Rapatrié en Allemagne suite à un problème de santé, Anton Strübell est sauvé par le Docteur Klein et devra affronter la mémoire de l’Histoire. Maud Tabachnik plante le décor de manière originale en ouvrant son roman directement par un dialogue. Une conversation entre un père et son fils, quoi de plus banal ? Le tête-à-tête prend une tournure nettement moins ordinaire lorsque le père est un des principaux chefs SS rescapés de la guerre. Pour rédiger LA MÉMOIRE DU BOURREAU l’auteure s’est glissée dans la peau d’un tortionnaire. Un homme qui par soumission a volé, déporté, torturé et tué. Un nazi convaincu, qui avait pour mission de donner la chasse aux Juifs désignés comme les principaux responsables de la pitoyable situation de l’Allemagne. Un soldat prêt à donner sa vie pour le Führer, qui admettait que sacrifier « les fruits pourris d’une récolte » était une décision qui s’avérait nécessaire, puisqu’elle ne concernait que des sous-hommes, des déchets de cette humanité qu’il fallait sauver. Un homme persuadé que le national-socialisme était l’espoir et qui pensait au destin grandiose qui l’attendait grâce au Führer. Un homme prêt à tout recommencer … "Nous étions persuadés que le Reich allait durer mille ans ; que notre race dominerait, et montrerait le chemin. Nous voulions pour nos enfants ce qu’il y avait de mieux. Chaque ennemi que nous terrassions était une marche qui nous hissait plus haut vers la victoire. Que valaient pour nous ces populations misérables, que nos chefs nous désignaient comme n’appartenant pas à l’humanité, et dont il fallait se défaire ? Nous voulions créer un homme nouveau, un monde nouveau. Nos chefs nous avaient persuadés que nous le pouvions. Eux, d’une Allemagne écrasée et humiliée, avaient fait l’élite des nations. Elle combattrait contre tous et elle vaincrait." Élevé dans l’idéologie national-socialiste, son fils qu’il pensait acquis à ses idées va progressivement évoluer. Gerhardt prend peu à peu la mesure de la monstruosité des actes commis par son père et l’héritage paternel devient lourd à porter. “Tu connais mes idées, c’est hélas toi qui me les as données. Mais t’entendre jour après jour, évoquer vos exploits guerriers, m’a fait comprendre que le mouvement nazi a été dirigé par des monstres. Des pervers fanatiques qui ont entraîné notre pays dans le chaos. Leur but n’était pas de créer une race nouvelle, il était d’écraser l’humanité." En rédigeant son roman à la première personne du singulier, l’auteure donne une atmosphère particulière à ce récit, amplifiant de ce fait l’impact sur le lecteur. Ce roman noir historique illustrant un homme guidé par le devoir, portant un regard teinté d’émotion sur son passé et n’éprouvant aucun regret sur « ses exploits guerriers » ne peut laisser impassible. Imaginer les mémoires d’un officier SS, un exercice difficile que Maud Tabachnik a relevé haut la main. La Shoah vu sous l’angle d’un bourreau, plutôt inédit et carrément terrifiant. Une première fois marquante qui annonce assurément d'autres rendez-vous avec Maud Tabachnik ! http://lenoiremoi.overblog.com/la-m%C3%89moire-du-bourreau-de-maud-tabachnik
chronique de dubruitdanslesoreilles
Maud Tabachnik n’en est pas à son premier essai ! Une trentaine de romans à son actif et je n’en avais encore jamais lu un seul. J’ai profité de la réédition de « la Mémoire du Bourreau » (sortie en 1999 à l’origine) pour pallier à ce manque. Et je peux vous dire que j’ai été inspiré car ce livre est très bon. Le sujet est difficile à aborder. Anton Strübell est un ancien officier SS qui vit aujourd’hui sous la protection du régime syrien. Il est riche, baigne dans l’allégresse sans crainte de représailles concernant son sulfureux passé. Il est ami avec des gens de pouvoir qui lui garantissent protection. Son fils lui propose de l’interviewer et d’écrire un livre sur ses mémoires. Un livre avec des faits historiques bien sûr mais aussi sur la vie de l’ancien nazi. Il sera question de son évolution au sein du parti mais aussi de la rencontre avec sa femme, la mort d’un de ses enfants… Maud Tabachnik a la bonne idée de mettre Strübell face à son fils ce qui donne au roman un élan dramatique et pose aussi la question de la transmission de ses propres valeurs à ses descendants. Il n’y a pas de compromis ni langue de bois. Ici le SS n’a aucun remord. Il désire ardemment, par le biais de ses mémoires, ressusciter l’idéologie nationale-socialiste de l’époque. Le fils quant à lui, au fil du récit et des atrocités commises par Anton, remettra en question les décisions de son père. La construction du livre est à couper le souffle. Vraiment, quelle maitrise. On oscille entre souvenirs, discussions entre père et fils, et récit présent à la première personne. Le tout s’enchaîne en toute fluidité. Du grand art. On apprend beaucoup sur l’époque car Maud Tabachnik s’est très documentée. Certains passages sont très durs et, le fait qu’ils soient racontés par un vieil homme à son fils, ajoute encore plus d’ambiguïté à la nature humaine. Le bourreau a dans ce livre visage humain et c’est peut-être ce qui le rend encore plus terrifiant. Nous ne sommes pas en présence d’un thriller classique, je pencherais plutôt pour le roman noir historique. Une première pour moi. Le sujet est brûlant, dramatique et profondément humain. La plume est incroyable. Enchanté de faire votre connaissance Mme Tabachnik. http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/
Maud Tabachnik n’en est pas à son premier essai ! Une trentaine de romans à son actif et je n’en avais encore jamais lu un seul. J’ai profité de la réédition de « la Mémoire du Bourreau » (sortie en 1999 à l’origine) pour pallier à ce manque. Et je peux vous dire que j’ai été inspiré car ce livre est très bon. Le sujet est difficile à aborder. Anton Strübell est un ancien officier SS qui vit aujourd’hui sous la protection du régime syrien. Il est riche, baigne dans l’allégresse sans crainte de représailles concernant son sulfureux passé. Il est ami avec des gens de pouvoir qui lui garantissent protection. Son fils lui propose de l’interviewer et d’écrire un livre sur ses mémoires. Un livre avec des faits historiques bien sûr mais aussi sur la vie de l’ancien nazi. Il sera question de son évolution au sein du parti mais aussi de la rencontre avec sa femme, la mort d’un de ses enfants… Maud Tabachnik a la bonne idée de mettre Strübell face à son fils ce qui donne au roman un élan dramatique et pose aussi la question de la transmission de ses propres valeurs à ses descendants. Il n’y a pas de compromis ni langue de bois. Ici le SS n’a aucun remord. Il désire ardemment, par le biais de ses mémoires, ressusciter l’idéologie nationale-socialiste de l’époque. Le fils quant à lui, au fil du récit et des atrocités commises par Anton, remettra en question les décisions de son père. La construction du livre est à couper le souffle. Vraiment, quelle maitrise. On oscille entre souvenirs, discussions entre père et fils, et récit présent à la première personne. Le tout s’enchaîne en toute fluidité. Du grand art. On apprend beaucoup sur l’époque car Maud Tabachnik s’est très documentée. Certains passages sont très durs et, le fait qu’ils soient racontés par un vieil homme à son fils, ajoute encore plus d’ambiguïté à la nature humaine. Le bourreau a dans ce livre visage humain et c’est peut-être ce qui le rend encore plus terrifiant. Nous ne sommes pas en présence d’un thriller classique, je pencherais plutôt pour le roman noir historique. Une première pour moi. Le sujet est brûlant, dramatique et profondément humain. La plume est incroyable. Enchanté de faire votre connaissance Mme Tabachnik. http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/
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