La cause des armes au Mozambique
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- Nombre de pages264
- FormatePub
- ISBN2-8111-2251-6
- EAN9782811122515
- Date de parution18/06/1990
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille4 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurKarthala
Résumé
Lorsque la RENAMO (Résistance nationale mozambicaine) effectue ses premières opérations de gurilla sur le territoire mozambicain, en 1977, elle n'est qu'un groupe mercenaire à la disposition de la bourgeaoisie coloniale rhodésienne. Une dizaine d'année plus tard, si elle bénéficie encore de soutiens logistiques et financiers extérieurs décisifs (Afrique du Sud), elle a changé de nature : la RENAMO est devenue un corps social armé profondément enkysté dans le tissu social mozambicain en zone rurale.
Dénué de projet politique, ce "corps militaire" est néanmoins parvenu à soustraire une partie de populations rurales au contrôle de l'Etat, à les dresser contre lui, puis à se reproduire et à se développer au sein de la situation de guerre ainsi créée sur l'ensemble du territoire mozambicain.
D'où provient le ressentiment rural à l'endroit du pouvoir ? Comment s'effectue, sur le terrain, le passage de la paix à la guerre ? Comment fonctionne le corps social armé qui s'en nourrit ? Comment subsitent, socialement et matériellement, les populations civiles désarmées dont deux forces rivales se disputent le contrôle ? A quelles exigences répondent l'usage systématique de la terreur et les massacres massifs de populations par la RENAMO ?
A toutes ces questions, C.
Geffray répond en exposant les résultats d'une enquête exceptionnelle effectuée en 1988, en zone de guerre. Il applique ainsi les méthodes de l'anthropologie sociale à un objet demeuré jusqu'à présent largement étrnager à cette discipline : les guerres contemporaines.
Geffray répond en exposant les résultats d'une enquête exceptionnelle effectuée en 1988, en zone de guerre. Il applique ainsi les méthodes de l'anthropologie sociale à un objet demeuré jusqu'à présent largement étrnager à cette discipline : les guerres contemporaines.
Lorsque la RENAMO (Résistance nationale mozambicaine) effectue ses premières opérations de gurilla sur le territoire mozambicain, en 1977, elle n'est qu'un groupe mercenaire à la disposition de la bourgeaoisie coloniale rhodésienne. Une dizaine d'année plus tard, si elle bénéficie encore de soutiens logistiques et financiers extérieurs décisifs (Afrique du Sud), elle a changé de nature : la RENAMO est devenue un corps social armé profondément enkysté dans le tissu social mozambicain en zone rurale.
Dénué de projet politique, ce "corps militaire" est néanmoins parvenu à soustraire une partie de populations rurales au contrôle de l'Etat, à les dresser contre lui, puis à se reproduire et à se développer au sein de la situation de guerre ainsi créée sur l'ensemble du territoire mozambicain.
D'où provient le ressentiment rural à l'endroit du pouvoir ? Comment s'effectue, sur le terrain, le passage de la paix à la guerre ? Comment fonctionne le corps social armé qui s'en nourrit ? Comment subsitent, socialement et matériellement, les populations civiles désarmées dont deux forces rivales se disputent le contrôle ? A quelles exigences répondent l'usage systématique de la terreur et les massacres massifs de populations par la RENAMO ?
A toutes ces questions, C.
Geffray répond en exposant les résultats d'une enquête exceptionnelle effectuée en 1988, en zone de guerre. Il applique ainsi les méthodes de l'anthropologie sociale à un objet demeuré jusqu'à présent largement étrnager à cette discipline : les guerres contemporaines.
Geffray répond en exposant les résultats d'une enquête exceptionnelle effectuée en 1988, en zone de guerre. Il applique ainsi les méthodes de l'anthropologie sociale à un objet demeuré jusqu'à présent largement étrnager à cette discipline : les guerres contemporaines.