La guirlande des verbes

Par : Maurice Koné, Jean Poilvet le Guenn

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  • Nombre de pages36
  • FormatePub
  • ISBN2-307-28517-2
  • EAN9782307285175
  • Date de parution01/01/1961
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille502 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Jean...

Résumé

Après s'être emparés de notre langue, la plupart des grands poètes noirs : un Aimé Césaire, un Léopold Senghor, un Bernard Dadié, parmi tant d'autres, s'en sont servis pour affirmer leur existence d'hommes et leur volonté de liberté, pour nous crier leur révolte, prêtant leur voix à la rumeur de tout un continent. Cette poésie, toutefois, n'a jamais cessé, à travers les hommes, de communier avec la nature, et il n'est pas étonnant - qu'à la génération suivante - un poète se retourne délibérément vers celle-ci pour y puiser l'inspiration essentielle.
Une ardente nostalgie terrienne anime les vers de Maurice Koné, d'un simplicité souvent virgilienne. Mais, avide de vivre, la nature ne lui suffit pas. Il y cherche un paliatif à sa solitude ; il y voit un bien commun à tous les hommes, un lien qui les unit à Dieu. Qu'eût été - pour Adam - le Paradis terrestre, si Ève ne lui avait été donnée ? Maurice Koné chante l'Ève de sa race : la femme noire.
Source de toutes les aspirations et de tous les désirs, la nature est la concrétisation de l'amour. Mais toutes les âmes doivent connaître l'épreuve de la mort, et le sentiment de la mort a toujours été - chez les poètes de la Nature - un juste retour de leur exaltation vers l'amour. Maurice Koné ne déroge pas à cette règle. Cette « Guirlande des verbes » mérite de retenir l'attention du lecteur qui cherche, dans la poésie, l'oasis de fraîcheur où se reposer du surmenage quotidien, et annonce, non une rétrogradation de la poésie d'Afrique, qui avait enrichi notre vieille culture de sang frais, mais un retour aux sources éternelles où tout homme simple se plaît à revivifier son âme.
Après s'être emparés de notre langue, la plupart des grands poètes noirs : un Aimé Césaire, un Léopold Senghor, un Bernard Dadié, parmi tant d'autres, s'en sont servis pour affirmer leur existence d'hommes et leur volonté de liberté, pour nous crier leur révolte, prêtant leur voix à la rumeur de tout un continent. Cette poésie, toutefois, n'a jamais cessé, à travers les hommes, de communier avec la nature, et il n'est pas étonnant - qu'à la génération suivante - un poète se retourne délibérément vers celle-ci pour y puiser l'inspiration essentielle.
Une ardente nostalgie terrienne anime les vers de Maurice Koné, d'un simplicité souvent virgilienne. Mais, avide de vivre, la nature ne lui suffit pas. Il y cherche un paliatif à sa solitude ; il y voit un bien commun à tous les hommes, un lien qui les unit à Dieu. Qu'eût été - pour Adam - le Paradis terrestre, si Ève ne lui avait été donnée ? Maurice Koné chante l'Ève de sa race : la femme noire.
Source de toutes les aspirations et de tous les désirs, la nature est la concrétisation de l'amour. Mais toutes les âmes doivent connaître l'épreuve de la mort, et le sentiment de la mort a toujours été - chez les poètes de la Nature - un juste retour de leur exaltation vers l'amour. Maurice Koné ne déroge pas à cette règle. Cette « Guirlande des verbes » mérite de retenir l'attention du lecteur qui cherche, dans la poésie, l'oasis de fraîcheur où se reposer du surmenage quotidien, et annonce, non une rétrogradation de la poésie d'Afrique, qui avait enrichi notre vieille culture de sang frais, mais un retour aux sources éternelles où tout homme simple se plaît à revivifier son âme.
La guirlande des verbes
Maurice Koné, Jean Poilvet le Guenn
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