La bataille. Du fait d'armes au combat idéologique (XIe-XIXe siècle)
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- Nombre de pages288
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-6023-9
- EAN9782753560239
- Date de parution06/06/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
Après une longue éclipse, l'histoire de la bataille revient en force dans le champ des études historiques. Prenant acte des renouvellements récents de l'historiographie, cet ouvrage se propose de revisiter un certain nombre de batailles qui, sans avoir nécessairement changé la face du monde, n'en constituent pas moins des événements complexes où le politique et le militaire se mêlent étroitement. C'est que la bataille ne résulte pas seulement de la confrontation physique des armes mais aussi du choc des idéaux et des stratégies rivales.
Ainsi, du fait d'armes au combat idéologique, le chemin est souvent très court. Plus que de l'événement lui-même (dont la connaissance intime est en général assourdie par le fracas des armes), il sera ainsi surtout question ici des motivations idéologiques des belligérants, de la mise en récit des batailles et de leur exploitation à des fins politiques ou mémorielles. Appréhendée sur la longue durée, du XIe au XIXe siècle, d'Hastings (1066) à Leipzig (1813) en passant par Auray (1364) et Rocroi (1643), la « bataille » apparaît comme le lieu d'un intense investissement militaire, politique, religieux et idéologique.
C'est qu'une « bataille » ne se remporte pas seulement sur le terrain militaire, mais aussi et peut-être surtout sur celui des représentations.
Ainsi, du fait d'armes au combat idéologique, le chemin est souvent très court. Plus que de l'événement lui-même (dont la connaissance intime est en général assourdie par le fracas des armes), il sera ainsi surtout question ici des motivations idéologiques des belligérants, de la mise en récit des batailles et de leur exploitation à des fins politiques ou mémorielles. Appréhendée sur la longue durée, du XIe au XIXe siècle, d'Hastings (1066) à Leipzig (1813) en passant par Auray (1364) et Rocroi (1643), la « bataille » apparaît comme le lieu d'un intense investissement militaire, politique, religieux et idéologique.
C'est qu'une « bataille » ne se remporte pas seulement sur le terrain militaire, mais aussi et peut-être surtout sur celui des représentations.
Après une longue éclipse, l'histoire de la bataille revient en force dans le champ des études historiques. Prenant acte des renouvellements récents de l'historiographie, cet ouvrage se propose de revisiter un certain nombre de batailles qui, sans avoir nécessairement changé la face du monde, n'en constituent pas moins des événements complexes où le politique et le militaire se mêlent étroitement. C'est que la bataille ne résulte pas seulement de la confrontation physique des armes mais aussi du choc des idéaux et des stratégies rivales.
Ainsi, du fait d'armes au combat idéologique, le chemin est souvent très court. Plus que de l'événement lui-même (dont la connaissance intime est en général assourdie par le fracas des armes), il sera ainsi surtout question ici des motivations idéologiques des belligérants, de la mise en récit des batailles et de leur exploitation à des fins politiques ou mémorielles. Appréhendée sur la longue durée, du XIe au XIXe siècle, d'Hastings (1066) à Leipzig (1813) en passant par Auray (1364) et Rocroi (1643), la « bataille » apparaît comme le lieu d'un intense investissement militaire, politique, religieux et idéologique.
C'est qu'une « bataille » ne se remporte pas seulement sur le terrain militaire, mais aussi et peut-être surtout sur celui des représentations.
Ainsi, du fait d'armes au combat idéologique, le chemin est souvent très court. Plus que de l'événement lui-même (dont la connaissance intime est en général assourdie par le fracas des armes), il sera ainsi surtout question ici des motivations idéologiques des belligérants, de la mise en récit des batailles et de leur exploitation à des fins politiques ou mémorielles. Appréhendée sur la longue durée, du XIe au XIXe siècle, d'Hastings (1066) à Leipzig (1813) en passant par Auray (1364) et Rocroi (1643), la « bataille » apparaît comme le lieu d'un intense investissement militaire, politique, religieux et idéologique.
C'est qu'une « bataille » ne se remporte pas seulement sur le terrain militaire, mais aussi et peut-être surtout sur celui des représentations.