La corne de vache et le microscope. Le vin "nature", entre sciences, croyances et radicalités
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- Nombre de pages234
- FormatePub
- ISBN978-2-348-04254-6
- EAN9782348042546
- Date de parution14/02/2019
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille8 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurLa Découverte
- PréfacierAugustin Berque
Résumé
En quelques décennies s'est constitué un réseau de vignerons nature, conjuguant les apports de la biodynamie et de la microbiologie pour proposer un autre modèle de vitiviniculture. Très implanté en France, ce modèle prétend surtout à une rééducation du goût et ne cesse d'engendrer de nouveaux adeptes, tant du point de vue des professionnels que des consommateurs.
Dans les années 1980, des vignerons en dissidence avec le modèle vitivinicole productiviste et l'utilisation de produits chimiques de synthèse ont transformé leurs pratiques pour devenir des vignerons " nature ".
Très implanté en France, ce réseau ne cesse depuis d'engendrer de nouveaux adeptes. Cette nouvelle paysannerie militante et hétérogène fonde son identité commune sur le respect des sols, du milieu, privilégiant les actions de prévention dans le but de tendre vers une autonomie du végétal et des vins. Chaque étape nécessite un investissement total de ces " vignerons-chercheurs " qui peuvent avoir recours à la biodynamie (compost fait à partir de bouse de vache introduite dans des cornes par exemple) et/ou à la microbiologie (observation des levures indigènes au microscope).
Par-delà les frontières des savoirs renvoyés soit dans les catégories du sensible ou de l'ésotérisme, soit de l'intelligible ou de la raison, ils tissent des liens. Phénomène de société éphémère pour les uns, point de départ vers une redéfinition des façons de faire et de boire du vin pour les autres, les vins " nature " s'invitent dans les débats sur l'écologie et la santé publique. Entre attraction et répulsion, ils provoquent des réactions contrastées, rarement neutres ou pondérées. Partie dans les vignobles de France où se concentrent majoritairement ces vignerons (Anjou, Ardèche, Beaujolais, Jura, Minervois, etc.), Christelle Pineau a cherché à comprendre les motivations profondes de leurs choix radicaux et exigeants qui les conduisent à élaborer ces vins si singuliers et pluriels.
Très implanté en France, ce réseau ne cesse depuis d'engendrer de nouveaux adeptes. Cette nouvelle paysannerie militante et hétérogène fonde son identité commune sur le respect des sols, du milieu, privilégiant les actions de prévention dans le but de tendre vers une autonomie du végétal et des vins. Chaque étape nécessite un investissement total de ces " vignerons-chercheurs " qui peuvent avoir recours à la biodynamie (compost fait à partir de bouse de vache introduite dans des cornes par exemple) et/ou à la microbiologie (observation des levures indigènes au microscope).
Par-delà les frontières des savoirs renvoyés soit dans les catégories du sensible ou de l'ésotérisme, soit de l'intelligible ou de la raison, ils tissent des liens. Phénomène de société éphémère pour les uns, point de départ vers une redéfinition des façons de faire et de boire du vin pour les autres, les vins " nature " s'invitent dans les débats sur l'écologie et la santé publique. Entre attraction et répulsion, ils provoquent des réactions contrastées, rarement neutres ou pondérées. Partie dans les vignobles de France où se concentrent majoritairement ces vignerons (Anjou, Ardèche, Beaujolais, Jura, Minervois, etc.), Christelle Pineau a cherché à comprendre les motivations profondes de leurs choix radicaux et exigeants qui les conduisent à élaborer ces vins si singuliers et pluriels.
En quelques décennies s'est constitué un réseau de vignerons nature, conjuguant les apports de la biodynamie et de la microbiologie pour proposer un autre modèle de vitiviniculture. Très implanté en France, ce modèle prétend surtout à une rééducation du goût et ne cesse d'engendrer de nouveaux adeptes, tant du point de vue des professionnels que des consommateurs.
Dans les années 1980, des vignerons en dissidence avec le modèle vitivinicole productiviste et l'utilisation de produits chimiques de synthèse ont transformé leurs pratiques pour devenir des vignerons " nature ".
Très implanté en France, ce réseau ne cesse depuis d'engendrer de nouveaux adeptes. Cette nouvelle paysannerie militante et hétérogène fonde son identité commune sur le respect des sols, du milieu, privilégiant les actions de prévention dans le but de tendre vers une autonomie du végétal et des vins. Chaque étape nécessite un investissement total de ces " vignerons-chercheurs " qui peuvent avoir recours à la biodynamie (compost fait à partir de bouse de vache introduite dans des cornes par exemple) et/ou à la microbiologie (observation des levures indigènes au microscope).
Par-delà les frontières des savoirs renvoyés soit dans les catégories du sensible ou de l'ésotérisme, soit de l'intelligible ou de la raison, ils tissent des liens. Phénomène de société éphémère pour les uns, point de départ vers une redéfinition des façons de faire et de boire du vin pour les autres, les vins " nature " s'invitent dans les débats sur l'écologie et la santé publique. Entre attraction et répulsion, ils provoquent des réactions contrastées, rarement neutres ou pondérées. Partie dans les vignobles de France où se concentrent majoritairement ces vignerons (Anjou, Ardèche, Beaujolais, Jura, Minervois, etc.), Christelle Pineau a cherché à comprendre les motivations profondes de leurs choix radicaux et exigeants qui les conduisent à élaborer ces vins si singuliers et pluriels.
Très implanté en France, ce réseau ne cesse depuis d'engendrer de nouveaux adeptes. Cette nouvelle paysannerie militante et hétérogène fonde son identité commune sur le respect des sols, du milieu, privilégiant les actions de prévention dans le but de tendre vers une autonomie du végétal et des vins. Chaque étape nécessite un investissement total de ces " vignerons-chercheurs " qui peuvent avoir recours à la biodynamie (compost fait à partir de bouse de vache introduite dans des cornes par exemple) et/ou à la microbiologie (observation des levures indigènes au microscope).
Par-delà les frontières des savoirs renvoyés soit dans les catégories du sensible ou de l'ésotérisme, soit de l'intelligible ou de la raison, ils tissent des liens. Phénomène de société éphémère pour les uns, point de départ vers une redéfinition des façons de faire et de boire du vin pour les autres, les vins " nature " s'invitent dans les débats sur l'écologie et la santé publique. Entre attraction et répulsion, ils provoquent des réactions contrastées, rarement neutres ou pondérées. Partie dans les vignobles de France où se concentrent majoritairement ces vignerons (Anjou, Ardèche, Beaujolais, Jura, Minervois, etc.), Christelle Pineau a cherché à comprendre les motivations profondes de leurs choix radicaux et exigeants qui les conduisent à élaborer ces vins si singuliers et pluriels.






