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  • Nombre de pages144
  • FormatePub
  • ISBN978-2-8180-0261-2
  • EAN9782818002612
  • Date de parution19/11/2012
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille973 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurP.O.L
  • Commentateur (texte)Marianne Hubac

Résumé

« Quelques missions ponctuelles pour des travaux routiniers d'entretien, mais surtout, une fois par an, à l'arrêt de tranche, les grandes manouvres, le raz-de-marée humain. De partout, de toutes les frontières de l'hexagone, et même des pays limitrophes, de Belgique, de Suisse ou d'Espagne, les ouvriers affluent. Comme à rebours de la propagation d'une onde, ils avancent. Par cercles concentriques de diamètre décroissant.
Le premier cercle, le deuxième cercle... Le dernier cercle. Derrière les grilles et l'enceinte en béton du bâtiment réacteur, le point P à atteindre, rendu inaccessible pour des raisons de sécurité, dans la pratique un contrat de travail suffit. Ce contrat, Loïc l'a décroché par l'ANPE de Lorient, et je n'ai pas tardé à le suivre. »
« Quelques missions ponctuelles pour des travaux routiniers d'entretien, mais surtout, une fois par an, à l'arrêt de tranche, les grandes manouvres, le raz-de-marée humain. De partout, de toutes les frontières de l'hexagone, et même des pays limitrophes, de Belgique, de Suisse ou d'Espagne, les ouvriers affluent. Comme à rebours de la propagation d'une onde, ils avancent. Par cercles concentriques de diamètre décroissant.
Le premier cercle, le deuxième cercle... Le dernier cercle. Derrière les grilles et l'enceinte en béton du bâtiment réacteur, le point P à atteindre, rendu inaccessible pour des raisons de sécurité, dans la pratique un contrat de travail suffit. Ce contrat, Loïc l'a décroché par l'ANPE de Lorient, et je n'ai pas tardé à le suivre. »

Avis libraires
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1 Coup de cœur
de nos libraires
La centrale
Rapprochez un processus à un métabolisme, un destin à une source d'énergie. S'attachant à la question humaine, elle va dédoubler notre vision au coeur du processus en rapprochant comme on le fait pour ce procédé, la masse et l'énergie, l'individuel et le collectif, la question ressource et la question humaine. Une centrale, si familière aujourd'hui et presque un monument, serait en effet à y regarder de plus près un être vivant qui pour entretenir le coeur de son activité serait aussi le point de jonction de trajectoires nomades, attirées encore par cet eldorado vieillissant. Les électrons libres ou saisonniers du nucléaire, embauchés pour la tâche peuvent sans doute permettre une lecture de plus près, une lecture à proportion de nos peurs enfouies, non formulées et d'une crainte diffuse et silencieuse que l'on entretient avec ce lieu et du risque qu'il contient. A s'approcher de ce job, de cet établi industriel si particulier, on pourrait approcher en effet, de plus près une responsabilité collective et individuelle. On pourrait à nouveau évaluer un poids, un coût humain, vingt millisieverts : une dose, mais ceci est encore pour vous du chinois. Ne rendre qu'un seul témoignage ne produirait qu'un documentaire, mais décrire une fraternité, une camaraderie, un "compagnonage" d'un nouveau genre, un risque partagé amène des engagements humains avec une tournure d'esprit, un séquençage, une habilitation, des risques propres et une division du travail et des responsabilités. La "chair à neutrons", la "viande à rem" est finalement de moins en moins chère, mais c'est tout un parcours et un contexte qui nous amènent aujourd'hui dans cet échange de noyaux durs et de coeurs de centrales. Entrez, il n'y a rien à cacher et l'on peut toujours "freiner", tout arrêter, controler, tout est mesuré, identifié, pesé à proportions. Vous pourrez aussi trouver dans cette lecture votre rôle, votre place exacte, la conscience des risques et une connaissance vite acquise des gestes techniques vous assureront une bonne mise en orbite, une lecture blanche, silencieuse. L'immersion est complète et les couleurs du nucléaire si surréelles. Ce qui est en balance dans cette lecture, c'est sans doute une appréhension du nucléaire, une littérature de l'après Tchernobyl , une lecture d'après les trente glorieuses d'un choix difficile à évaluer, à mesurer; la lecture d'un risque qui court, d'une relation ambiguë, presque une union forcée entre eux et le nucléaire, et nous et le nucléaire. La lecture d'un "front calme" où sédentaire et nomade, l'homme libre et l'ingénieur, alimentent la grosse machine qu'on peut lire avec et sans ironie à laquelle l'homme se mesure encore. Une union dans laquelle l'irreversible, l'approche a une tout autre mesure ne connaissant ni béton, ni frontière, ni seconde chance. Une expérience individuelle et collective d'un "mariage" qui se fissure au premier point de rupture.
Rapprochez un processus à un métabolisme, un destin à une source d'énergie. S'attachant à la question humaine, elle va dédoubler notre vision au coeur du processus en rapprochant comme on le fait pour ce procédé, la masse et l'énergie, l'individuel et le collectif, la question ressource et la question humaine. Une centrale, si familière aujourd'hui et presque un monument, serait en effet à y regarder de plus près un être vivant qui pour entretenir le coeur de son activité serait aussi le point de jonction de trajectoires nomades, attirées encore par cet eldorado vieillissant. Les électrons libres ou saisonniers du nucléaire, embauchés pour la tâche peuvent sans doute permettre une lecture de plus près, une lecture à proportion de nos peurs enfouies, non formulées et d'une crainte diffuse et silencieuse que l'on entretient avec ce lieu et du risque qu'il contient. A s'approcher de ce job, de cet établi industriel si particulier, on pourrait approcher en effet, de plus près une responsabilité collective et individuelle. On pourrait à nouveau évaluer un poids, un coût humain, vingt millisieverts : une dose, mais ceci est encore pour vous du chinois. Ne rendre qu'un seul témoignage ne produirait qu'un documentaire, mais décrire une fraternité, une camaraderie, un "compagnonage" d'un nouveau genre, un risque partagé amène des engagements humains avec une tournure d'esprit, un séquençage, une habilitation, des risques propres et une division du travail et des responsabilités. La "chair à neutrons", la "viande à rem" est finalement de moins en moins chère, mais c'est tout un parcours et un contexte qui nous amènent aujourd'hui dans cet échange de noyaux durs et de coeurs de centrales. Entrez, il n'y a rien à cacher et l'on peut toujours "freiner", tout arrêter, controler, tout est mesuré, identifié, pesé à proportions. Vous pourrez aussi trouver dans cette lecture votre rôle, votre place exacte, la conscience des risques et une connaissance vite acquise des gestes techniques vous assureront une bonne mise en orbite, une lecture blanche, silencieuse. L'immersion est complète et les couleurs du nucléaire si surréelles. Ce qui est en balance dans cette lecture, c'est sans doute une appréhension du nucléaire, une littérature de l'après Tchernobyl , une lecture d'après les trente glorieuses d'un choix difficile à évaluer, à mesurer; la lecture d'un risque qui court, d'une relation ambiguë, presque une union forcée entre eux et le nucléaire, et nous et le nucléaire. La lecture d'un "front calme" où sédentaire et nomade, l'homme libre et l'ingénieur, alimentent la grosse machine qu'on peut lire avec et sans ironie à laquelle l'homme se mesure encore. Une union dans laquelle l'irreversible, l'approche a une tout autre mesure ne connaissant ni béton, ni frontière, ni seconde chance. Une expérience individuelle et collective d'un "mariage" qui se fissure au premier point de rupture.
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  • tchernobyl
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Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2.8/5
sur 11 notes dont 1 avis lecteur
Esclavagisme des temps moderne
Un homme travaille à l’entretien des centrales nucléaires. Un métier instable, dangereux, où une trop forte irradiation peut signifier six mois de chômage. Le sujet est pour le moins inhabituel. J’ai apprécié l’aspect documentaire du livre, notamment la récapitulation de la catastrophe de Tchernobyl ; par contre, je cherche toujours l’intérêt littéraire.
Un homme travaille à l’entretien des centrales nucléaires. Un métier instable, dangereux, où une trop forte irradiation peut signifier six mois de chômage. Le sujet est pour le moins inhabituel. J’ai apprécié l’aspect documentaire du livre, notamment la récapitulation de la catastrophe de Tchernobyl ; par contre, je cherche toujours l’intérêt littéraire.
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