La comédie urbaine. Ou La cité sans classes
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- Nombre de pages362
- FormatePub
- ISBN2-348-03199-X
- EAN9782348031991
- Date de parution01/01/1978
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille96 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurLa Découverte (réédition numériq...
Résumé
Quel enjeu recouvre la priorité accordée depuis quelques années par les instances officielles à l'amélioration du « cadre de vie », à l'aménagement « qualitatif » de l'espace urbain, à la restauration de la « démocratie locale » et à la promotion de l'« autogestion du quotidien » ? Quelle visée stratégique guide cette Nouvelle Politique Urbaine « libérale avancée » dont les innovations spatiales et institutionnelles s'inspirent très largement de la thématique « contestataire » qui mobilisa jadis les militants du « droit à la ville » ? La scène politique traditionnelle connaît la désaffection du public.
La représentation parlementaire ou partisane ne fait plus recette. Pour remédier à cette crise des mécanismes de délégation de pouvoir - dont témoigne la multiplication des mouvements de lutte extra-institutionnels -, les dirigeants bourgeois en sont venus à proposer une nouvelle mise en scène des rapports sociaux prenant la ville pour théâtre et où le « citadin » sera le personnage principal. La « Cité sans classe », en effet, n'est autre que ce lieu mythique où, par le biais d'un changement de décor approprié et grâce à la programmation d'un répertoire excluant toute référence à la division capitaliste du travail, exploiteurs et exploités se transmueront en « habitants » qui ouvreront en commun à l'essor d'une société « urbaine » réconciliée.
Pour démonter ce dispositif destiné, sous couvert de « participation », à associer les couches populaires à leur propre mise en condition, les auteurs ont adopté le ton de la dérision, particulièrement indiqué pour rendre compte de ce nouveau mode de domination qu'est la « comédie urbaine ».
La représentation parlementaire ou partisane ne fait plus recette. Pour remédier à cette crise des mécanismes de délégation de pouvoir - dont témoigne la multiplication des mouvements de lutte extra-institutionnels -, les dirigeants bourgeois en sont venus à proposer une nouvelle mise en scène des rapports sociaux prenant la ville pour théâtre et où le « citadin » sera le personnage principal. La « Cité sans classe », en effet, n'est autre que ce lieu mythique où, par le biais d'un changement de décor approprié et grâce à la programmation d'un répertoire excluant toute référence à la division capitaliste du travail, exploiteurs et exploités se transmueront en « habitants » qui ouvreront en commun à l'essor d'une société « urbaine » réconciliée.
Pour démonter ce dispositif destiné, sous couvert de « participation », à associer les couches populaires à leur propre mise en condition, les auteurs ont adopté le ton de la dérision, particulièrement indiqué pour rendre compte de ce nouveau mode de domination qu'est la « comédie urbaine ».
Quel enjeu recouvre la priorité accordée depuis quelques années par les instances officielles à l'amélioration du « cadre de vie », à l'aménagement « qualitatif » de l'espace urbain, à la restauration de la « démocratie locale » et à la promotion de l'« autogestion du quotidien » ? Quelle visée stratégique guide cette Nouvelle Politique Urbaine « libérale avancée » dont les innovations spatiales et institutionnelles s'inspirent très largement de la thématique « contestataire » qui mobilisa jadis les militants du « droit à la ville » ? La scène politique traditionnelle connaît la désaffection du public.
La représentation parlementaire ou partisane ne fait plus recette. Pour remédier à cette crise des mécanismes de délégation de pouvoir - dont témoigne la multiplication des mouvements de lutte extra-institutionnels -, les dirigeants bourgeois en sont venus à proposer une nouvelle mise en scène des rapports sociaux prenant la ville pour théâtre et où le « citadin » sera le personnage principal. La « Cité sans classe », en effet, n'est autre que ce lieu mythique où, par le biais d'un changement de décor approprié et grâce à la programmation d'un répertoire excluant toute référence à la division capitaliste du travail, exploiteurs et exploités se transmueront en « habitants » qui ouvreront en commun à l'essor d'une société « urbaine » réconciliée.
Pour démonter ce dispositif destiné, sous couvert de « participation », à associer les couches populaires à leur propre mise en condition, les auteurs ont adopté le ton de la dérision, particulièrement indiqué pour rendre compte de ce nouveau mode de domination qu'est la « comédie urbaine ».
La représentation parlementaire ou partisane ne fait plus recette. Pour remédier à cette crise des mécanismes de délégation de pouvoir - dont témoigne la multiplication des mouvements de lutte extra-institutionnels -, les dirigeants bourgeois en sont venus à proposer une nouvelle mise en scène des rapports sociaux prenant la ville pour théâtre et où le « citadin » sera le personnage principal. La « Cité sans classe », en effet, n'est autre que ce lieu mythique où, par le biais d'un changement de décor approprié et grâce à la programmation d'un répertoire excluant toute référence à la division capitaliste du travail, exploiteurs et exploités se transmueront en « habitants » qui ouvreront en commun à l'essor d'une société « urbaine » réconciliée.
Pour démonter ce dispositif destiné, sous couvert de « participation », à associer les couches populaires à leur propre mise en condition, les auteurs ont adopté le ton de la dérision, particulièrement indiqué pour rendre compte de ce nouveau mode de domination qu'est la « comédie urbaine ».