La famille doit voter
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- Nombre de pages272
- FormatePub
- ISBN2-01-238027-1
- EAN9782012380271
- Date de parution23/02/2005
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille449 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurHachette Littératures
Résumé
Ce sont les conservateurs qui proposent en 1848 le vote familial, véritable stratagème électoral destiné à dépouiller le suffrage universel de ses potentialités réformatrices. Grâce à ce nouveau mode de scrutin, le père de famille peut déposer dans l'urne autant de bulletins de vote qu'il a d'enfants ; le célibataire, réputé politiquement plus à gauche que l'homme marié, ne vote qu'une fois, et la femme ne s'exprime que par l'intermédiaire des enfants qu'elle donne à son mari !Ce projet ne restera pas dans les limbes : il est activement défendu pour éviter le vote des femmes.
En 1923, les députés adoptent à une forte majorité le principe du vote familial ; en 1940, il se retrouve en bonne place dans le projet de constitution du régime de Vichy ; aujourd'hui encore, certains membres du Front national revendiquent cet héritage. Jean-Yves Le Naour et Catherine Valenti nous proposent une histoire politique et sociale renouvelée du droit de vote, à l'heure où les démocraties occidentales constatent une hausse sans cesse croissante de l'abstention électorale.
Un regard salutaire sur une idée étonnante formulée pour vider de son sens le vote individuel.
En 1923, les députés adoptent à une forte majorité le principe du vote familial ; en 1940, il se retrouve en bonne place dans le projet de constitution du régime de Vichy ; aujourd'hui encore, certains membres du Front national revendiquent cet héritage. Jean-Yves Le Naour et Catherine Valenti nous proposent une histoire politique et sociale renouvelée du droit de vote, à l'heure où les démocraties occidentales constatent une hausse sans cesse croissante de l'abstention électorale.
Un regard salutaire sur une idée étonnante formulée pour vider de son sens le vote individuel.
Ce sont les conservateurs qui proposent en 1848 le vote familial, véritable stratagème électoral destiné à dépouiller le suffrage universel de ses potentialités réformatrices. Grâce à ce nouveau mode de scrutin, le père de famille peut déposer dans l'urne autant de bulletins de vote qu'il a d'enfants ; le célibataire, réputé politiquement plus à gauche que l'homme marié, ne vote qu'une fois, et la femme ne s'exprime que par l'intermédiaire des enfants qu'elle donne à son mari !Ce projet ne restera pas dans les limbes : il est activement défendu pour éviter le vote des femmes.
En 1923, les députés adoptent à une forte majorité le principe du vote familial ; en 1940, il se retrouve en bonne place dans le projet de constitution du régime de Vichy ; aujourd'hui encore, certains membres du Front national revendiquent cet héritage. Jean-Yves Le Naour et Catherine Valenti nous proposent une histoire politique et sociale renouvelée du droit de vote, à l'heure où les démocraties occidentales constatent une hausse sans cesse croissante de l'abstention électorale.
Un regard salutaire sur une idée étonnante formulée pour vider de son sens le vote individuel.
En 1923, les députés adoptent à une forte majorité le principe du vote familial ; en 1940, il se retrouve en bonne place dans le projet de constitution du régime de Vichy ; aujourd'hui encore, certains membres du Front national revendiquent cet héritage. Jean-Yves Le Naour et Catherine Valenti nous proposent une histoire politique et sociale renouvelée du droit de vote, à l'heure où les démocraties occidentales constatent une hausse sans cesse croissante de l'abstention électorale.
Un regard salutaire sur une idée étonnante formulée pour vider de son sens le vote individuel.