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Certaines époques ont laissé une trace profonde dans l'histoire de la civilisation humaine. On parle du Siècle de Périclès, de la Rome de la République et de l'Empire, de Byzance, de la Renaissance... Or, durant des siècles, s'intercalant entre les années noires de l'Occident et le Moyen Age, les savants du monde musulman ont développé un art de vivre et de penser dont l'Occident, plus tard, a bénéficié.
Ils nous ont transmis le savoir des époques précédentes, principalement de la civilisation grecque, mais ils ont été également par eux-mêmes de grands découvreurs : en astronomie et en mathématique avec la découverte de l'algèbre, en sciences naturelles avec la description de nombreuses plantes nouvelles, dans le domaine de la pensée, enfin en médecine où brillent les noms de Hunayn, de Rhazès, d'Avicenne et surtout d'Ibn an-Nafis à qui l'on doit la description de la circulation pulmonaire, et cela quatre siècles avant Harvey.
A ce titre, la civilisation arabo-musulmane, selon les termes habituellement employés pour la caractériser, constitue une étape fondamentale dans la progression du savoir humain.
