C'est l'anniversaire d'Hervé Snout. Sa femme, Odile, a cuisiné un bon petit plat toute la journée en se félicitant de la réussite sociale de son mari : patron d'abattoir. Chacun a son rôle : elle à la cuisine, lui au travail. Leur vie sexuelle n'a jamais vraiment décollé, mais qui peut s'en plaindre ? Ils habitent un pavillon cossu dans une banlieue pas trop malfamée, et ont même de la viande gratuite à chaque repas, avantage de la position d'Hervé ! Ce soir-là, Odile et leurs deux enfants sont à table pour fêter l'anniversaire du père. Pourtant, Hervé ne les rejoindra pas. Ni ce soir, ni jamais.
Âmes sensibles, s'abstenir ! Il n'est pas question ici de ménager le lecteur. On plonge en profondeur dans les méandres d'une famille dysfonctionnelle pour en découvrir les contours les plus noirs, éclaboussés par la perversité des protagonistes gravitant autour d'eux et de l'environnement dans lequel ils évoluent... La normalité laisse vite place à la violence, extrême, à l'image de celle infligée aux animaux de l'abattoir. C'est étouffant, parfois irrespirable. Et brillamment écrit. Vous n'en sortirez pas indemne.
C'est l'anniversaire d'Hervé Snout. Sa femme, Odile, a cuisiné un bon petit plat toute la journée en se félicitant de la réussite sociale de son mari : patron d'abattoir. Chacun a son rôle : elle à la cuisine, lui au travail. Leur vie sexuelle n'a jamais vraiment décollé, mais qui peut s'en plaindre ? Ils habitent un pavillon cossu dans une banlieue pas trop malfamée, et ont même de la viande gratuite à chaque repas, avantage de la position d'Hervé ! Ce soir-là, Odile et leurs deux enfants sont à table pour fêter l'anniversaire du père. Pourtant, Hervé ne les rejoindra pas. Ni ce soir, ni jamais.
Âmes sensibles, s'abstenir ! Il n'est pas question ici de ménager le lecteur. On plonge en profondeur dans les méandres d'une famille dysfonctionnelle pour en découvrir les contours les plus noirs, éclaboussés par la perversité des protagonistes gravitant autour d'eux et de l'environnement dans lequel ils évoluent... La normalité laisse vite place à la violence, extrême, à l'image de celle infligée aux animaux de l'abattoir. C'est étouffant, parfois irrespirable. Et brillamment écrit. Vous n'en sortirez pas indemne.