La finitude peut - elle être positive ?. Approches steiniennes de la finitude

Par : Eric de Rus, Sophie Binggeli
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  • Nombre de pages132
  • FormatPDF
  • ISBN979-10-370-2144-1
  • EAN9791037021441
  • Date de parution26/10/2022
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurHermann

Résumé

Dimension fondamentale de l'existence incarnée, la finitude évoque au premier abord l'expérience négative des limitations qui cernent l'être humain. Mais en quel sens l'expérience de la finitude est-elle porteuse d'une signification positive ? Les contributions réunies dans ce volume, dans leur diversité et leur complémentarité, abordent cette question à la lumière de la pensée d'Edith Stein. La compréhension steinienne de la finitude humaine est inséparable d'une lecture critique de la philosophie de l'existence de Heidegger, dans la mesure où Edith Stein a cherché à penser le désaccord qui l'opposait à l'analytique de l'être-pour-la-mort.
Tout en désignant la personne humaine comme un être essentiellement limité et temporellement mortel, la finitude, telle qu'Edith Stein la conçoit, est positivement liée à la liberté entendue comme la capacité pour un individu de répondre à ce qui le précède et l'appelle : les valeurs, autrui, et ultimement le Tout-Autre. Profondément incarnée, la signification qu'Edith Stein confère à la finitude est également liée à l'expérience de la blessure, et, par là même, à une réflexion sur la vulnérabilité et le rapport à l'altérité, dont les implications s'avèrent d'une étonnante modernité.
Ces différentes approches de la finitude méritent d'être situées dans la perspective du rapport entre l'être fini et l'être éternel. Selon la dynamique d'une ascension vers le sens de l'être, Edith Stein va jusqu'à envisager la finitude humaine du point de vue de « la relation de l'âme avec Dieu ».
Dimension fondamentale de l'existence incarnée, la finitude évoque au premier abord l'expérience négative des limitations qui cernent l'être humain. Mais en quel sens l'expérience de la finitude est-elle porteuse d'une signification positive ? Les contributions réunies dans ce volume, dans leur diversité et leur complémentarité, abordent cette question à la lumière de la pensée d'Edith Stein. La compréhension steinienne de la finitude humaine est inséparable d'une lecture critique de la philosophie de l'existence de Heidegger, dans la mesure où Edith Stein a cherché à penser le désaccord qui l'opposait à l'analytique de l'être-pour-la-mort.
Tout en désignant la personne humaine comme un être essentiellement limité et temporellement mortel, la finitude, telle qu'Edith Stein la conçoit, est positivement liée à la liberté entendue comme la capacité pour un individu de répondre à ce qui le précède et l'appelle : les valeurs, autrui, et ultimement le Tout-Autre. Profondément incarnée, la signification qu'Edith Stein confère à la finitude est également liée à l'expérience de la blessure, et, par là même, à une réflexion sur la vulnérabilité et le rapport à l'altérité, dont les implications s'avèrent d'une étonnante modernité.
Ces différentes approches de la finitude méritent d'être situées dans la perspective du rapport entre l'être fini et l'être éternel. Selon la dynamique d'une ascension vers le sens de l'être, Edith Stein va jusqu'à envisager la finitude humaine du point de vue de « la relation de l'âme avec Dieu ».