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Depuis K. Abraham, en passant par M. Klein, S. Freud, P. Fedida, M. C. Lambotte jusqu'à J. Lacan, il y a un consensus sur la problématique mélancolique. Il s'agit, chez le mélancolique, d'une enclave de l'objet à l'intérieur du moi qui se substitue à lui et qui parle à sa place. La mélancolie se constitue par la capacité fantasmatique de maintenir l'objet vivant comme objet perdu. Ce travail se présente comme la tentative de comprendre cette identification narcissique qu'on observe chez les femmes mélancoliques et leurs mères.
Pourquoi cette sorte de corporéité à travers laquelle les combattantes se confisquent mutuellement leur espace respectif ? Quelle est la particularité de la mélancolie chez les femmes ? Pouvons-nous parler d'un féminin mélancolique ? L'auteur réussit, de part son analyse à travers les différents écrits classiques et des cas cliniques décrits dans ce travail, à définir la mélancolie au féminin. Soulignant la correspondance entre l'ambivalence de la relation préoedipienne à la mère, présente chez les femmes en générale, et le conflit lié à l'ambivalence dans la mélancolie.