La chefferie "traditionnelle" dans les sociétés de la grande zone forestière du Sud-Cameroun (1850-2010)

Par : K. Robert Kpwang

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  • Nombre de pages490
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-45939-7
  • EAN9782296459397
  • Date de parution01/04/2011
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille6 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierValentin Nga Ndongo

Résumé

Le projet de livres sur la chefferie " traditionnelle " obéissait à la volonté de l'auteur d'apporter sa contribution à la connaissance de l'un des pans de l'histoire politique et sociale du Cameroun moderne. En faisant appel à d'autres contributions, il a voulu élargir le champ des analyses et arriver à une compréhension plus étoffée de cette institution qu'est la chefferie dans les sociétés bantoues de la grande zone forestière du Sud-Cameroun et son évolution de l'implantation de l'administration coloniale du 2e Reich à la fin du XIXe siècle à nos jours.
À travers cet ouvrage, l'auteur apporte un éclairage nouveau sur le sort réservé aux vrais détenteurs de l'autorité traditionnelle dans cette partie du Cameroun. Connus sous des terminologies diverses (Mintôl, Mbombog, Lam-Lam, Ci), ils furent remplacés par les chefs administratifs hiérarchisés (chefs de cantons et chefs de groupements). Élus du nouvel ordre colonial, ces derniers furent placés à la tête des unités de commandement indigènes créées spécialement pour eux dans la seule optique d'aider les colonisateurs européens à accomplir leur triple mission de domination politique, d'exploitation économique et d'aliénation culturelle des peuples de cette partie du continent africain.
En mettant en relief le caractère a-traditionnel de ce qu'il appelle " roitelets nègres " ou encore " enfants chéris de l'ordre colonial ", et les multiples avantages que leur apporta la collaboration avec les administrateurs venus de l'Hexagone, l'auteur et son équipe apportent des réponses aux multiples questions concernant la nature et la crédibilité de cette institution appelée " chefferie " et abusivement qualifiée de " traditionnelle " dans le Sud-Cameroun forestier.
Le projet de livres sur la chefferie " traditionnelle " obéissait à la volonté de l'auteur d'apporter sa contribution à la connaissance de l'un des pans de l'histoire politique et sociale du Cameroun moderne. En faisant appel à d'autres contributions, il a voulu élargir le champ des analyses et arriver à une compréhension plus étoffée de cette institution qu'est la chefferie dans les sociétés bantoues de la grande zone forestière du Sud-Cameroun et son évolution de l'implantation de l'administration coloniale du 2e Reich à la fin du XIXe siècle à nos jours.
À travers cet ouvrage, l'auteur apporte un éclairage nouveau sur le sort réservé aux vrais détenteurs de l'autorité traditionnelle dans cette partie du Cameroun. Connus sous des terminologies diverses (Mintôl, Mbombog, Lam-Lam, Ci), ils furent remplacés par les chefs administratifs hiérarchisés (chefs de cantons et chefs de groupements). Élus du nouvel ordre colonial, ces derniers furent placés à la tête des unités de commandement indigènes créées spécialement pour eux dans la seule optique d'aider les colonisateurs européens à accomplir leur triple mission de domination politique, d'exploitation économique et d'aliénation culturelle des peuples de cette partie du continent africain.
En mettant en relief le caractère a-traditionnel de ce qu'il appelle " roitelets nègres " ou encore " enfants chéris de l'ordre colonial ", et les multiples avantages que leur apporta la collaboration avec les administrateurs venus de l'Hexagone, l'auteur et son équipe apportent des réponses aux multiples questions concernant la nature et la crédibilité de cette institution appelée " chefferie " et abusivement qualifiée de " traditionnelle " dans le Sud-Cameroun forestier.