Dans La dernière danse de Charlot, Fabio Stassi nous invite à vivre quelques événements marquants, réels ou imaginaires, de la vie de Charlie Chaplin. Car chaque nuit de Noël, depuis qu’il est désormais un vieillard, le vieux Chaplin reçoit la visite de la Mort en personne. Et chaque nuit de Noël, il réussit encore à la faire rire, ce qui lui permet d’échapper à ses griffes. Mais il se doute bien qu’un jour viendra où la Mort ne rira plus de ses pitreries. Aussi Charlie écrit-il une lettre à son fils Christopher, dans laquelle il lui raconte sa vie. Non pas la version officielle que tout le monde connaît, mais une vie plus intime, faite de souvenirs dont il n’a jamais encore parlé à quiconque. C’est surtout son expérience dans un cirque, alors qu’il était enfant, qui est le centre de ce récit. En effet, Charlie a été profondément influencé par ces clowns, ces acrobates, qui lui ont donné de puissantes leçons de vie, et qui ont su éveiller en lui l’art de la scène.
Nous ne retrouvons que peu de rapports entre le Charlie Chaplin de ce livre et l’acteur, le réalisateur, l’artiste que nous connaissons tous. Mis à part quelques références à sa famille et à quelques uns de ses films, le récit que nous propose Stassi navigue entre véracité et imaginaire, et de nombreuses anecdotes auraient pu convenir à tout personnage de fiction. Chaplin y est décrit comme un homme sans attache, qui essaie de nombreux emplois. Tour à tour entraîneur de boxe, typographe, comédien, et j’en passe, il essaie un peu tout, accumulant ainsi une riche expérience de la vie et surtout des êtres innombrables qu’il va croiser sur son chemin, dont chacun des traits servira plus tard à forger un personnage pour le cinéma. Chaplin est insatiable, il voyage beaucoup, et sa quête n’a pas de sens. On pourrait dire simplement qu’il a la bougeotte, pour traduire son impatience et son envie de mouvement. Jusqu’à sa rencontre avec le cinéma, à la fois accidentelle et nécessaire, qui nous offre un des plus beaux moments du roman, celui où Chaplin tourne sa version muette de David Copperfield.
La dernière danse de Charlot est un roman plaisant, mais auquel il manque quelque chose, à commencer par l’émotion, tant le Chaplin de Stassi semble insensible au monde qui l’entoure : pas d’amour, pas de peine, pas de colère, aucun sentiment ne permet de faire vibrer le lecteur, et le personnage est trop froid pour être attachant, peinant pour éviter de nous faire sombrer dans l’ennui. Stassi écrit bien, sa plume est légère et il raconte bien les histoires, mais celles-ci tiennent assez mal entre elles, et au bout du compte, on peut se demander ce qu’il a bien pu vouloir nous raconter avec ce livre, trop détaché du Chaplin réel pour en parler véritablement.
Dans La dernière danse de Charlot, Fabio Stassi nous invite à vivre quelques événements marquants, réels ou imaginaires, de la vie de Charlie Chaplin. Car chaque nuit de Noël, depuis qu’il est désormais un vieillard, le vieux Chaplin reçoit la visite de la Mort en personne. Et chaque nuit de Noël, il réussit encore à la faire rire, ce qui lui permet d’échapper à ses griffes. Mais il se doute bien qu’un jour viendra où la Mort ne rira plus de ses pitreries. Aussi Charlie écrit-il une lettre à son fils Christopher, dans laquelle il lui raconte sa vie. Non pas la version officielle que tout le monde connaît, mais une vie plus intime, faite de souvenirs dont il n’a jamais encore parlé à quiconque. C’est surtout son expérience dans un cirque, alors qu’il était enfant, qui est le centre de ce récit. En effet, Charlie a été profondément influencé par ces clowns, ces acrobates, qui lui ont donné de puissantes leçons de vie, et qui ont su éveiller en lui l’art de la scène.
Nous ne retrouvons que peu de rapports entre le Charlie Chaplin de ce livre et l’acteur, le réalisateur, l’artiste que nous connaissons tous. Mis à part quelques références à sa famille et à quelques uns de ses films, le récit que nous propose Stassi navigue entre véracité et imaginaire, et de nombreuses anecdotes auraient pu convenir à tout personnage de fiction. Chaplin y est décrit comme un homme sans attache, qui essaie de nombreux emplois. Tour à tour entraîneur de boxe, typographe, comédien, et j’en passe, il essaie un peu tout, accumulant ainsi une riche expérience de la vie et surtout des êtres innombrables qu’il va croiser sur son chemin, dont chacun des traits servira plus tard à forger un personnage pour le cinéma. Chaplin est insatiable, il voyage beaucoup, et sa quête n’a pas de sens. On pourrait dire simplement qu’il a la bougeotte, pour traduire son impatience et son envie de mouvement. Jusqu’à sa rencontre avec le cinéma, à la fois accidentelle et nécessaire, qui nous offre un des plus beaux moments du roman, celui où Chaplin tourne sa version muette de David Copperfield.
La dernière danse de Charlot est un roman plaisant, mais auquel il manque quelque chose, à commencer par l’émotion, tant le Chaplin de Stassi semble insensible au monde qui l’entoure : pas d’amour, pas de peine, pas de colère, aucun sentiment ne permet de faire vibrer le lecteur, et le personnage est trop froid pour être attachant, peinant pour éviter de nous faire sombrer dans l’ennui. Stassi écrit bien, sa plume est légère et il raconte bien les histoires, mais celles-ci tiennent assez mal entre elles, et au bout du compte, on peut se demander ce qu’il a bien pu vouloir nous raconter avec ce livre, trop détaché du Chaplin réel pour en parler véritablement.