La conscience de la durée et le concept de temps

Par : Jean Theau, Georges Hahn

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  • Nombre de pages342
  • FormatePub
  • ISBN2-402-21914-9
  • EAN9782402219143
  • Date de parution01/01/1969
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille143 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Priv...

Résumé

L'histoire de la philosophie met en évidence, depuis les premiers penseurs de la Grèce, la liaison intime entre le problème du concept et le problème du temps. Cette liaison est particulièrement éclatante dans la philosophie moderne, depuis Kant et Hegel jusqu'à Bergson, et même, on peut l'avancer sans crainte, jusqu'à l'existentialisme le plus récent et à l'actuel structuralisme. D'où la question qu'on s'est posée ici, dans le prolongement d'un précédent ouvrage : la durée concrète répugne-t-elle, par nature, à se trouver pensée par concepts ? Ou encore, de façon plus précise, le concept de temps a-t-il, par rapport à l'expérience de la durée réelle, une vraie valeur de connaissance ? Pour tenter de résoudre cette question fondamentale mais simple, on a délibérément écarté toute affectation de technicité qui, paraissant rapprocher la philosophie de la science, l'en éloigne au contraire, et la soumet, sous un vêtement d'emprunt, aux éphémères mais intolérantes contraintes du langage et de la mode en vogue.
On a cru suivre ainsi l'exemple de nombreux hommes de science qui ne dédaignent pas de faire appel, lorsqu'ils traitent de questions premières, à l'expérience commune et à la langue courante. D'autant qu'une complication apparente, dans les commencements, ferme l'accès à la complexité véritable, laquelle a toujours du simple pour principe et pour terme : une complication de ce genre est l'inverse en effet de la précision, tandis que la simplicité peut être l'amie de la rigueur.
L'histoire de la philosophie met en évidence, depuis les premiers penseurs de la Grèce, la liaison intime entre le problème du concept et le problème du temps. Cette liaison est particulièrement éclatante dans la philosophie moderne, depuis Kant et Hegel jusqu'à Bergson, et même, on peut l'avancer sans crainte, jusqu'à l'existentialisme le plus récent et à l'actuel structuralisme. D'où la question qu'on s'est posée ici, dans le prolongement d'un précédent ouvrage : la durée concrète répugne-t-elle, par nature, à se trouver pensée par concepts ? Ou encore, de façon plus précise, le concept de temps a-t-il, par rapport à l'expérience de la durée réelle, une vraie valeur de connaissance ? Pour tenter de résoudre cette question fondamentale mais simple, on a délibérément écarté toute affectation de technicité qui, paraissant rapprocher la philosophie de la science, l'en éloigne au contraire, et la soumet, sous un vêtement d'emprunt, aux éphémères mais intolérantes contraintes du langage et de la mode en vogue.
On a cru suivre ainsi l'exemple de nombreux hommes de science qui ne dédaignent pas de faire appel, lorsqu'ils traitent de questions premières, à l'expérience commune et à la langue courante. D'autant qu'une complication apparente, dans les commencements, ferme l'accès à la complexité véritable, laquelle a toujours du simple pour principe et pour terme : une complication de ce genre est l'inverse en effet de la précision, tandis que la simplicité peut être l'amie de la rigueur.