La Côte d'Ivoire en guerre. Le sens de l'imposture française
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- Nombre de pages220
- FormatPDF
- ISBN2-296-41344-7
- EAN9782296413443
- Date de parution01/10/2005
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille8 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierLawrence Olivier
Résumé
La Côte d'Ivoire est entrée en guerre le 19 septembre 2002. La thèse dominante d'une guerre de reconnaissance identitaire entre le Nord musulman et le Sud chrétien dont l'intelligibilité réside dans le concept de l'ivoirité, un concept xénophobe, raciste et exclusionniste, a fait le tour du monde. Pour la France, cette guerre est " une affaire ivoiro-ivoirienne " dans laquelle elle intervient pour éviter le chaos à sa vitrine d'Afrique.
Sous l'apparence philanthropique, elle a affirmé haut et fort qu'elle intervient en Côte d'Ivoire pour y restaurer l'état de droit, recréer les bases de la stabilité politique et sociale, lutter contre le risque d'implosion de l'Afrique de l'Ouest. Imposture ! Est-ce pour lutter contre l'implosion de l'Afrique de l'Ouest que la France ferme les yeux sur les menées déstabilisatrices de certains pays de la région ? Est-ce pour restaurer l'état de droit en Côte d'Ivoire que la France soutient la rébellion en l'institutionnalisant à travers l'accord de Linos-Marcoussis ? Est-ce à cause de l'ivoirité que l'armée française, sur ordre du Président Jacques Chirac, détruit l'aviation militaire ivoirienne, bombarde le Palais présidentiel à Yamoussoukro, mitraille la résidence du Président Laurent Gbagbo, tire sur des manifestants aux mains nues faisant des dizaines de morts et plusieurs centaines de blessés les 6, 7, 8 et 9 novembre 2004 ? La guerre est-elle une affaire ivoiro-ivoirienne lorsque la France fait imposer, par l'ONU, un embargo sur la vente d'armes à la Côte d'Ivoire, un Etat souverain, et le gel des avoirs des dirigeants ivoiriens à l'étranger ? Imposture ! Dans une Côte d'Ivoire où le politique a été pendant des décennies structuré par l'imaginaire de l'houphouëtisme, système social ivoirien post-colonial, produit du resserrement des liens stratégiques entre les dirigeants ivoiriens post coloniaux et la France, la clé de compréhension de la guerre actuelle se trouve dans ce système.
L'an 2000 marque une rupture avec ce système quand émerge la refondation conduite par Laurent Gbagbo. Cette rupture gêne les houphouëtistes internes (l'opposition houphouëtiste) et externes (la France, notamment). Au cœur de la guerre actuelle, il y a la nécessité d'organiser l'houphouëtisme en vue de la reproduction de la dépendance structurelle de la Côte d'Ivoire de la France.
Sous l'apparence philanthropique, elle a affirmé haut et fort qu'elle intervient en Côte d'Ivoire pour y restaurer l'état de droit, recréer les bases de la stabilité politique et sociale, lutter contre le risque d'implosion de l'Afrique de l'Ouest. Imposture ! Est-ce pour lutter contre l'implosion de l'Afrique de l'Ouest que la France ferme les yeux sur les menées déstabilisatrices de certains pays de la région ? Est-ce pour restaurer l'état de droit en Côte d'Ivoire que la France soutient la rébellion en l'institutionnalisant à travers l'accord de Linos-Marcoussis ? Est-ce à cause de l'ivoirité que l'armée française, sur ordre du Président Jacques Chirac, détruit l'aviation militaire ivoirienne, bombarde le Palais présidentiel à Yamoussoukro, mitraille la résidence du Président Laurent Gbagbo, tire sur des manifestants aux mains nues faisant des dizaines de morts et plusieurs centaines de blessés les 6, 7, 8 et 9 novembre 2004 ? La guerre est-elle une affaire ivoiro-ivoirienne lorsque la France fait imposer, par l'ONU, un embargo sur la vente d'armes à la Côte d'Ivoire, un Etat souverain, et le gel des avoirs des dirigeants ivoiriens à l'étranger ? Imposture ! Dans une Côte d'Ivoire où le politique a été pendant des décennies structuré par l'imaginaire de l'houphouëtisme, système social ivoirien post-colonial, produit du resserrement des liens stratégiques entre les dirigeants ivoiriens post coloniaux et la France, la clé de compréhension de la guerre actuelle se trouve dans ce système.
L'an 2000 marque une rupture avec ce système quand émerge la refondation conduite par Laurent Gbagbo. Cette rupture gêne les houphouëtistes internes (l'opposition houphouëtiste) et externes (la France, notamment). Au cœur de la guerre actuelle, il y a la nécessité d'organiser l'houphouëtisme en vue de la reproduction de la dépendance structurelle de la Côte d'Ivoire de la France.
La Côte d'Ivoire est entrée en guerre le 19 septembre 2002. La thèse dominante d'une guerre de reconnaissance identitaire entre le Nord musulman et le Sud chrétien dont l'intelligibilité réside dans le concept de l'ivoirité, un concept xénophobe, raciste et exclusionniste, a fait le tour du monde. Pour la France, cette guerre est " une affaire ivoiro-ivoirienne " dans laquelle elle intervient pour éviter le chaos à sa vitrine d'Afrique.
Sous l'apparence philanthropique, elle a affirmé haut et fort qu'elle intervient en Côte d'Ivoire pour y restaurer l'état de droit, recréer les bases de la stabilité politique et sociale, lutter contre le risque d'implosion de l'Afrique de l'Ouest. Imposture ! Est-ce pour lutter contre l'implosion de l'Afrique de l'Ouest que la France ferme les yeux sur les menées déstabilisatrices de certains pays de la région ? Est-ce pour restaurer l'état de droit en Côte d'Ivoire que la France soutient la rébellion en l'institutionnalisant à travers l'accord de Linos-Marcoussis ? Est-ce à cause de l'ivoirité que l'armée française, sur ordre du Président Jacques Chirac, détruit l'aviation militaire ivoirienne, bombarde le Palais présidentiel à Yamoussoukro, mitraille la résidence du Président Laurent Gbagbo, tire sur des manifestants aux mains nues faisant des dizaines de morts et plusieurs centaines de blessés les 6, 7, 8 et 9 novembre 2004 ? La guerre est-elle une affaire ivoiro-ivoirienne lorsque la France fait imposer, par l'ONU, un embargo sur la vente d'armes à la Côte d'Ivoire, un Etat souverain, et le gel des avoirs des dirigeants ivoiriens à l'étranger ? Imposture ! Dans une Côte d'Ivoire où le politique a été pendant des décennies structuré par l'imaginaire de l'houphouëtisme, système social ivoirien post-colonial, produit du resserrement des liens stratégiques entre les dirigeants ivoiriens post coloniaux et la France, la clé de compréhension de la guerre actuelle se trouve dans ce système.
L'an 2000 marque une rupture avec ce système quand émerge la refondation conduite par Laurent Gbagbo. Cette rupture gêne les houphouëtistes internes (l'opposition houphouëtiste) et externes (la France, notamment). Au cœur de la guerre actuelle, il y a la nécessité d'organiser l'houphouëtisme en vue de la reproduction de la dépendance structurelle de la Côte d'Ivoire de la France.
Sous l'apparence philanthropique, elle a affirmé haut et fort qu'elle intervient en Côte d'Ivoire pour y restaurer l'état de droit, recréer les bases de la stabilité politique et sociale, lutter contre le risque d'implosion de l'Afrique de l'Ouest. Imposture ! Est-ce pour lutter contre l'implosion de l'Afrique de l'Ouest que la France ferme les yeux sur les menées déstabilisatrices de certains pays de la région ? Est-ce pour restaurer l'état de droit en Côte d'Ivoire que la France soutient la rébellion en l'institutionnalisant à travers l'accord de Linos-Marcoussis ? Est-ce à cause de l'ivoirité que l'armée française, sur ordre du Président Jacques Chirac, détruit l'aviation militaire ivoirienne, bombarde le Palais présidentiel à Yamoussoukro, mitraille la résidence du Président Laurent Gbagbo, tire sur des manifestants aux mains nues faisant des dizaines de morts et plusieurs centaines de blessés les 6, 7, 8 et 9 novembre 2004 ? La guerre est-elle une affaire ivoiro-ivoirienne lorsque la France fait imposer, par l'ONU, un embargo sur la vente d'armes à la Côte d'Ivoire, un Etat souverain, et le gel des avoirs des dirigeants ivoiriens à l'étranger ? Imposture ! Dans une Côte d'Ivoire où le politique a été pendant des décennies structuré par l'imaginaire de l'houphouëtisme, système social ivoirien post-colonial, produit du resserrement des liens stratégiques entre les dirigeants ivoiriens post coloniaux et la France, la clé de compréhension de la guerre actuelle se trouve dans ce système.
L'an 2000 marque une rupture avec ce système quand émerge la refondation conduite par Laurent Gbagbo. Cette rupture gêne les houphouëtistes internes (l'opposition houphouëtiste) et externes (la France, notamment). Au cœur de la guerre actuelle, il y a la nécessité d'organiser l'houphouëtisme en vue de la reproduction de la dépendance structurelle de la Côte d'Ivoire de la France.