La Deportation Sous Le Premier Empire. Les Espagnols En France, 1808 - 1814
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- Nombre de pages568
- FormatePub
- ISBN2-402-08255-0
- EAN9782402082556
- Date de parution31/12/1982
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille4 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (Publ...
Résumé
Cet ouvrage étudie une population espagnole déportée, de plus de 50 000 personnes - prisonniers de guerre, marins, otages, suspects - dans ses comportements nationaux et catégoriels. Les opinions politiques s'y dévoilent, saisies à travers les évasions, la prestation ou le refus du serment de soumission au roi Joseph Bonaparte, les incorporations dans l'armée impériale, la correspondance interceptée que les déportés échangaient entre eux.
Le système de déportation fonctionne dans les faits, à l'échelon local, de manière plus chaotique qu'on ne l'aurait imaginé : depuis l'incarcération impitoyable des résistants illustres et des « exaltés » dans des forteresses jusqu'à la constitution de dizaines de « bataillons de travailleurs » chargés, ici et là, de creuser des canaux, d'assécher des marécages et de construire des routes. Emanant de diverses classes de la population et régions de France, les documents d'archives témoignent enfin de la façon dont les sujets de l'Empereur, loin d'imiter leur souverain crispé dans ses préjugés et sa rancour anti ibériques, réagissent plutôt favorablement devant cette masse.
d'étrangers qui, cessant d'être à leurs yeux des ennemis détestables, sont souvent considérés comme des alliés malheureux, en vertu d'affinités politiques et religieuses dont la ferveur irrite les partisans de Napoléon.
Le système de déportation fonctionne dans les faits, à l'échelon local, de manière plus chaotique qu'on ne l'aurait imaginé : depuis l'incarcération impitoyable des résistants illustres et des « exaltés » dans des forteresses jusqu'à la constitution de dizaines de « bataillons de travailleurs » chargés, ici et là, de creuser des canaux, d'assécher des marécages et de construire des routes. Emanant de diverses classes de la population et régions de France, les documents d'archives témoignent enfin de la façon dont les sujets de l'Empereur, loin d'imiter leur souverain crispé dans ses préjugés et sa rancour anti ibériques, réagissent plutôt favorablement devant cette masse.
d'étrangers qui, cessant d'être à leurs yeux des ennemis détestables, sont souvent considérés comme des alliés malheureux, en vertu d'affinités politiques et religieuses dont la ferveur irrite les partisans de Napoléon.
Cet ouvrage étudie une population espagnole déportée, de plus de 50 000 personnes - prisonniers de guerre, marins, otages, suspects - dans ses comportements nationaux et catégoriels. Les opinions politiques s'y dévoilent, saisies à travers les évasions, la prestation ou le refus du serment de soumission au roi Joseph Bonaparte, les incorporations dans l'armée impériale, la correspondance interceptée que les déportés échangaient entre eux.
Le système de déportation fonctionne dans les faits, à l'échelon local, de manière plus chaotique qu'on ne l'aurait imaginé : depuis l'incarcération impitoyable des résistants illustres et des « exaltés » dans des forteresses jusqu'à la constitution de dizaines de « bataillons de travailleurs » chargés, ici et là, de creuser des canaux, d'assécher des marécages et de construire des routes. Emanant de diverses classes de la population et régions de France, les documents d'archives témoignent enfin de la façon dont les sujets de l'Empereur, loin d'imiter leur souverain crispé dans ses préjugés et sa rancour anti ibériques, réagissent plutôt favorablement devant cette masse.
d'étrangers qui, cessant d'être à leurs yeux des ennemis détestables, sont souvent considérés comme des alliés malheureux, en vertu d'affinités politiques et religieuses dont la ferveur irrite les partisans de Napoléon.
Le système de déportation fonctionne dans les faits, à l'échelon local, de manière plus chaotique qu'on ne l'aurait imaginé : depuis l'incarcération impitoyable des résistants illustres et des « exaltés » dans des forteresses jusqu'à la constitution de dizaines de « bataillons de travailleurs » chargés, ici et là, de creuser des canaux, d'assécher des marécages et de construire des routes. Emanant de diverses classes de la population et régions de France, les documents d'archives témoignent enfin de la façon dont les sujets de l'Empereur, loin d'imiter leur souverain crispé dans ses préjugés et sa rancour anti ibériques, réagissent plutôt favorablement devant cette masse.
d'étrangers qui, cessant d'être à leurs yeux des ennemis détestables, sont souvent considérés comme des alliés malheureux, en vertu d'affinités politiques et religieuses dont la ferveur irrite les partisans de Napoléon.