La Camera obscura. Philosophie d'un appareil

Par : Martine Bubb

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  • Nombre de pages496
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-26692-6
  • EAN9782296266926
  • Date de parution01/10/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille19 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Cette thèse porte sur la camera obscura en tant qu'appareil, un appareil se différenciant d'un simple dispositif par le caractère à la fois technique et poiétique. Dans cette optique, il nous importe moins de nous pencher sur la camera obscura en tant qu'outil pour savants ou artistes, que de réfléchir à la façon dont elle dépasse largement ce rôle, en structurant la pensée et la pratique. On pourra alors la considérer comme un appareil à part entière, au même titre que la perspective, le musée, la photographie ou le cinéma...
Nous avons essayé de le démontrer en insistant plus particulièrement sur le rapport perspective / camera obscura, cette dernière semblant en effet paradigmatique d'une vision différente, non réductible à la perspective linéaire, qui transparaît dans l'art hollandais du XVIIe siècle puis dans la peinture romantique allemande du XIXe. Si la camera obscura a été utilisée dès le Moyen-Age par les astronomes arabes, elle ne devient un appareil qu'au XVIIe, car elle génère alors de l'art, des significations, de la pensée...
en particulier avec Kepler et Vermeer. Mais l'art hollandais a été longtemps ignoré ou étudié selon les critères de l'art italien, qui privilégie le dessin. C'est pourquoi il nous a paru nécessaire de faire sortir de l'ombre cette " oubliée de l'histoire " qu'est la camera obscura et avec elle, la couleur, la lumière, l'imaginaire... Quel est le monde de la camera obscurci, comment pose-t-elle le problème de l'articulation entre réel et représentation ? Quelle pensée et quel sujet génère-t-elle, quels concepts implique-t-elle ? Nous avons tenté ici de déterminer la spatialité et la temporalité de cette entité technique et poiétique, et plus généralement de comprendre sa philosophie.
Cette thèse porte sur la camera obscura en tant qu'appareil, un appareil se différenciant d'un simple dispositif par le caractère à la fois technique et poiétique. Dans cette optique, il nous importe moins de nous pencher sur la camera obscura en tant qu'outil pour savants ou artistes, que de réfléchir à la façon dont elle dépasse largement ce rôle, en structurant la pensée et la pratique. On pourra alors la considérer comme un appareil à part entière, au même titre que la perspective, le musée, la photographie ou le cinéma...
Nous avons essayé de le démontrer en insistant plus particulièrement sur le rapport perspective / camera obscura, cette dernière semblant en effet paradigmatique d'une vision différente, non réductible à la perspective linéaire, qui transparaît dans l'art hollandais du XVIIe siècle puis dans la peinture romantique allemande du XIXe. Si la camera obscura a été utilisée dès le Moyen-Age par les astronomes arabes, elle ne devient un appareil qu'au XVIIe, car elle génère alors de l'art, des significations, de la pensée...
en particulier avec Kepler et Vermeer. Mais l'art hollandais a été longtemps ignoré ou étudié selon les critères de l'art italien, qui privilégie le dessin. C'est pourquoi il nous a paru nécessaire de faire sortir de l'ombre cette " oubliée de l'histoire " qu'est la camera obscura et avec elle, la couleur, la lumière, l'imaginaire... Quel est le monde de la camera obscurci, comment pose-t-elle le problème de l'articulation entre réel et représentation ? Quelle pensée et quel sujet génère-t-elle, quels concepts implique-t-elle ? Nous avons tenté ici de déterminer la spatialité et la temporalité de cette entité technique et poiétique, et plus généralement de comprendre sa philosophie.
Poser, reposer
Eric Manguelin, Gérard Pascual, Martine Bubb
9,00 €