La croissance ou le progrès ?. Croissance, décroissance, développement durable
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- Nombre de pages320
- FormatePub
- ISBN978-2-02-100761-9
- EAN9782021007619
- Date de parution01/10/2009
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille1 Mo
- Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
- ÉditeurSeuil
Résumé
Les discours politiques et l'opinion publique ne remettent guère en question l'exigence de croissance économique, tant il paraît évident que l'augmentation indéfinie du produit intérieur brut ou du revenu national est indispensable à l'amélioration du niveau de vie, à la création d'emplois, à la lutte contre les inégalités et contre la pauvreté, au financement de la protection sociale et des dépenses publiques, à la dynamique générale du progrès.
Cependant, une autre évidence s'impose peu à peu de manière de plus en plus claire : la croissance économique n'est synonyme ni de bien-être, ni d'harmonie sociale ; elle se révèle en outre destructrice et impraticable en longue période, en raison des limites matérielles de notre monde. Face à ce paradoxe d'une croissance nécessaire et impossible, n'existe-t-il pas d'autre avenir que de renoncer au progrès ? La réponse en termes de " développement durable " ne suffit pas à masquer notre incapacité profonde à changer le modèle de développement dominant.
D'où la confrontation persistante entre les partisans majoritaires de la poursuite aveugle d'une croissance indéfinie, et l'avis radical d'une minorité qui prône l'arrêt de la croissance, ou même la décroissance systématique. La thèse de cet essai à contre-courant ne constitue pas un compromis entre ces positions extrêmes. Elle affirme au contraire que le progrès demeure aujourd'hui plus que jamais indispensable dans toutes les sociétés, pauvres ou riches, mais que le taux de croissance globale ne constitue pas un critère pertinent pour ces stratégies de progrès.
L'exigence essentielle consiste désormais à renouveler la réflexion politique sur les finalités de ce progrès, parmi lesquelles l'accumulation de marchandises devrait céder progressivement la place à d'autres préoccupations.
Cependant, une autre évidence s'impose peu à peu de manière de plus en plus claire : la croissance économique n'est synonyme ni de bien-être, ni d'harmonie sociale ; elle se révèle en outre destructrice et impraticable en longue période, en raison des limites matérielles de notre monde. Face à ce paradoxe d'une croissance nécessaire et impossible, n'existe-t-il pas d'autre avenir que de renoncer au progrès ? La réponse en termes de " développement durable " ne suffit pas à masquer notre incapacité profonde à changer le modèle de développement dominant.
D'où la confrontation persistante entre les partisans majoritaires de la poursuite aveugle d'une croissance indéfinie, et l'avis radical d'une minorité qui prône l'arrêt de la croissance, ou même la décroissance systématique. La thèse de cet essai à contre-courant ne constitue pas un compromis entre ces positions extrêmes. Elle affirme au contraire que le progrès demeure aujourd'hui plus que jamais indispensable dans toutes les sociétés, pauvres ou riches, mais que le taux de croissance globale ne constitue pas un critère pertinent pour ces stratégies de progrès.
L'exigence essentielle consiste désormais à renouveler la réflexion politique sur les finalités de ce progrès, parmi lesquelles l'accumulation de marchandises devrait céder progressivement la place à d'autres préoccupations.
Les discours politiques et l'opinion publique ne remettent guère en question l'exigence de croissance économique, tant il paraît évident que l'augmentation indéfinie du produit intérieur brut ou du revenu national est indispensable à l'amélioration du niveau de vie, à la création d'emplois, à la lutte contre les inégalités et contre la pauvreté, au financement de la protection sociale et des dépenses publiques, à la dynamique générale du progrès.
Cependant, une autre évidence s'impose peu à peu de manière de plus en plus claire : la croissance économique n'est synonyme ni de bien-être, ni d'harmonie sociale ; elle se révèle en outre destructrice et impraticable en longue période, en raison des limites matérielles de notre monde. Face à ce paradoxe d'une croissance nécessaire et impossible, n'existe-t-il pas d'autre avenir que de renoncer au progrès ? La réponse en termes de " développement durable " ne suffit pas à masquer notre incapacité profonde à changer le modèle de développement dominant.
D'où la confrontation persistante entre les partisans majoritaires de la poursuite aveugle d'une croissance indéfinie, et l'avis radical d'une minorité qui prône l'arrêt de la croissance, ou même la décroissance systématique. La thèse de cet essai à contre-courant ne constitue pas un compromis entre ces positions extrêmes. Elle affirme au contraire que le progrès demeure aujourd'hui plus que jamais indispensable dans toutes les sociétés, pauvres ou riches, mais que le taux de croissance globale ne constitue pas un critère pertinent pour ces stratégies de progrès.
L'exigence essentielle consiste désormais à renouveler la réflexion politique sur les finalités de ce progrès, parmi lesquelles l'accumulation de marchandises devrait céder progressivement la place à d'autres préoccupations.
Cependant, une autre évidence s'impose peu à peu de manière de plus en plus claire : la croissance économique n'est synonyme ni de bien-être, ni d'harmonie sociale ; elle se révèle en outre destructrice et impraticable en longue période, en raison des limites matérielles de notre monde. Face à ce paradoxe d'une croissance nécessaire et impossible, n'existe-t-il pas d'autre avenir que de renoncer au progrès ? La réponse en termes de " développement durable " ne suffit pas à masquer notre incapacité profonde à changer le modèle de développement dominant.
D'où la confrontation persistante entre les partisans majoritaires de la poursuite aveugle d'une croissance indéfinie, et l'avis radical d'une minorité qui prône l'arrêt de la croissance, ou même la décroissance systématique. La thèse de cet essai à contre-courant ne constitue pas un compromis entre ces positions extrêmes. Elle affirme au contraire que le progrès demeure aujourd'hui plus que jamais indispensable dans toutes les sociétés, pauvres ou riches, mais que le taux de croissance globale ne constitue pas un critère pertinent pour ces stratégies de progrès.
L'exigence essentielle consiste désormais à renouveler la réflexion politique sur les finalités de ce progrès, parmi lesquelles l'accumulation de marchandises devrait céder progressivement la place à d'autres préoccupations.