La CIA et la torture

Par : John R. MacArthur, Scott Horton

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  • Nombre de pages412
  • FormatePub
  • ISBN978-2-35204-422-2
  • EAN9782352044222
  • Date de parution04/02/2015
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • ÉditeurLes Arènes
  • TraducteurMaxime Berrée
  • TraducteurLaurent Bury

Résumé

Après les attentats du 11 Septembre, l'administration Bush déclare une guerre totale au terrorisme, par tous les moyens. Au cour du dispositif : la CIA qui s'arroge des pouvoirs encore inconnus, même au plus fort de la guerre froide. Dotée de moyens importants, s'estimant au-dessus des obligations légales et bénéficiant d'une tradition de secret, la CIA capture, séquestre et torture des suspects, au nom de la recherche d'informations.
Toutes les dérogations à la loi commune sont permises : geôles secrètes dans des pays étrangers, tortures sophistiquées élaborées par des psychologues / consultants de la CIA, qui gagnent au passage des millions de dollars, etc. Au Sénat américain, la commission sur le renseignement décide en 2009 d'enquêter sur les méthodes de détention et d'interrogatoire de la CIA. Après des mois de lutte d'influence au sein de l'administration Obama pour déclassifier le rapport, les États-Unis annoncent sa publication le 9 décembre 2014.
Il révèle que 119 détenus ont été capturés et séquestrés dans des sites dits " noirs " - la Thaïlande, l'Afghanistan, la Roumanie, la Pologne et la Lituanie - entre 2002 et 2008. La commission accuse l'agence d'avoir soumis 39 détenus à des techniques d'interrogatoire plus poussées, parfois non approuvées par l'exécutif. Au moins 26 hommes ont été détenus dans les centres de détention secrets alors qu'ils ne posaient pas de réelle menace.
L'un d'entre eux est mort en détention. L'une de ces geôles secrètes est qualifiée de " donjon ". C'est ce rapport qui est présenté intégralement aux lecteurs français dans le livre. Il enferme le pire et le meilleur des USA : le pire ce sont la torture et les criminels de bureau, le meilleur les moyens d'enquêtes dévolus aux parlementaires et la publication du rapport. Aucun pays - et notamment la France hier en Algérie et aujourd'hui en Afrique - , ne peut se dire à l'abri de tels agissements de la part de services disposant de pouvoirs immenses et sans contrôle et menant des objectifs louables, mais potentiellement contraires aux valeurs démocratiques.
Après les attentats du 11 Septembre, l'administration Bush déclare une guerre totale au terrorisme, par tous les moyens. Au cour du dispositif : la CIA qui s'arroge des pouvoirs encore inconnus, même au plus fort de la guerre froide. Dotée de moyens importants, s'estimant au-dessus des obligations légales et bénéficiant d'une tradition de secret, la CIA capture, séquestre et torture des suspects, au nom de la recherche d'informations.
Toutes les dérogations à la loi commune sont permises : geôles secrètes dans des pays étrangers, tortures sophistiquées élaborées par des psychologues / consultants de la CIA, qui gagnent au passage des millions de dollars, etc. Au Sénat américain, la commission sur le renseignement décide en 2009 d'enquêter sur les méthodes de détention et d'interrogatoire de la CIA. Après des mois de lutte d'influence au sein de l'administration Obama pour déclassifier le rapport, les États-Unis annoncent sa publication le 9 décembre 2014.
Il révèle que 119 détenus ont été capturés et séquestrés dans des sites dits " noirs " - la Thaïlande, l'Afghanistan, la Roumanie, la Pologne et la Lituanie - entre 2002 et 2008. La commission accuse l'agence d'avoir soumis 39 détenus à des techniques d'interrogatoire plus poussées, parfois non approuvées par l'exécutif. Au moins 26 hommes ont été détenus dans les centres de détention secrets alors qu'ils ne posaient pas de réelle menace.
L'un d'entre eux est mort en détention. L'une de ces geôles secrètes est qualifiée de " donjon ". C'est ce rapport qui est présenté intégralement aux lecteurs français dans le livre. Il enferme le pire et le meilleur des USA : le pire ce sont la torture et les criminels de bureau, le meilleur les moyens d'enquêtes dévolus aux parlementaires et la publication du rapport. Aucun pays - et notamment la France hier en Algérie et aujourd'hui en Afrique - , ne peut se dire à l'abri de tels agissements de la part de services disposant de pouvoirs immenses et sans contrôle et menant des objectifs louables, mais potentiellement contraires aux valeurs démocratiques.