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  • Nombre de pages402
  • FormatePub
  • ISBN978-2-221-14082-6
  • EAN9782221140826
  • Date de parution23/05/2019
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • ÉditeurRobert Laffont
  • TraducteurJean-Pierre Carasso
  • PréfacierWalker Percy

Résumé

Par ce seul livre posthume, John Kennedy Toole gagna une place à part, et une des premières, dans la littérature américaine contemporaine : il reçut le prix Pulitzer en 1981 pour ce roman tumultueux - gargantuesque tragicomédie située dans l'ambiance grouillante des bas quartiers de La Nouvelle-Orléans. Lors de sa publication en France, la même année, l'accueil fut tout aussi enthousiaste, et ce roman-phénomène fit écrire à Jean Clémentin, dans Le Canard enchaîné, les lignes suivantes, toujours d'actualité : " Un ouvrage de génie comme il n'en paraît pas beaucoup par siècle...
Il faudrait des colonnes entières pour détailler les cruautés, les trouvailles, la verve épicolyrique, la puissance de cet ouvrage. Cette audace, son auteur l'a payée au prix fort : déprimé de ne pas trouver d'éditeur, il s'est suicidé en 1969, à trente et un ans. Onze ans après, sa mère, remuant ciel et terre, réussit à trouver une minuscule maison d'édition, en Louisiane... Alors seulement les " grands " éditeurs et l'establishment intellectuel américain le découvrirent et s'en emparèrent, lui donnant, pour faire bonne mesure, le plus grand prix littéraire des États-Unis et ajoutant ainsi, par leur aveuglement premier et leur emballement final, un chapitre très significatif, une démonstration en quelque sorte, à La Conjuration des imbéciles.
"
Par ce seul livre posthume, John Kennedy Toole gagna une place à part, et une des premières, dans la littérature américaine contemporaine : il reçut le prix Pulitzer en 1981 pour ce roman tumultueux - gargantuesque tragicomédie située dans l'ambiance grouillante des bas quartiers de La Nouvelle-Orléans. Lors de sa publication en France, la même année, l'accueil fut tout aussi enthousiaste, et ce roman-phénomène fit écrire à Jean Clémentin, dans Le Canard enchaîné, les lignes suivantes, toujours d'actualité : " Un ouvrage de génie comme il n'en paraît pas beaucoup par siècle...
Il faudrait des colonnes entières pour détailler les cruautés, les trouvailles, la verve épicolyrique, la puissance de cet ouvrage. Cette audace, son auteur l'a payée au prix fort : déprimé de ne pas trouver d'éditeur, il s'est suicidé en 1969, à trente et un ans. Onze ans après, sa mère, remuant ciel et terre, réussit à trouver une minuscule maison d'édition, en Louisiane... Alors seulement les " grands " éditeurs et l'establishment intellectuel américain le découvrirent et s'en emparèrent, lui donnant, pour faire bonne mesure, le plus grand prix littéraire des États-Unis et ajoutant ainsi, par leur aveuglement premier et leur emballement final, un chapitre très significatif, une démonstration en quelque sorte, à La Conjuration des imbéciles.
"

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
alfred e. - 1Decitre Bellecour
5/5
Don Quichotte a vécu à Nouvelle-Orléans aux années 1960
Faites connaissance avec Ignatius J. Reilly, philosophe iconoclaste et réactionnaire perdu à Nouvelle-Orléans à l'éveil de la révolution sexuelle aux années soixante. Dans ce roman absurde et tordant, Toole parvient à se moquer d'une certaine forme d'intellectuel dépourvu du bon sens et d'humilité. Les dérapages innombrables de Reilly sont une source de rires garantie lorsqu'on se sent opprimé par les maîtres-penseurs toujours prêts à nous mettre sur la bonne voie.
Faites connaissance avec Ignatius J. Reilly, philosophe iconoclaste et réactionnaire perdu à Nouvelle-Orléans à l'éveil de la révolution sexuelle aux années soixante. Dans ce roman absurde et tordant, Toole parvient à se moquer d'une certaine forme d'intellectuel dépourvu du bon sens et d'humilité. Les dérapages innombrables de Reilly sont une source de rires garantie lorsqu'on se sent opprimé par les maîtres-penseurs toujours prêts à nous mettre sur la bonne voie.
Arnaud - 2Decitre Annecy
5/5
Ah... Ignatius !
Tout est question de point de vue. Mais en l'occurrence, celui d'Ignatius Reilly ne semble pas partagé par grand monde. Grand théoricien social, il n'est pour ainsi dire presque jamais sorti de chez lui depuis la fin de ses études. Grand et gros bonhomme peu ragoutant, tyran d'intérieur, asocial et imbu de sa personne, Ignatius Reilly craint le vaste monde. Seulement voilà, de petites catastrophes ont parfois des conséquences désastreuses, surtout pour Ignatius qui va se voir dans l'obligation d'affronter la terrible réalité du monde du travail. Mieux vaut lancer la révolution que de se conformer à un monde qui n'est absolument pas fait pour lui ! Mais la révolution d'Ignatius c'est tout un poème. Hilarant !
Tout est question de point de vue. Mais en l'occurrence, celui d'Ignatius Reilly ne semble pas partagé par grand monde. Grand théoricien social, il n'est pour ainsi dire presque jamais sorti de chez lui depuis la fin de ses études. Grand et gros bonhomme peu ragoutant, tyran d'intérieur, asocial et imbu de sa personne, Ignatius Reilly craint le vaste monde. Seulement voilà, de petites catastrophes ont parfois des conséquences désastreuses, surtout pour Ignatius qui va se voir dans l'obligation d'affronter la terrible réalité du monde du travail. Mieux vaut lancer la révolution que de se conformer à un monde qui n'est absolument pas fait pour lui ! Mais la révolution d'Ignatius c'est tout un poème. Hilarant !
  • Drôle
  • Passionnant
  • XXe siècle

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.2/5
sur 32 notes dont 5 avis lecteurs
Une merveille de comique, hilarante et enthousiasmante
Je referme ce roman avec deux regrets : le premier, à l'idée de l'avoir terminé, le second en pensant au destin tragique de son auteur qui nous prive à jamais d'autres merveilles comme celle-ci. Comique de situation, personnages hauts en couleurs, mélange de styles langagiers, tous les ingrédients sont réunis pour un voyage désopilant et hilarant au côté d'Ignatius J.Reilly, énorme personnage, au propre comme au figuré. La perception de l'humour est toujours subjective et propre à chacun mais pour ma part, je me suis littéralement tordue de rire tout au long du roman et j'ai désormais deux envies : le faire découvrir et le relire ! En un mot : savoureux !
Je referme ce roman avec deux regrets : le premier, à l'idée de l'avoir terminé, le second en pensant au destin tragique de son auteur qui nous prive à jamais d'autres merveilles comme celle-ci. Comique de situation, personnages hauts en couleurs, mélange de styles langagiers, tous les ingrédients sont réunis pour un voyage désopilant et hilarant au côté d'Ignatius J.Reilly, énorme personnage, au propre comme au figuré. La perception de l'humour est toujours subjective et propre à chacun mais pour ma part, je me suis littéralement tordue de rire tout au long du roman et j'ai désormais deux envies : le faire découvrir et le relire ! En un mot : savoureux !
  • Drôle
  • Passionnant
  • Ironique
  • XXe siècle
  • Nouvelle-Orléans
  • Ignatius J. Reilly
  • Myrna Minkoff
  • agent Mancuso
  • Mme Reilly
Le génie et l'absurde
L'ironie du sort... Rarement la vie d'un livre et celle de son auteur auront été si étroitement liées par les fils acerbes de cette petite chose pathétique et impalpable que le destin semble parfois trouver si drôle. Ecrit au début des années 60 par l'américain John Kennedy Toole, le livre est rejeté par presque la totalité des éditeurs du pays. Ecrivain raté, vidé et déprimé, l'auteur se suicide en 1969, à l'âge de 32 ans. C'est grâce à l'acharnement de la mère de Toole, persuadée du talent de son rejeton, que le livre est finalement publié en 1980. Le livre connait immédiatement un succès public et critique. Le monde de l'édition, indirectement responsable de la disparition de Toole quelques douze années plus tôt, lui décerne en 1981 le pris Pulitzer. Amusant, non ? La citation de Jonathan Swift mise en exergue du bouquin résonne alors comme une funeste prémonition : « Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui. » Imaginez une sorte de très big Lebowski, fainéant, hypocondriaque, cultivé, réactionnaire et emmerdeur chronique. Dotez-le d'une logique ambigüe toute personnelle, d'un langage aristocratique pédant et vous obtenez Ignatius J. Reilly, antihéros époustouflant d'absurdité. Handicapé par un anneau pylorique récalcitrant, l'immature Ignatius vit aux crochets d'une mère naïve et passe le plus clair de son temps à noircir des cahiers entiers d'une prose maniérée hilarante et vindicative à l'encontre d'une société qui s'enfonce selon lui dans la futilité et la pornographie. Agé de trente ans et forcé de trouver un travail pour la première fois de sa vie, Ignatius devra affronter un univers hostile avec lequel il n'a rien en commun. Il en profitera pour tenter de « libérer le monde des quasi mongoliens et des dégénérés qui le peuplent. » Lire la Conjuration des Imbécile est un devoir, un devoir de mémoire, un hommage qu'il faut rendre à John Kennedy Toole, génie ignoré de son vivant, pour cette œuvre dense et drolatique. Car plus qu'une critique amère de l'Amérique des sixties, les pérégrinations d'Ignatius Reilly - être égocentrique et paranoïaque, fou incompris (comme son auteur), idiot parmi les imbéciles - font avant tout de ce pavé, un des livres les plus drôles de toute la littérature américaine.
L'ironie du sort... Rarement la vie d'un livre et celle de son auteur auront été si étroitement liées par les fils acerbes de cette petite chose pathétique et impalpable que le destin semble parfois trouver si drôle. Ecrit au début des années 60 par l'américain John Kennedy Toole, le livre est rejeté par presque la totalité des éditeurs du pays. Ecrivain raté, vidé et déprimé, l'auteur se suicide en 1969, à l'âge de 32 ans. C'est grâce à l'acharnement de la mère de Toole, persuadée du talent de son rejeton, que le livre est finalement publié en 1980. Le livre connait immédiatement un succès public et critique. Le monde de l'édition, indirectement responsable de la disparition de Toole quelques douze années plus tôt, lui décerne en 1981 le pris Pulitzer. Amusant, non ? La citation de Jonathan Swift mise en exergue du bouquin résonne alors comme une funeste prémonition : « Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui. » Imaginez une sorte de très big Lebowski, fainéant, hypocondriaque, cultivé, réactionnaire et emmerdeur chronique. Dotez-le d'une logique ambigüe toute personnelle, d'un langage aristocratique pédant et vous obtenez Ignatius J. Reilly, antihéros époustouflant d'absurdité. Handicapé par un anneau pylorique récalcitrant, l'immature Ignatius vit aux crochets d'une mère naïve et passe le plus clair de son temps à noircir des cahiers entiers d'une prose maniérée hilarante et vindicative à l'encontre d'une société qui s'enfonce selon lui dans la futilité et la pornographie. Agé de trente ans et forcé de trouver un travail pour la première fois de sa vie, Ignatius devra affronter un univers hostile avec lequel il n'a rien en commun. Il en profitera pour tenter de « libérer le monde des quasi mongoliens et des dégénérés qui le peuplent. » Lire la Conjuration des Imbécile est un devoir, un devoir de mémoire, un hommage qu'il faut rendre à John Kennedy Toole, génie ignoré de son vivant, pour cette œuvre dense et drolatique. Car plus qu'une critique amère de l'Amérique des sixties, les pérégrinations d'Ignatius Reilly - être égocentrique et paranoïaque, fou incompris (comme son auteur), idiot parmi les imbéciles - font avant tout de ce pavé, un des livres les plus drôles de toute la littérature américaine.
  • Drôle
  • Eblouissant
  • Etats-Unis
  • Ignatus
Tout est question de point de vue. Mais en l'occurrence, celui d'Ignatius Reilly ne semble pas partagé par grand monde. Grand théoricien social, il n'est pour ainsi dire presque jamais sorti de chez lui depuis la fin de ses études. Grand et gros bonhomme peu ragoutant, tyran d'intérieur, associal et imbu de sa personne, Ignatius Reilly craint le vaste monde. Seulement voilà, de petites catastrophes ont parfois des conséquences désastreuses, surtout pour Ignatius qui va se voir dans l'obligation d'affronter la terrible réalité du monde du travail. Mieux vaut lancer la révolution que de se conformer à un monde qui n'est absolument pas fait pour lui ! Mais la révolution d'Ignatius c'est tout un poème. Hilarant !
Tout est question de point de vue. Mais en l'occurrence, celui d'Ignatius Reilly ne semble pas partagé par grand monde. Grand théoricien social, il n'est pour ainsi dire presque jamais sorti de chez lui depuis la fin de ses études. Grand et gros bonhomme peu ragoutant, tyran d'intérieur, associal et imbu de sa personne, Ignatius Reilly craint le vaste monde. Seulement voilà, de petites catastrophes ont parfois des conséquences désastreuses, surtout pour Ignatius qui va se voir dans l'obligation d'affronter la terrible réalité du monde du travail. Mieux vaut lancer la révolution que de se conformer à un monde qui n'est absolument pas fait pour lui ! Mais la révolution d'Ignatius c'est tout un poème. Hilarant !