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Choc des mondes entre une équipe de télévision parisienne et les habitants d'un village aveyronnais. D'autant que le tournage repose sur une supercherie totale orchestrée par quelques élus et un maire zélés en mal de notoriété !
« Maurice voyait la fatalité les frapper de nouveau. Le feuilleton échoirait au village voisin, qui avait la dimension, le pittoresque et la légitimité historique du métier.
- C'est fou que vous disiez ça, s'écria Georges, parce que, justement, dans nos projets de développement pour la commune, nous avons envisagé de recréer un atelier sur les lieux mêmes où a existé le tout premier, auXVIesiècle.
Maurice regarda, éberlué, le maire s'embarquer dans une improvisation aventureuse sur la tradition de l'étain à Sauvagnac, où il ajouta à l'envi précision sur précision, chacune historiquement plus fantaisiste que la précédente.
»
« Silence, on tourne ! » Si ceux de Sauveterre ont eu leur heure de gloire grâce à un feuilleton, et pas des moindres (La Clef des champs avec Christine Boisson !), il n'y a pas de raison pour que ceux de Sauvagnac, éternels rivaux, n'aient pas droit à la leur. Georges Espinasse, maire en mal de reconnaissance, embobine des producteurs parisiens en inventant de toutes pièces à son bourg un passé séculaire de tradition potière de l'étain.
Dès lors, chaque élu s'improvise spécialiste : l'un monte un - faux - dossier d'archives, un autre devient éminent artisan.
Impliqués jusqu'au cou, ils doivent improviser autant de situations improbables face à une équipe de tournage venue de la capitale, plus sympathique et crédule que prévu, mais aussi face à leurs administrés. Rien de très facile, mais quand, en plus, la mascarade se double d'une irrépressible histoire d'amour, la bastide de Sauvagnac se réveille.