LA BIELORUSSIE : UNE INDEPENDANCE A LA DERIVE.. Un nouveau défi pour l'Europe de demain
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- Nombre de pages268
- FormatPDF
- ISBN2-296-40040-X
- EAN9782296400405
- Date de parution01/12/1999
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La position géopolitique de la Biélorussie la situe à l'intersection de deux axes, stratégiques : ce fut d'abord un axe Sud-Est/Nord-Ouest avec l'Etat kiévien qui s'inversa en Nord-Ouest/Sud-Est avec l'effacement de Kiev et le regroupement de la Russie occidentale sous l'hégémonie des grands-ducs de Lituanie au XIVe siècle. La montée en puissance de Moscou, au XVII siècle entraîna le passage à une problématique d'opposition sur un axe Est-Ouest sans cesse plus écrasante et aujourd'hui encore, de loin la plus sensible.
Depuis l'accession à l'indépendance en 1991, la politique biélorusse reste dominée par cette problématique Est-Ouest, avec une acuité nouvelle depuis les projets d'élargissement de l'OTAN à l'Est, notamment à la Pologne. Inversement, la marge de manœuvre supplémentaire que pourrait donner à la Biélorussie la prise en compte de sa position entre la mer Baltique et la mer Noire, n'est prise en compte que par l'opposition. Les relations de la Biélorussie avec l'Occident subissent les conséquences moins de l'influence d'une Russie en pleine mutation que du blocage systématique des réformes amorcées par le gouvernement précédent de S.
Chouchkievitch. Les Russes montrent relativement peu d'enthousiasme, car ils semblent considérer la Biélorussie avant tout comme un instrument de leur politique étrangère et de sécurité, tandis que sa stagnation économique et son immobilisme politique indifférent les conservateurs, indignent les démocrates et les milieux journalistiques tout en gênant potentiellement les milieux d'affaires.
Depuis l'accession à l'indépendance en 1991, la politique biélorusse reste dominée par cette problématique Est-Ouest, avec une acuité nouvelle depuis les projets d'élargissement de l'OTAN à l'Est, notamment à la Pologne. Inversement, la marge de manœuvre supplémentaire que pourrait donner à la Biélorussie la prise en compte de sa position entre la mer Baltique et la mer Noire, n'est prise en compte que par l'opposition. Les relations de la Biélorussie avec l'Occident subissent les conséquences moins de l'influence d'une Russie en pleine mutation que du blocage systématique des réformes amorcées par le gouvernement précédent de S.
Chouchkievitch. Les Russes montrent relativement peu d'enthousiasme, car ils semblent considérer la Biélorussie avant tout comme un instrument de leur politique étrangère et de sécurité, tandis que sa stagnation économique et son immobilisme politique indifférent les conservateurs, indignent les démocrates et les milieux journalistiques tout en gênant potentiellement les milieux d'affaires.
La position géopolitique de la Biélorussie la situe à l'intersection de deux axes, stratégiques : ce fut d'abord un axe Sud-Est/Nord-Ouest avec l'Etat kiévien qui s'inversa en Nord-Ouest/Sud-Est avec l'effacement de Kiev et le regroupement de la Russie occidentale sous l'hégémonie des grands-ducs de Lituanie au XIVe siècle. La montée en puissance de Moscou, au XVII siècle entraîna le passage à une problématique d'opposition sur un axe Est-Ouest sans cesse plus écrasante et aujourd'hui encore, de loin la plus sensible.
Depuis l'accession à l'indépendance en 1991, la politique biélorusse reste dominée par cette problématique Est-Ouest, avec une acuité nouvelle depuis les projets d'élargissement de l'OTAN à l'Est, notamment à la Pologne. Inversement, la marge de manœuvre supplémentaire que pourrait donner à la Biélorussie la prise en compte de sa position entre la mer Baltique et la mer Noire, n'est prise en compte que par l'opposition. Les relations de la Biélorussie avec l'Occident subissent les conséquences moins de l'influence d'une Russie en pleine mutation que du blocage systématique des réformes amorcées par le gouvernement précédent de S.
Chouchkievitch. Les Russes montrent relativement peu d'enthousiasme, car ils semblent considérer la Biélorussie avant tout comme un instrument de leur politique étrangère et de sécurité, tandis que sa stagnation économique et son immobilisme politique indifférent les conservateurs, indignent les démocrates et les milieux journalistiques tout en gênant potentiellement les milieux d'affaires.
Depuis l'accession à l'indépendance en 1991, la politique biélorusse reste dominée par cette problématique Est-Ouest, avec une acuité nouvelle depuis les projets d'élargissement de l'OTAN à l'Est, notamment à la Pologne. Inversement, la marge de manœuvre supplémentaire que pourrait donner à la Biélorussie la prise en compte de sa position entre la mer Baltique et la mer Noire, n'est prise en compte que par l'opposition. Les relations de la Biélorussie avec l'Occident subissent les conséquences moins de l'influence d'une Russie en pleine mutation que du blocage systématique des réformes amorcées par le gouvernement précédent de S.
Chouchkievitch. Les Russes montrent relativement peu d'enthousiasme, car ils semblent considérer la Biélorussie avant tout comme un instrument de leur politique étrangère et de sécurité, tandis que sa stagnation économique et son immobilisme politique indifférent les conservateurs, indignent les démocrates et les milieux journalistiques tout en gênant potentiellement les milieux d'affaires.