La gratuité, c'est le vol

Par : Denis Olivennes

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  • Nombre de pages140
  • FormatePub
  • ISBN978-2-246-71899-4
  • EAN9782246718994
  • Date de parution07/03/2007
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille258 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGrasset

Résumé

A la fameuse formule de Proudhon, « La propriété, c'est le vol », répond aujourd'hui cette mise en garde : « La gratuité, c'est le vol ». Le combat pour la consommation gratuite de musique, de films et de livres a réuni en France deux camps que tout sépare : les partisans de l'absolutisme du marché et les contempteurs radicaux du capitalisme. Les hyper-libéraux ont fourni la caution économique et technologique, tandis que les libertaires portaient le drapeau de la fraternité.
Comment cette sainte-alliance contre nature des antimodernes et des ultra-capitalistes s'est-elle formée lors des combats législatifs et des débats sociétaux en matière de cybergratuité ? L'auteur assène ici un certain nombre de vérités à rebours de la démagogie du temps et des idées convenues : 1. La culture, nous dit-il, est aussi une marchandise. L'émergence d'une économie de marché de la culture a permis la démocratisation des oeuvres de l'esprit, qui ont cessé d être réservées à une élite pour entrer dans la consommation de masse (L'idée selon laquelle le marché serait l'ennemi de la culture s'alimente à trois sources distinctes : une critique « morale » de l'usure venue du Moyen Age, une critique esthétique de la corruption de l'art née au début du XIXème siècle, une critique sociale de l'aliénation marchande fondée sur le socle du marxisme). 2.
La tyrannie du divertissement est absolument déracinée et mondialisée : elle ne marque ni le triomphe de l'impérialisme yankee, ni celui de la culture américaine. 3. La télévision, les radios et la presse dites « gratuites » sont en réalité financées par la publicité. Elles ne vendent plus des contenus à des consommateurs mais vendent des consommateurs à des annonceurs. Cependant, les « oeuvres » continuent d être achetées à ceux qui les produisent (auteurs, producteurs, journalistes).
Le cas du téléchargement sauvage de musique ou de film est tout différent : les auteurs et les producteurs ne sont plus rémunérés ! 4. Toutes les études convergent pour démontrer que la culture de la gratuité, loin de diversifier l'offre, l'appauvrit considérablement : l'internet non régulé, c'est la mort de la diversité. Cet ouvrage se propose de repenser l'exception culturelle à l âge du numérique.
A la fameuse formule de Proudhon, « La propriété, c'est le vol », répond aujourd'hui cette mise en garde : « La gratuité, c'est le vol ». Le combat pour la consommation gratuite de musique, de films et de livres a réuni en France deux camps que tout sépare : les partisans de l'absolutisme du marché et les contempteurs radicaux du capitalisme. Les hyper-libéraux ont fourni la caution économique et technologique, tandis que les libertaires portaient le drapeau de la fraternité.
Comment cette sainte-alliance contre nature des antimodernes et des ultra-capitalistes s'est-elle formée lors des combats législatifs et des débats sociétaux en matière de cybergratuité ? L'auteur assène ici un certain nombre de vérités à rebours de la démagogie du temps et des idées convenues : 1. La culture, nous dit-il, est aussi une marchandise. L'émergence d'une économie de marché de la culture a permis la démocratisation des oeuvres de l'esprit, qui ont cessé d être réservées à une élite pour entrer dans la consommation de masse (L'idée selon laquelle le marché serait l'ennemi de la culture s'alimente à trois sources distinctes : une critique « morale » de l'usure venue du Moyen Age, une critique esthétique de la corruption de l'art née au début du XIXème siècle, une critique sociale de l'aliénation marchande fondée sur le socle du marxisme). 2.
La tyrannie du divertissement est absolument déracinée et mondialisée : elle ne marque ni le triomphe de l'impérialisme yankee, ni celui de la culture américaine. 3. La télévision, les radios et la presse dites « gratuites » sont en réalité financées par la publicité. Elles ne vendent plus des contenus à des consommateurs mais vendent des consommateurs à des annonceurs. Cependant, les « oeuvres » continuent d être achetées à ceux qui les produisent (auteurs, producteurs, journalistes).
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