La bataille de Bouvines. Histoire et légendes
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- Nombre de pages671
- FormatePub
- ISBN978-2-262-07613-9
- EAN9782262076139
- Date de parution19/04/2018
- Copier Coller02 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille20 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurPerrin
Résumé
Retour sur l'un des épisodes fondateurs de la nation France et du roman national : la victoire des chevaliers de Philippe Auguste lors de la batailles de Bouvines
La bataille de Bouvines, remportée le 27 juillet 1214 par Philippe Auguste, près de Lille, sur un empereur allemand, un comte de Flandre et d'autres coalisés, que finançait tous le roi d'Angleterre, a été l'un des événements les plus célébrés de l'histoire de France.
Du xiiie au xxe siècle, elle a été considérée comme un succès décisif, obtenu au terme de combats difficiles qui avaient mis à l'épreuve le roi, sa chevalerie et ses communes. Philippe Auguste n'avait-il pas mordu la poussière et failli être tué ? Vainqueur avec l'aide de Dieu, après une grosse frayeur, il avait pu ensuite traîner en charrette, jusqu'à Paris, le comte de Flandre prisonnier, blessé, exposé aux quolibets (" te voilà ferré, Ferran ! ").
Bouvines couronnait ainsi l'un des règnes les plus constructifs de notre histoire, et son " souvenir ", mêlant l'histoire aux légendes, pouvait à la fois galvaniser la France dans ses guerres nationales et alimenter le débat politique sur la royauté, la noblesse, l'armée populaire. Sur l'ampleur de la bataille de Bouvines comme sur la possibilité d'en connaître exactement le déroulement, Voltaire et Michelet avaient déjà exprimé des doutes.
Un essai fameux et suggestif de Georges Duby les a repris en 1973. Dominique Barthélemy approfondit et réoriente la critique historique, au terme d'enquêtes serrées sur les chevaliers présents à la bataille et sur l'élaboration et la réécriture des récits de Bouvines. Il commence par raconter la bataille en l'inscrivant dans son contexte féodal, et en suggérant qu'elle a été dramatisée à dessein par la propagande capétienne.
Il entraîne ensuite son lecteur, avec vivacité, dans un tourbillon de récits sélectifs et d'affabulations médiévales et modernes dont il tente à chaque fois de lui expliquer les enjeux. Est-ce que pour autant tout est faux dans ce chapitre de la traditionnelle histoire de France, et celle-ci n'est-elle qu'un " roman national " ? C'est ce que l'on n'est pas forcément obligé d'en conclure. Agrégé et docteur, Dominique Barthélemy est professeur d'histoire médiévale à l'université de Paris IV-Sorbonne et à l'École pratique des hautes études.
Auteur reconnu, il a déjà publié L'An mil et la Paix de Dieu. La France chrétienne et féodale, 980-1060 ainsi que, chez Perrin, La Chevalerie. [logo CNL]
Du xiiie au xxe siècle, elle a été considérée comme un succès décisif, obtenu au terme de combats difficiles qui avaient mis à l'épreuve le roi, sa chevalerie et ses communes. Philippe Auguste n'avait-il pas mordu la poussière et failli être tué ? Vainqueur avec l'aide de Dieu, après une grosse frayeur, il avait pu ensuite traîner en charrette, jusqu'à Paris, le comte de Flandre prisonnier, blessé, exposé aux quolibets (" te voilà ferré, Ferran ! ").
Bouvines couronnait ainsi l'un des règnes les plus constructifs de notre histoire, et son " souvenir ", mêlant l'histoire aux légendes, pouvait à la fois galvaniser la France dans ses guerres nationales et alimenter le débat politique sur la royauté, la noblesse, l'armée populaire. Sur l'ampleur de la bataille de Bouvines comme sur la possibilité d'en connaître exactement le déroulement, Voltaire et Michelet avaient déjà exprimé des doutes.
Un essai fameux et suggestif de Georges Duby les a repris en 1973. Dominique Barthélemy approfondit et réoriente la critique historique, au terme d'enquêtes serrées sur les chevaliers présents à la bataille et sur l'élaboration et la réécriture des récits de Bouvines. Il commence par raconter la bataille en l'inscrivant dans son contexte féodal, et en suggérant qu'elle a été dramatisée à dessein par la propagande capétienne.
Il entraîne ensuite son lecteur, avec vivacité, dans un tourbillon de récits sélectifs et d'affabulations médiévales et modernes dont il tente à chaque fois de lui expliquer les enjeux. Est-ce que pour autant tout est faux dans ce chapitre de la traditionnelle histoire de France, et celle-ci n'est-elle qu'un " roman national " ? C'est ce que l'on n'est pas forcément obligé d'en conclure. Agrégé et docteur, Dominique Barthélemy est professeur d'histoire médiévale à l'université de Paris IV-Sorbonne et à l'École pratique des hautes études.
Auteur reconnu, il a déjà publié L'An mil et la Paix de Dieu. La France chrétienne et féodale, 980-1060 ainsi que, chez Perrin, La Chevalerie. [logo CNL]
Retour sur l'un des épisodes fondateurs de la nation France et du roman national : la victoire des chevaliers de Philippe Auguste lors de la batailles de Bouvines
La bataille de Bouvines, remportée le 27 juillet 1214 par Philippe Auguste, près de Lille, sur un empereur allemand, un comte de Flandre et d'autres coalisés, que finançait tous le roi d'Angleterre, a été l'un des événements les plus célébrés de l'histoire de France.
Du xiiie au xxe siècle, elle a été considérée comme un succès décisif, obtenu au terme de combats difficiles qui avaient mis à l'épreuve le roi, sa chevalerie et ses communes. Philippe Auguste n'avait-il pas mordu la poussière et failli être tué ? Vainqueur avec l'aide de Dieu, après une grosse frayeur, il avait pu ensuite traîner en charrette, jusqu'à Paris, le comte de Flandre prisonnier, blessé, exposé aux quolibets (" te voilà ferré, Ferran ! ").
Bouvines couronnait ainsi l'un des règnes les plus constructifs de notre histoire, et son " souvenir ", mêlant l'histoire aux légendes, pouvait à la fois galvaniser la France dans ses guerres nationales et alimenter le débat politique sur la royauté, la noblesse, l'armée populaire. Sur l'ampleur de la bataille de Bouvines comme sur la possibilité d'en connaître exactement le déroulement, Voltaire et Michelet avaient déjà exprimé des doutes.
Un essai fameux et suggestif de Georges Duby les a repris en 1973. Dominique Barthélemy approfondit et réoriente la critique historique, au terme d'enquêtes serrées sur les chevaliers présents à la bataille et sur l'élaboration et la réécriture des récits de Bouvines. Il commence par raconter la bataille en l'inscrivant dans son contexte féodal, et en suggérant qu'elle a été dramatisée à dessein par la propagande capétienne.
Il entraîne ensuite son lecteur, avec vivacité, dans un tourbillon de récits sélectifs et d'affabulations médiévales et modernes dont il tente à chaque fois de lui expliquer les enjeux. Est-ce que pour autant tout est faux dans ce chapitre de la traditionnelle histoire de France, et celle-ci n'est-elle qu'un " roman national " ? C'est ce que l'on n'est pas forcément obligé d'en conclure. Agrégé et docteur, Dominique Barthélemy est professeur d'histoire médiévale à l'université de Paris IV-Sorbonne et à l'École pratique des hautes études.
Auteur reconnu, il a déjà publié L'An mil et la Paix de Dieu. La France chrétienne et féodale, 980-1060 ainsi que, chez Perrin, La Chevalerie. [logo CNL]
Du xiiie au xxe siècle, elle a été considérée comme un succès décisif, obtenu au terme de combats difficiles qui avaient mis à l'épreuve le roi, sa chevalerie et ses communes. Philippe Auguste n'avait-il pas mordu la poussière et failli être tué ? Vainqueur avec l'aide de Dieu, après une grosse frayeur, il avait pu ensuite traîner en charrette, jusqu'à Paris, le comte de Flandre prisonnier, blessé, exposé aux quolibets (" te voilà ferré, Ferran ! ").
Bouvines couronnait ainsi l'un des règnes les plus constructifs de notre histoire, et son " souvenir ", mêlant l'histoire aux légendes, pouvait à la fois galvaniser la France dans ses guerres nationales et alimenter le débat politique sur la royauté, la noblesse, l'armée populaire. Sur l'ampleur de la bataille de Bouvines comme sur la possibilité d'en connaître exactement le déroulement, Voltaire et Michelet avaient déjà exprimé des doutes.
Un essai fameux et suggestif de Georges Duby les a repris en 1973. Dominique Barthélemy approfondit et réoriente la critique historique, au terme d'enquêtes serrées sur les chevaliers présents à la bataille et sur l'élaboration et la réécriture des récits de Bouvines. Il commence par raconter la bataille en l'inscrivant dans son contexte féodal, et en suggérant qu'elle a été dramatisée à dessein par la propagande capétienne.
Il entraîne ensuite son lecteur, avec vivacité, dans un tourbillon de récits sélectifs et d'affabulations médiévales et modernes dont il tente à chaque fois de lui expliquer les enjeux. Est-ce que pour autant tout est faux dans ce chapitre de la traditionnelle histoire de France, et celle-ci n'est-elle qu'un " roman national " ? C'est ce que l'on n'est pas forcément obligé d'en conclure. Agrégé et docteur, Dominique Barthélemy est professeur d'histoire médiévale à l'université de Paris IV-Sorbonne et à l'École pratique des hautes études.
Auteur reconnu, il a déjà publié L'An mil et la Paix de Dieu. La France chrétienne et féodale, 980-1060 ainsi que, chez Perrin, La Chevalerie. [logo CNL]












