La concurrence mémorielle
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- Nombre de pages256
- FormatePub
- ISBN978-2-200-27630-0
- EAN9782200276300
- Date de parution02/11/2011
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille528 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurArmand Colin
Résumé
« Ce que personne ne sait et qui ne laisse pas de trace n'existe pas » expliquait Italo Svevo. Si chez certains le temps suffit pour qu'un événement tombe dans l'oubli et qu'on vienne à penser qu'il n'a jamais existé. Pour d'autres, au contraire, le souvenir est resté vivace, entretenu par un groupe ou une communauté d'individus, souvent organisés en associations, et prêts à tout pour faire connaître et reconnaître un massacre, un attentat, un génocide, une catastrophe naturelle.
Confrontés les uns aux autres, ces souvenirs suscitent parfois une compétition malheureuse, parfois volontaire, souvent inconsciente, qui s'alimente d'un univers sur-médiatisé où les images récentes et plus anciennes se multiplient et se télescopent. La concurrence des mémoires défie les imaginaires nationaux et remet en question le droit des États à dicter ce qui leur semble bon pour la Nation. Souvent considérée comme un effet secondaire lié à des problèmes plus fondamentaux, la concurrence mémorielle est en réalité un enjeu structurant et déterminant pour la cohésion sociale de nos sociétés.
Confrontés les uns aux autres, ces souvenirs suscitent parfois une compétition malheureuse, parfois volontaire, souvent inconsciente, qui s'alimente d'un univers sur-médiatisé où les images récentes et plus anciennes se multiplient et se télescopent. La concurrence des mémoires défie les imaginaires nationaux et remet en question le droit des États à dicter ce qui leur semble bon pour la Nation. Souvent considérée comme un effet secondaire lié à des problèmes plus fondamentaux, la concurrence mémorielle est en réalité un enjeu structurant et déterminant pour la cohésion sociale de nos sociétés.
« Ce que personne ne sait et qui ne laisse pas de trace n'existe pas » expliquait Italo Svevo. Si chez certains le temps suffit pour qu'un événement tombe dans l'oubli et qu'on vienne à penser qu'il n'a jamais existé. Pour d'autres, au contraire, le souvenir est resté vivace, entretenu par un groupe ou une communauté d'individus, souvent organisés en associations, et prêts à tout pour faire connaître et reconnaître un massacre, un attentat, un génocide, une catastrophe naturelle.
Confrontés les uns aux autres, ces souvenirs suscitent parfois une compétition malheureuse, parfois volontaire, souvent inconsciente, qui s'alimente d'un univers sur-médiatisé où les images récentes et plus anciennes se multiplient et se télescopent. La concurrence des mémoires défie les imaginaires nationaux et remet en question le droit des États à dicter ce qui leur semble bon pour la Nation. Souvent considérée comme un effet secondaire lié à des problèmes plus fondamentaux, la concurrence mémorielle est en réalité un enjeu structurant et déterminant pour la cohésion sociale de nos sociétés.
Confrontés les uns aux autres, ces souvenirs suscitent parfois une compétition malheureuse, parfois volontaire, souvent inconsciente, qui s'alimente d'un univers sur-médiatisé où les images récentes et plus anciennes se multiplient et se télescopent. La concurrence des mémoires défie les imaginaires nationaux et remet en question le droit des États à dicter ce qui leur semble bon pour la Nation. Souvent considérée comme un effet secondaire lié à des problèmes plus fondamentaux, la concurrence mémorielle est en réalité un enjeu structurant et déterminant pour la cohésion sociale de nos sociétés.