La fuite de Louis XVI
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- FormatMulti-format
- ISBN978-2-38111-721-8
- EAN9782381117218
- Date de parution22/10/2023
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurEditions Homme et Litterature
Résumé
Au mois de mai 1791, Louis XVI et Marie-Antoinette étaient décidés à fuir. Ils se trouvaient à bout de forces, et leur condition leur semblait tellement affreuse qu'ils étaient résignés, selon le mot d'un de leurs confidents, à et risquer le tout pour le tout. » Le plan du roi était de faire appel à l'Europe, de provoquer la réunion d'un congrès des souverains, et d'y paraître en qualité de médiateur entre son peuple et ses alliés armés pour la défense des principes monarchiques.
Il comptait que les Français, effrayés par la menace d'une intervention étrangère, se jetteraient dans ses bras et qu'il regagnerait leurs cours en les sauvant de ce danger. Le premier point, dans l'exécution de ce dessein, était de s'assurer le concours de l'Europe ; le second était de prévenir les imprudences des émigrés et d'empêcher que leurs fanfaronnades, en fournissant de nouveaux prétextes à de plus étroites mesures de surveillance, ne compromissent des préparatifs déjà très compliqués et très périlleux en eux-mêmes.
C'est à quoi s'employaient les envoyés et agents de la cour de France au dehors ; mais la besogne était malaisée. La frivolité des émigrés n'avait d'égale que leur insubordination. Quant à l'Europe, jamais elle n'avait paru moins disposée à s'unir, et les intérêts du roi de France étaient le moindre souci des politiques qui la gouvernaient...
Il comptait que les Français, effrayés par la menace d'une intervention étrangère, se jetteraient dans ses bras et qu'il regagnerait leurs cours en les sauvant de ce danger. Le premier point, dans l'exécution de ce dessein, était de s'assurer le concours de l'Europe ; le second était de prévenir les imprudences des émigrés et d'empêcher que leurs fanfaronnades, en fournissant de nouveaux prétextes à de plus étroites mesures de surveillance, ne compromissent des préparatifs déjà très compliqués et très périlleux en eux-mêmes.
C'est à quoi s'employaient les envoyés et agents de la cour de France au dehors ; mais la besogne était malaisée. La frivolité des émigrés n'avait d'égale que leur insubordination. Quant à l'Europe, jamais elle n'avait paru moins disposée à s'unir, et les intérêts du roi de France étaient le moindre souci des politiques qui la gouvernaient...
Au mois de mai 1791, Louis XVI et Marie-Antoinette étaient décidés à fuir. Ils se trouvaient à bout de forces, et leur condition leur semblait tellement affreuse qu'ils étaient résignés, selon le mot d'un de leurs confidents, à et risquer le tout pour le tout. » Le plan du roi était de faire appel à l'Europe, de provoquer la réunion d'un congrès des souverains, et d'y paraître en qualité de médiateur entre son peuple et ses alliés armés pour la défense des principes monarchiques.
Il comptait que les Français, effrayés par la menace d'une intervention étrangère, se jetteraient dans ses bras et qu'il regagnerait leurs cours en les sauvant de ce danger. Le premier point, dans l'exécution de ce dessein, était de s'assurer le concours de l'Europe ; le second était de prévenir les imprudences des émigrés et d'empêcher que leurs fanfaronnades, en fournissant de nouveaux prétextes à de plus étroites mesures de surveillance, ne compromissent des préparatifs déjà très compliqués et très périlleux en eux-mêmes.
C'est à quoi s'employaient les envoyés et agents de la cour de France au dehors ; mais la besogne était malaisée. La frivolité des émigrés n'avait d'égale que leur insubordination. Quant à l'Europe, jamais elle n'avait paru moins disposée à s'unir, et les intérêts du roi de France étaient le moindre souci des politiques qui la gouvernaient...
Il comptait que les Français, effrayés par la menace d'une intervention étrangère, se jetteraient dans ses bras et qu'il regagnerait leurs cours en les sauvant de ce danger. Le premier point, dans l'exécution de ce dessein, était de s'assurer le concours de l'Europe ; le second était de prévenir les imprudences des émigrés et d'empêcher que leurs fanfaronnades, en fournissant de nouveaux prétextes à de plus étroites mesures de surveillance, ne compromissent des préparatifs déjà très compliqués et très périlleux en eux-mêmes.
C'est à quoi s'employaient les envoyés et agents de la cour de France au dehors ; mais la besogne était malaisée. La frivolité des émigrés n'avait d'égale que leur insubordination. Quant à l'Europe, jamais elle n'avait paru moins disposée à s'unir, et les intérêts du roi de France étaient le moindre souci des politiques qui la gouvernaient...




















