Ne vous y trompez pas, la femme au serpent est bel et bien un polar d'époques. Dans ce roman , se déroulant dans le Paris des années 20 , les deux soeurs cachées dérrière le pseudonyme de Claude Izner nous entraînent à le rencontre de Jérémy, jeune pianiste sans le sou à la recherche de ses origines. Bien malgré lui, le voilà projeté au coeur d'une série de meurtres , le rapprochant toujours plus de la quête de sa famille. Avec pour seules armes , son sens de l'observation aigü et sa réflexion, il va demeler un écheveau de meurtres et mettre à jour un complot qui n'a que bien
trop duré.
Même si "la femme au serpent" ne renouvelle pas le genre, et n'a rien de spectaculaire, il reste un polar très plaisant à lire. Le vocabulaire, un peu suranné, et l'époque à laquelle se déroule l'histoire , lui donnent un charme certain. Les personnages foisonnants sont attachants , chacun dans son style, du voyou chapardeur des rues, au pianiste éperdu d'amour, le lecteur y trouve à s'attacher.
Une lecture agréable, pour ce petit polar d'époque sans prétention que je vous recommande.
Signé Renaissance
Le prologue se déroule pendant la Renaissance à Florence, période faste de l’art italien. Un peintre réalise le portrait de Simonetta, une femme déjà morte avant la réalisation du tableau. Puis nous rejoignons l’année 1921. Jérémy Nelson, pianiste de profession, est à Londres pour intégrer un jazz band mais cela ne se fait pas. Il se rend ensuite dans une librairie de Charing Cross Road afin de rencontrer le libraire auprès de qui il cherche des informations sur son père mais la boutique est fermée. Puis on le suit de retour à Paris où il réside. On se trouve ainsi dans l’ambiance du Paris de l’immédiat après-guerre, du début des années 20. Lors du remplacement d’un « collègue » pianiste, on transmet à Jérémy un portrait de dame du style de la Renaissance florentine (Simonetta Vespucci) représentée avec un serpent. Cette carte commence à le hanter. Il retrouve ensuite son ami et collègue mort d’une crise cardiaque. Mais il a des doutes sur les causes réelles de cette mort accidentelle.
On découvre au fur et à mesure du roman les personnages et les éléments de l’intrigue en suivant le protagoniste dans son enquête.
Ce roman est le fruit d’un duo de sœurs, toutes deux en lien avec le monde du spectacle, de l’art et des livres. Il s’agit du deuxième opus de leur nouvelle série de romans dans le Paris des années folles, il s’agit donc de la suite du Pas du Renard.
J’ai trouvé plutôt divertissante la lecture de ce roman situé au cœur de Paris mais faisant apparaître la Florence de la Renaissance et mêlant différentes sortes d’art : la musique, la peinture et les arts du spectacle et des représentations. Même s’il ne laisse pas un souvenir impérissable, j’ai passé un bon moment de lecture.