La justice à l’île Bourbon. L’instauration d’une justice métropolitaine, la réalité d’une justice créole et créolisée (1815 - 1848)

Par : Olivier Chopin

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  • Nombre de pages256
  • FormatePub
  • ISBN978-2-336-46935-5
  • EAN9782336469355
  • Date de parution25/07/2024
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierFlorence Renucci

Résumé

En avril 1815, après cinq années d'occupation anglaise, l'île Bourbon (aujourd'hui La Réunion) redevient une colonie française. La France de la Restauration monarchique doit alors mettre en place de nouvelles instances de gouvernance et de justice, mais surtout composer avec les créoles, installés depuis plusieurs générations, souvent plus attachés à leurs intérêts économiques qu'à la métropole lointaine. Pour soustraire l'île à ces influences locales, le pouvoir royal réforme l'organisation de la justice coloniale à plusieurs reprises sous les règnes de Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe.
Il encadre ainsi la vie des magistrats, dont il observe que, sitôt sur place, par le mariage ou par l'acquisition d'une propriété et d'esclaves, ils se créolisent et s'autonomisent. La justice coloniale devait-elle être déléguée aux créoles, au fait de la culture et des particularismes locaux, et notamment aux plus influents d'entre eux, ou devait-elle au contraire être confiée à des magistrats métropolitains, étrangers à la société créole esclavagiste et plus indépendants ? C'est à cette question que répond ce livre en retraçant l'histoire de la justice à l'île Bourbon de 1815 à 1848 et le long combat contre l'esclavagisme.
En avril 1815, après cinq années d'occupation anglaise, l'île Bourbon (aujourd'hui La Réunion) redevient une colonie française. La France de la Restauration monarchique doit alors mettre en place de nouvelles instances de gouvernance et de justice, mais surtout composer avec les créoles, installés depuis plusieurs générations, souvent plus attachés à leurs intérêts économiques qu'à la métropole lointaine. Pour soustraire l'île à ces influences locales, le pouvoir royal réforme l'organisation de la justice coloniale à plusieurs reprises sous les règnes de Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe.
Il encadre ainsi la vie des magistrats, dont il observe que, sitôt sur place, par le mariage ou par l'acquisition d'une propriété et d'esclaves, ils se créolisent et s'autonomisent. La justice coloniale devait-elle être déléguée aux créoles, au fait de la culture et des particularismes locaux, et notamment aux plus influents d'entre eux, ou devait-elle au contraire être confiée à des magistrats métropolitains, étrangers à la société créole esclavagiste et plus indépendants ? C'est à cette question que répond ce livre en retraçant l'histoire de la justice à l'île Bourbon de 1815 à 1848 et le long combat contre l'esclavagisme.