La bataille de Bouvines. Histoire et légendes
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- Nombre de pages671
- FormatePub
- ISBN978-2-262-07613-9
- EAN9782262076139
- Date de parution19/04/2018
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille20 Mo
- ÉditeurPerrin
Résumé
Retour sur l'un des épisodes fondateurs de la nation France et du roman national : la victoire des chevaliers de Philippe Auguste lors de la batailles de Bouvines
Voltaire, Michelet et Georges Duby ont bien suggéré que la bataille de Bouvines " si fameuse et si nationale " n'avait peut-être été au fond que " peu de chose ". Aucun des trois n'a malheureusement pris le temps d'approfondir assez l'étude du dossier.
Même le livre de Georges Duby en date de 1973, appelle les rectifications et les enrichissements qui vont être proposées ici, au terme d'un effort de 10 ans de recherche et à la lumière des travaux les plus récents. Rappelons donc d'emblée comment les choses sont présentées dans le récit de référence. En 1213 et 1214 la Flandre insoumise donne du fil à retordre à Philippe Auguste et à ses hommes : il a beau, au printemps 1213, s'avancer jusqu'à Gand et rançonner ses riches villes, les comtes Ferran de Flandre et Renaud de Boulogne lui tiennent encore tête, adossés à l'empire et à l'aide de subsides anglais.
En juillet 1214, il est revenu avec un ost auquel font défaut plusieurs centaines de chevaliers qu'il a dû dépêcher sur la Loire pour faire face à Jean Sans Terre, duc d'Aquitaine et roi d'Angleterre. Le capétien ne s'avance cette fois-ci que jusqu'à Tournai, cité flamande, puis prudemment entame un repli, qui suppose le passage de la Marcq au petit pont de Bouvines. Il s'apprête lui-même à le franchir lorsque la nouvelle de l'attaque de son arrière-garde par les impériaux lui parvient. Le présent essai commencera par se demander ce que nous savons réellement des combats de Bouvines, avant de s'interesser aux récits historico-légendaires produit depuis le XIIIe et d'expliquer en quoi la bataille de Bouvines, en partie fabriquée, est devenue une des fiertés françaises.
Même le livre de Georges Duby en date de 1973, appelle les rectifications et les enrichissements qui vont être proposées ici, au terme d'un effort de 10 ans de recherche et à la lumière des travaux les plus récents. Rappelons donc d'emblée comment les choses sont présentées dans le récit de référence. En 1213 et 1214 la Flandre insoumise donne du fil à retordre à Philippe Auguste et à ses hommes : il a beau, au printemps 1213, s'avancer jusqu'à Gand et rançonner ses riches villes, les comtes Ferran de Flandre et Renaud de Boulogne lui tiennent encore tête, adossés à l'empire et à l'aide de subsides anglais.
En juillet 1214, il est revenu avec un ost auquel font défaut plusieurs centaines de chevaliers qu'il a dû dépêcher sur la Loire pour faire face à Jean Sans Terre, duc d'Aquitaine et roi d'Angleterre. Le capétien ne s'avance cette fois-ci que jusqu'à Tournai, cité flamande, puis prudemment entame un repli, qui suppose le passage de la Marcq au petit pont de Bouvines. Il s'apprête lui-même à le franchir lorsque la nouvelle de l'attaque de son arrière-garde par les impériaux lui parvient. Le présent essai commencera par se demander ce que nous savons réellement des combats de Bouvines, avant de s'interesser aux récits historico-légendaires produit depuis le XIIIe et d'expliquer en quoi la bataille de Bouvines, en partie fabriquée, est devenue une des fiertés françaises.
Retour sur l'un des épisodes fondateurs de la nation France et du roman national : la victoire des chevaliers de Philippe Auguste lors de la batailles de Bouvines
Voltaire, Michelet et Georges Duby ont bien suggéré que la bataille de Bouvines " si fameuse et si nationale " n'avait peut-être été au fond que " peu de chose ". Aucun des trois n'a malheureusement pris le temps d'approfondir assez l'étude du dossier.
Même le livre de Georges Duby en date de 1973, appelle les rectifications et les enrichissements qui vont être proposées ici, au terme d'un effort de 10 ans de recherche et à la lumière des travaux les plus récents. Rappelons donc d'emblée comment les choses sont présentées dans le récit de référence. En 1213 et 1214 la Flandre insoumise donne du fil à retordre à Philippe Auguste et à ses hommes : il a beau, au printemps 1213, s'avancer jusqu'à Gand et rançonner ses riches villes, les comtes Ferran de Flandre et Renaud de Boulogne lui tiennent encore tête, adossés à l'empire et à l'aide de subsides anglais.
En juillet 1214, il est revenu avec un ost auquel font défaut plusieurs centaines de chevaliers qu'il a dû dépêcher sur la Loire pour faire face à Jean Sans Terre, duc d'Aquitaine et roi d'Angleterre. Le capétien ne s'avance cette fois-ci que jusqu'à Tournai, cité flamande, puis prudemment entame un repli, qui suppose le passage de la Marcq au petit pont de Bouvines. Il s'apprête lui-même à le franchir lorsque la nouvelle de l'attaque de son arrière-garde par les impériaux lui parvient. Le présent essai commencera par se demander ce que nous savons réellement des combats de Bouvines, avant de s'interesser aux récits historico-légendaires produit depuis le XIIIe et d'expliquer en quoi la bataille de Bouvines, en partie fabriquée, est devenue une des fiertés françaises.
Même le livre de Georges Duby en date de 1973, appelle les rectifications et les enrichissements qui vont être proposées ici, au terme d'un effort de 10 ans de recherche et à la lumière des travaux les plus récents. Rappelons donc d'emblée comment les choses sont présentées dans le récit de référence. En 1213 et 1214 la Flandre insoumise donne du fil à retordre à Philippe Auguste et à ses hommes : il a beau, au printemps 1213, s'avancer jusqu'à Gand et rançonner ses riches villes, les comtes Ferran de Flandre et Renaud de Boulogne lui tiennent encore tête, adossés à l'empire et à l'aide de subsides anglais.
En juillet 1214, il est revenu avec un ost auquel font défaut plusieurs centaines de chevaliers qu'il a dû dépêcher sur la Loire pour faire face à Jean Sans Terre, duc d'Aquitaine et roi d'Angleterre. Le capétien ne s'avance cette fois-ci que jusqu'à Tournai, cité flamande, puis prudemment entame un repli, qui suppose le passage de la Marcq au petit pont de Bouvines. Il s'apprête lui-même à le franchir lorsque la nouvelle de l'attaque de son arrière-garde par les impériaux lui parvient. Le présent essai commencera par se demander ce que nous savons réellement des combats de Bouvines, avant de s'interesser aux récits historico-légendaires produit depuis le XIIIe et d'expliquer en quoi la bataille de Bouvines, en partie fabriquée, est devenue une des fiertés françaises.