La cruauté. Essai sur la passion du mal

Par : Michel Erman

Formats :

Disponible d'occasion :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages184
  • FormatePub
  • ISBN978-2-13-079151-5
  • EAN9782130791515
  • Date de parution31/12/2015
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPUF

Résumé

À l'origine, cruor désigne le sang répandu et, par métonymie, la chair sanglante. Les Romains lui opposaient le terme de sanguis, qui désigne de son côté du sang circulant dans le corps mais aussi la force vitale. Au sens premier, l'acte de cruauté est donc une forme particulière de violence qui consiste à déchirer les corps ; mais chez les cyniques grecs comme chez Nietzsche ou Artaud, la cruauté est avant tout l'autre nom de la lucidité.
La contradiction entre morale et désir, qui fait toute l'ambivalence humaine, mène donc cruor et sanguis dans un jeu dialectique. À partir d'une réflexion philosophique étayée sur de nombreuses situations concrètes (camps de concentration, exécutions capitales, terrorisme, mais aussi arts contemporains ou sadomasochisme) où l'homme est capable de balayer toute inquiétude morale, cet essai tend à montrer qu'il n'y a pas de bien et de mal en soi, mais des situations dans lesquelles l'individu éprouve la liberté de commettre ou non des actes effroyables aux dépens d'autrui.
À l'origine, cruor désigne le sang répandu et, par métonymie, la chair sanglante. Les Romains lui opposaient le terme de sanguis, qui désigne de son côté du sang circulant dans le corps mais aussi la force vitale. Au sens premier, l'acte de cruauté est donc une forme particulière de violence qui consiste à déchirer les corps ; mais chez les cyniques grecs comme chez Nietzsche ou Artaud, la cruauté est avant tout l'autre nom de la lucidité.
La contradiction entre morale et désir, qui fait toute l'ambivalence humaine, mène donc cruor et sanguis dans un jeu dialectique. À partir d'une réflexion philosophique étayée sur de nombreuses situations concrètes (camps de concentration, exécutions capitales, terrorisme, mais aussi arts contemporains ou sadomasochisme) où l'homme est capable de balayer toute inquiétude morale, cet essai tend à montrer qu'il n'y a pas de bien et de mal en soi, mais des situations dans lesquelles l'individu éprouve la liberté de commettre ou non des actes effroyables aux dépens d'autrui.
Un été avec Proust
Laura El Makki, Antoine Compagnon, Raphaël Enthoven, Michel Erman, Collectif
E-book
9,99 €