-
mort
-
famille
-
voyage
-
Océan
-
lettre
-
passé
-
évasion
-
souvenirs
-
émotions
-
perte
-
Antarctique
-
La Mémoire des embruns
-
Karen Viggers
-
Tasmanie
-
décors
-
phare
"La Mémoire des embruns" est un roman qui a énormément fait parler de lui. À force de le voir un peu partout, aussi bien sur les sites des blogueuses, que sur les étales des libraires, on ne pouvait pas passer à côté, ni résister trop longtemps. Se présentant comme une parfaite lecture d'été, il sentait déjà les embruns, le vent violent et le sable. Joliment mis en valeur par une couverture annonçant tout de suite la couleur, mais aussi par un résumé simple, attrayant et sans prétention. Karen Viggers avait toutes les cartes en main pour faire rêver son lecteur.
En effet,
le cadre est séduisant. le lecteur est tout de suite arraché de son fauteuil pour plonger dans les paysages de la Tasmanie, qui ressemble beaucoup à ceux de l'Angleterre. Entre la présence du phare, la plage secouée par les vents, les cottages chauffés par le poêle et les escales aux allures de bout du monde, c'est un ravissement ! Qui plus est, la banquise, froide, lisse, éternelle et sans concession que nous offre l'Antarctique, est aussi un beau moyen de voyager entre ces lignes. le lecteur oscillera donc entre ces terres, d'un réalisme à couper le souffle !
Une fois les décors plantés avec appui, le lecteur poursuit sa lecture et part à la découverte de Mary, cette héroïne âgée qui veut terminer sa vie dans les paysages de son enfance, nostalgique de ses années au phare, auprès de son mari, Jack, qui l'a hante encore. Nous découvrons alors une vieille dame avec laquelle il faut savoir faire des concessions. Ne s'entendant pas avec la plupart de ses enfants, elle trouve un peu de réconfort auprès de Léon, là pour prendre soin d'elle dans ces régions reculées. Elle recevra aussi la visite de son fils, Tom, rescapé de l'Antarctique qui essaye tant bien que mal de reconstruire sa vie, de rencontrer des femmes et d'avancer. Mary garde aussi secrète une lettre de son passé, dont elle n'arrivera pas à se débarrasser, mais dont il est fait mention tout au long du livre. Une mystérieuse lettre dont le lecteur devine cependant le contenu dès le début...
En effet, c'est avec amertume que nous constatons que ce roman est somme toute ennuyeux. le personnage de Mary est détestable, et elle incarne avec cliché, le portrait de la vieille femme obtuse qui ennuie son monde, sa propre famille, vit enfermée dans le passé et décide comme bon lui semble. Si sa démarche est honorable et respectable, et que son départ arrachera quelques larmes au lecteur, il n'y avait pas besoin de l'étaler sur presque 600 pages.
"La Mémoire des embruns" de Karen Viggers est un bon roman. Mais il ne mérite pas cet engouement presque obsessionnel qui a tourné autour de lui durant l'année 2016, porté par le Prix des Lecteurs. C'est davantage sa performance artistique, stylistique et presque picturale que nous pouvons saluer. Nous demeurons admiratifs face au talent de l'auteure, de nous faire découvrir avec un génie rare, les paysages de la Tasmanie et de l'Antarctique. C'est donc un voyage à faire absolument et qui marquera le lecteur à vie.
Néanmoins, les choses s'arrêtent là. Karen Viggers nous raconte une histoire bancale, qui tourne en rond et ne nous divertit pas. Nous finissons tout de même la lecture, même si cet ouvrage est ennuyant. Pire encore, les personnages sont détestables, lisses, sans aucun intérêt. Ils sont tous prévisibles et, à l'instar de l'héroïne, Mary, ils sont embourbés dans leur passé et leur quotidien. L'intrigue quant à elle, est d'une écœurante platitude. Il n'y a pas de suspens, pas d'action.
C'est un roman de l'attente, enfermé sur le passé. Un roman sur le silence, l'océan et finalement, la mort. Heureusement, le lecteur ne perdra nullement sa motivation de découvrir d'autres ouvrages de cette auteure plus que prometteuse !
Un dépaysement total...mais une histoire ennuyante
"La Mémoire des embruns" est un roman qui a énormément fait parler de lui. À force de le voir un peu partout, aussi bien sur les sites des blogueuses, que sur les étales des libraires, on ne pouvait pas passer à côté, ni résister trop longtemps. Se présentant comme une parfaite lecture d'été, il sentait déjà les embruns, le vent violent et le sable. Joliment mis en valeur par une couverture annonçant tout de suite la couleur, mais aussi par un résumé simple, attrayant et sans prétention. Karen Viggers avait toutes les cartes en main pour faire rêver son lecteur.
En effet, le cadre est séduisant. le lecteur est tout de suite arraché de son fauteuil pour plonger dans les paysages de la Tasmanie, qui ressemble beaucoup à ceux de l'Angleterre. Entre la présence du phare, la plage secouée par les vents, les cottages chauffés par le poêle et les escales aux allures de bout du monde, c'est un ravissement ! Qui plus est, la banquise, froide, lisse, éternelle et sans concession que nous offre l'Antarctique, est aussi un beau moyen de voyager entre ces lignes. le lecteur oscillera donc entre ces terres, d'un réalisme à couper le souffle !
Une fois les décors plantés avec appui, le lecteur poursuit sa lecture et part à la découverte de Mary, cette héroïne âgée qui veut terminer sa vie dans les paysages de son enfance, nostalgique de ses années au phare, auprès de son mari, Jack, qui l'a hante encore. Nous découvrons alors une vieille dame avec laquelle il faut savoir faire des concessions. Ne s'entendant pas avec la plupart de ses enfants, elle trouve un peu de réconfort auprès de Léon, là pour prendre soin d'elle dans ces régions reculées. Elle recevra aussi la visite de son fils, Tom, rescapé de l'Antarctique qui essaye tant bien que mal de reconstruire sa vie, de rencontrer des femmes et d'avancer. Mary garde aussi secrète une lettre de son passé, dont elle n'arrivera pas à se débarrasser, mais dont il est fait mention tout au long du livre. Une mystérieuse lettre dont le lecteur devine cependant le contenu dès le début...
En effet, c'est avec amertume que nous constatons que ce roman est somme toute ennuyeux. le personnage de Mary est détestable, et elle incarne avec cliché, le portrait de la vieille femme obtuse qui ennuie son monde, sa propre famille, vit enfermée dans le passé et décide comme bon lui semble. Si sa démarche est honorable et respectable, et que son départ arrachera quelques larmes au lecteur, il n'y avait pas besoin de l'étaler sur presque 600 pages.
"La Mémoire des embruns" de Karen Viggers est un bon roman. Mais il ne mérite pas cet engouement presque obsessionnel qui a tourné autour de lui durant l'année 2016, porté par le Prix des Lecteurs. C'est davantage sa performance artistique, stylistique et presque picturale que nous pouvons saluer. Nous demeurons admiratifs face au talent de l'auteure, de nous faire découvrir avec un génie rare, les paysages de la Tasmanie et de l'Antarctique. C'est donc un voyage à faire absolument et qui marquera le lecteur à vie.
Néanmoins, les choses s'arrêtent là. Karen Viggers nous raconte une histoire bancale, qui tourne en rond et ne nous divertit pas. Nous finissons tout de même la lecture, même si cet ouvrage est ennuyant. Pire encore, les personnages sont détestables, lisses, sans aucun intérêt. Ils sont tous prévisibles et, à l'instar de l'héroïne, Mary, ils sont embourbés dans leur passé et leur quotidien. L'intrigue quant à elle, est d'une écœurante platitude. Il n'y a pas de suspens, pas d'action.
C'est un roman de l'attente, enfermé sur le passé. Un roman sur le silence, l'océan et finalement, la mort. Heureusement, le lecteur ne perdra nullement sa motivation de découvrir d'autres ouvrages de cette auteure plus que prometteuse !