La maladie d'Alzheimer : problèmes philosophiques

Par : Fabrice Gzil

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  • Nombre de pages264
  • FormatePub
  • ISBN978-2-13-064081-3
  • EAN9782130640813
  • Date de parution01/01/2015
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPUF
  • PréfacierAnne Fagot-Largeault
  • PostfacierJean Gayon

Résumé

L'objectif de cet ouvrage est d'essayer d'apporter des éléments de réponse à ces deux dilemnes quotidiennement rencontrés par les aidants et les soignants : quelle vérité devons-nous aux malades d'Alzheimer et comment respecter une autonomie fragilisée par la maladie ? Ces questions renvoient à d'authentiques problèmes philosophiques. En effet, la question de l'annonce du diagnostic amène à interroger le rapport entre l'Alzheimer et la normalité (en quel sens est-ce une maladie ?).
La question de l'information pronostique amène à interroger l'unité de la notion (est-ce une maladie ou un syndrome ?). La question de la maximisation de l'autonomie exécutionnelle conduit à se demander s'il faut penser l'Alzheimer d'après le modèle des maladies aiguës ou des maladies chroniques (est-ce une maladie ou un handicap ?). Enfin, la question du respect de l'autonomie décisionnelle conduit à se demander quelle est sa place au sein des affections qui touchent le psychisme (maladie « neurologique » ou maladie « psychiatrique » ?).
Cette maladie brouille les catégories de pensée auxquelles nous sommes habitués. Par conséquent, si le premier objectif de cette étude est bien d'essayer de répondre aux questions qui nous été adressées par les médecins, elle a pour second objectif d'essayer de dissiper les ambiguïtés qui entravent sa compréhension, autrement dit de réduire l'impensé qui entoure encore la maladie d'Alzheimer.
L'objectif de cet ouvrage est d'essayer d'apporter des éléments de réponse à ces deux dilemnes quotidiennement rencontrés par les aidants et les soignants : quelle vérité devons-nous aux malades d'Alzheimer et comment respecter une autonomie fragilisée par la maladie ? Ces questions renvoient à d'authentiques problèmes philosophiques. En effet, la question de l'annonce du diagnostic amène à interroger le rapport entre l'Alzheimer et la normalité (en quel sens est-ce une maladie ?).
La question de l'information pronostique amène à interroger l'unité de la notion (est-ce une maladie ou un syndrome ?). La question de la maximisation de l'autonomie exécutionnelle conduit à se demander s'il faut penser l'Alzheimer d'après le modèle des maladies aiguës ou des maladies chroniques (est-ce une maladie ou un handicap ?). Enfin, la question du respect de l'autonomie décisionnelle conduit à se demander quelle est sa place au sein des affections qui touchent le psychisme (maladie « neurologique » ou maladie « psychiatrique » ?).
Cette maladie brouille les catégories de pensée auxquelles nous sommes habitués. Par conséquent, si le premier objectif de cette étude est bien d'essayer de répondre aux questions qui nous été adressées par les médecins, elle a pour second objectif d'essayer de dissiper les ambiguïtés qui entravent sa compréhension, autrement dit de réduire l'impensé qui entoure encore la maladie d'Alzheimer.