La défamiliarisation linguistique dans le roman anglais contemporain
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- Nombre de pages244
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-36781-413-1
- EAN9782367814131
- Date de parution19/12/2023
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de la Méd...
Résumé
Lorsque le pouvoir de défamiliarisation que l'on reconnaît à la littérature touche le texte dans sa chair même, alors l'expérience de lecture se fait à la fois inquiétante et intime. Cet ouvrage propose l'étude des romans de Golding, Hoban, Mitchell, Self, Burgess et Orwell, écrits dans un anglais altéré, modifié, « étrangisé », depuis les prémices du langage articulé (Golding) jusqu'à la langue la plus artificielle (Orwell).
Décrivant un monde pessimiste, post-apocalyptique ou totalitaire, ces dystopies linguistiques des XXe et XXIe siècles semblent incarner l'impensé ou l'inconscient des langues utopiques de la tradition littéraire et philosophique. Mais dans les déformations qu'il subit, le langage parvient à se libérer de l'idéologie qui l'enchaîne et à sublimer le pessimisme, transformant une lecture parfois difficile en une véritable jubilation linguistique.
Ces linguistique-fictions dessinent une nouvelle carte grammaticale, une grammaire du déséquilibre, toujours en cours de formation, fonctionnant sur un mode métaphorique plus proche du rhizome deleuzien que de l'arbre chomskien, une linguistique qualifiée de « fantastique » dans le sens où elle s'inscrit dans un entre-deux, oscillant entre la Raison modélisante et le non-sens, entre le rationnel et l'irrationnel, la langue et la parole, l'Un et le multiple.
Supplantant les dualismes traditionnels, ces langues défamiliarisantes sont paradoxalement riches d'enseignement sur le fonctionnement du langage, dans l'hommage qu'elles rendent à son hétérogénéité constitutive.
Décrivant un monde pessimiste, post-apocalyptique ou totalitaire, ces dystopies linguistiques des XXe et XXIe siècles semblent incarner l'impensé ou l'inconscient des langues utopiques de la tradition littéraire et philosophique. Mais dans les déformations qu'il subit, le langage parvient à se libérer de l'idéologie qui l'enchaîne et à sublimer le pessimisme, transformant une lecture parfois difficile en une véritable jubilation linguistique.
Ces linguistique-fictions dessinent une nouvelle carte grammaticale, une grammaire du déséquilibre, toujours en cours de formation, fonctionnant sur un mode métaphorique plus proche du rhizome deleuzien que de l'arbre chomskien, une linguistique qualifiée de « fantastique » dans le sens où elle s'inscrit dans un entre-deux, oscillant entre la Raison modélisante et le non-sens, entre le rationnel et l'irrationnel, la langue et la parole, l'Un et le multiple.
Supplantant les dualismes traditionnels, ces langues défamiliarisantes sont paradoxalement riches d'enseignement sur le fonctionnement du langage, dans l'hommage qu'elles rendent à son hétérogénéité constitutive.
Lorsque le pouvoir de défamiliarisation que l'on reconnaît à la littérature touche le texte dans sa chair même, alors l'expérience de lecture se fait à la fois inquiétante et intime. Cet ouvrage propose l'étude des romans de Golding, Hoban, Mitchell, Self, Burgess et Orwell, écrits dans un anglais altéré, modifié, « étrangisé », depuis les prémices du langage articulé (Golding) jusqu'à la langue la plus artificielle (Orwell).
Décrivant un monde pessimiste, post-apocalyptique ou totalitaire, ces dystopies linguistiques des XXe et XXIe siècles semblent incarner l'impensé ou l'inconscient des langues utopiques de la tradition littéraire et philosophique. Mais dans les déformations qu'il subit, le langage parvient à se libérer de l'idéologie qui l'enchaîne et à sublimer le pessimisme, transformant une lecture parfois difficile en une véritable jubilation linguistique.
Ces linguistique-fictions dessinent une nouvelle carte grammaticale, une grammaire du déséquilibre, toujours en cours de formation, fonctionnant sur un mode métaphorique plus proche du rhizome deleuzien que de l'arbre chomskien, une linguistique qualifiée de « fantastique » dans le sens où elle s'inscrit dans un entre-deux, oscillant entre la Raison modélisante et le non-sens, entre le rationnel et l'irrationnel, la langue et la parole, l'Un et le multiple.
Supplantant les dualismes traditionnels, ces langues défamiliarisantes sont paradoxalement riches d'enseignement sur le fonctionnement du langage, dans l'hommage qu'elles rendent à son hétérogénéité constitutive.
Décrivant un monde pessimiste, post-apocalyptique ou totalitaire, ces dystopies linguistiques des XXe et XXIe siècles semblent incarner l'impensé ou l'inconscient des langues utopiques de la tradition littéraire et philosophique. Mais dans les déformations qu'il subit, le langage parvient à se libérer de l'idéologie qui l'enchaîne et à sublimer le pessimisme, transformant une lecture parfois difficile en une véritable jubilation linguistique.
Ces linguistique-fictions dessinent une nouvelle carte grammaticale, une grammaire du déséquilibre, toujours en cours de formation, fonctionnant sur un mode métaphorique plus proche du rhizome deleuzien que de l'arbre chomskien, une linguistique qualifiée de « fantastique » dans le sens où elle s'inscrit dans un entre-deux, oscillant entre la Raison modélisante et le non-sens, entre le rationnel et l'irrationnel, la langue et la parole, l'Un et le multiple.
Supplantant les dualismes traditionnels, ces langues défamiliarisantes sont paradoxalement riches d'enseignement sur le fonctionnement du langage, dans l'hommage qu'elles rendent à son hétérogénéité constitutive.