La chute de Jacques Coeur. Une affaire d'Etat au XVe siècle
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- Nombre de pages214
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-20413-3
- EAN9782296204133
- Date de parution01/09/2008
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille5 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Alors que la Guerre de Cent ans s'achevait et que Charles VII procédait à une vaste opération de remise en ordre du Royaume, il apparut de plus en plus évident que la prodigieuse réussite de Jacques Cœur était entachée de pratiques illicites. Ces abus le concernaient tant dans l'exercice d'offices et de commissions confiés par le Roi (Argentier de l'Hôtel Royal, visiteur général des gabelles, chargé de la levée d'impositions), que dans la conduite de ses multiples affaires en France et dans l'espace méditerranéen.
Il fut arrêté le 31 juillet 1451 au château de Taillebourg. Ouverte sous le prétexte d'avoir fait empoisonner Agnès Sorel, l'instruction de son procès dura deux ans. Dans le cadre de la justice retenue, elle fut l'œuvre de commissaires royaux appliquant toute la rigueur de la procédure inquisitoire. Le 24 mai 1453, Jacques Cœur fut condamné pour crime de lèse-majesté à la peine capitale, commuée en bannissement, ainsi qu'à la confiscation générale de ses biens, dont la vente aux enchères confiée aux soins du procureur général Jean Dauvet, devait lui permettre de satisfaire au paiement d'une énorme pénalité de 400 000 écus.
La peine infamante de l'amende honorable était par ailleurs infligée à l'Argentier, qui ne survécut que trois ans et demi à cette condamnation. Réfugié à Rome auprès du Pape après son évasion du château de Poitiers, il se joignit à une expédition pontificale contre les Turcs et mourut le 25 novembre 1456 dans l'île génoise de Chio. Fondée sur des documents authentiques retrouvés grâce à une patiente exploration des fonds d'archives, cette étude s'attache à montrer comment cette véritable affaire d'État fut gérée de près par le Roi, quels furent tout au long de ce procès d'exception les ennemis acharnés à la perte d'un parvenu devenu trop puissant, à la fois coupable et victime de sa propre démesure.
Il fut arrêté le 31 juillet 1451 au château de Taillebourg. Ouverte sous le prétexte d'avoir fait empoisonner Agnès Sorel, l'instruction de son procès dura deux ans. Dans le cadre de la justice retenue, elle fut l'œuvre de commissaires royaux appliquant toute la rigueur de la procédure inquisitoire. Le 24 mai 1453, Jacques Cœur fut condamné pour crime de lèse-majesté à la peine capitale, commuée en bannissement, ainsi qu'à la confiscation générale de ses biens, dont la vente aux enchères confiée aux soins du procureur général Jean Dauvet, devait lui permettre de satisfaire au paiement d'une énorme pénalité de 400 000 écus.
La peine infamante de l'amende honorable était par ailleurs infligée à l'Argentier, qui ne survécut que trois ans et demi à cette condamnation. Réfugié à Rome auprès du Pape après son évasion du château de Poitiers, il se joignit à une expédition pontificale contre les Turcs et mourut le 25 novembre 1456 dans l'île génoise de Chio. Fondée sur des documents authentiques retrouvés grâce à une patiente exploration des fonds d'archives, cette étude s'attache à montrer comment cette véritable affaire d'État fut gérée de près par le Roi, quels furent tout au long de ce procès d'exception les ennemis acharnés à la perte d'un parvenu devenu trop puissant, à la fois coupable et victime de sa propre démesure.
Alors que la Guerre de Cent ans s'achevait et que Charles VII procédait à une vaste opération de remise en ordre du Royaume, il apparut de plus en plus évident que la prodigieuse réussite de Jacques Cœur était entachée de pratiques illicites. Ces abus le concernaient tant dans l'exercice d'offices et de commissions confiés par le Roi (Argentier de l'Hôtel Royal, visiteur général des gabelles, chargé de la levée d'impositions), que dans la conduite de ses multiples affaires en France et dans l'espace méditerranéen.
Il fut arrêté le 31 juillet 1451 au château de Taillebourg. Ouverte sous le prétexte d'avoir fait empoisonner Agnès Sorel, l'instruction de son procès dura deux ans. Dans le cadre de la justice retenue, elle fut l'œuvre de commissaires royaux appliquant toute la rigueur de la procédure inquisitoire. Le 24 mai 1453, Jacques Cœur fut condamné pour crime de lèse-majesté à la peine capitale, commuée en bannissement, ainsi qu'à la confiscation générale de ses biens, dont la vente aux enchères confiée aux soins du procureur général Jean Dauvet, devait lui permettre de satisfaire au paiement d'une énorme pénalité de 400 000 écus.
La peine infamante de l'amende honorable était par ailleurs infligée à l'Argentier, qui ne survécut que trois ans et demi à cette condamnation. Réfugié à Rome auprès du Pape après son évasion du château de Poitiers, il se joignit à une expédition pontificale contre les Turcs et mourut le 25 novembre 1456 dans l'île génoise de Chio. Fondée sur des documents authentiques retrouvés grâce à une patiente exploration des fonds d'archives, cette étude s'attache à montrer comment cette véritable affaire d'État fut gérée de près par le Roi, quels furent tout au long de ce procès d'exception les ennemis acharnés à la perte d'un parvenu devenu trop puissant, à la fois coupable et victime de sa propre démesure.
Il fut arrêté le 31 juillet 1451 au château de Taillebourg. Ouverte sous le prétexte d'avoir fait empoisonner Agnès Sorel, l'instruction de son procès dura deux ans. Dans le cadre de la justice retenue, elle fut l'œuvre de commissaires royaux appliquant toute la rigueur de la procédure inquisitoire. Le 24 mai 1453, Jacques Cœur fut condamné pour crime de lèse-majesté à la peine capitale, commuée en bannissement, ainsi qu'à la confiscation générale de ses biens, dont la vente aux enchères confiée aux soins du procureur général Jean Dauvet, devait lui permettre de satisfaire au paiement d'une énorme pénalité de 400 000 écus.
La peine infamante de l'amende honorable était par ailleurs infligée à l'Argentier, qui ne survécut que trois ans et demi à cette condamnation. Réfugié à Rome auprès du Pape après son évasion du château de Poitiers, il se joignit à une expédition pontificale contre les Turcs et mourut le 25 novembre 1456 dans l'île génoise de Chio. Fondée sur des documents authentiques retrouvés grâce à une patiente exploration des fonds d'archives, cette étude s'attache à montrer comment cette véritable affaire d'État fut gérée de près par le Roi, quels furent tout au long de ce procès d'exception les ennemis acharnés à la perte d'un parvenu devenu trop puissant, à la fois coupable et victime de sa propre démesure.