La Désobligeante : chronique d'une fraternité

Par : Georges Dirand

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  • Nombre de pages313
  • FormatePub
  • ISBN2-402-14061-5
  • EAN9782402140614
  • Date de parution01/01/1987
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Ségu...

Résumé

Issus d'une famille franc-comtoise de paysans mineurs dans une houillère de montagne poétiquement découverte par les bergers et les loups, les Roncière ont conservé pendant près de deux siècles dans la remise de la « Maréchalerie », la maison de famille, la voiture hippomobile du type « Désobligeante » dont la propriétaire initiale fut la belle et aventureuse Sébastianne, fille d'un maître de poste qui défraya la chronique sous le Consulat.
Passagère de la Désobligeante à son baptême, Antoinette Roncière, pianiste virtuose, amie de Liszt et de Moussorski, partira en Russie jouer à la cour du tsar pendant cinquante ans. Revenue en France en 1917, elle verra naître ses neveux, les jumeaux Francis et François, dit Cédille, qui perpétueront l'usage de la voiture. En 1940 l'un des frères, Francis, deviendra résistant. Cédille sera collaborateur.
Mais ils n'oublieront pas, malgré leurs destins à la fois parallèles et opposés, une fraternité agissante. Antoinette mourra à quatre-vingt-seize ans, le jour du débarquement, ayant assuré le passage entre les époques et les mondes. À la Libération, le résistant deviendra journaliste et le collaborateur sera agent de renseignement. Leurs aventures les entraîneront en Hongrie, au Japon, en Algérie, en Israël, au Ladakh, au Yemen.
C'est à Berlin, lors des Jeux Olympiques de 1936, que les frères ont rencontré leur mauvais ange, Henrich Morgen, futur agent de la Gestapo parisienne. C'est à Berlin que Cédille arrachera littéralement au Mur Gudren, fausse transfuge et vraie taupe qui causera sa perte. C'est à Berlin enfin que Francis aura la révélation de sa maladie non sans avoir reconnu dans les ruines de l'hôtel Adlon les descendants des pigeons d'Unter den Linden, seuls indifférents aux cortèges d'Hitler ; Francis qui partagera désormais son temps entre Berlin et la « Maréchalerie ».
Cédille assassiné, Francis aura juste le temps de rédiger la chronique familiale - la saga d'une famille ordinaire vivant intensément un siècle qui fut un festival de tragédie - avant de disparaître à son tour. La mine pétrifiée, la « Maréchalerie » ruinée, la Désobligeante vendue, la famille dispersée se désagrégera. À l'église du village il y a toujours un banc gravé « Roncière », mais personne ne s'y agenouille plus jamais.
Issus d'une famille franc-comtoise de paysans mineurs dans une houillère de montagne poétiquement découverte par les bergers et les loups, les Roncière ont conservé pendant près de deux siècles dans la remise de la « Maréchalerie », la maison de famille, la voiture hippomobile du type « Désobligeante » dont la propriétaire initiale fut la belle et aventureuse Sébastianne, fille d'un maître de poste qui défraya la chronique sous le Consulat.
Passagère de la Désobligeante à son baptême, Antoinette Roncière, pianiste virtuose, amie de Liszt et de Moussorski, partira en Russie jouer à la cour du tsar pendant cinquante ans. Revenue en France en 1917, elle verra naître ses neveux, les jumeaux Francis et François, dit Cédille, qui perpétueront l'usage de la voiture. En 1940 l'un des frères, Francis, deviendra résistant. Cédille sera collaborateur.
Mais ils n'oublieront pas, malgré leurs destins à la fois parallèles et opposés, une fraternité agissante. Antoinette mourra à quatre-vingt-seize ans, le jour du débarquement, ayant assuré le passage entre les époques et les mondes. À la Libération, le résistant deviendra journaliste et le collaborateur sera agent de renseignement. Leurs aventures les entraîneront en Hongrie, au Japon, en Algérie, en Israël, au Ladakh, au Yemen.
C'est à Berlin, lors des Jeux Olympiques de 1936, que les frères ont rencontré leur mauvais ange, Henrich Morgen, futur agent de la Gestapo parisienne. C'est à Berlin que Cédille arrachera littéralement au Mur Gudren, fausse transfuge et vraie taupe qui causera sa perte. C'est à Berlin enfin que Francis aura la révélation de sa maladie non sans avoir reconnu dans les ruines de l'hôtel Adlon les descendants des pigeons d'Unter den Linden, seuls indifférents aux cortèges d'Hitler ; Francis qui partagera désormais son temps entre Berlin et la « Maréchalerie ».
Cédille assassiné, Francis aura juste le temps de rédiger la chronique familiale - la saga d'une famille ordinaire vivant intensément un siècle qui fut un festival de tragédie - avant de disparaître à son tour. La mine pétrifiée, la « Maréchalerie » ruinée, la Désobligeante vendue, la famille dispersée se désagrégera. À l'église du village il y a toujours un banc gravé « Roncière », mais personne ne s'y agenouille plus jamais.
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