J'ai fait des études de dessin, de peinture et j'ai travaillé plusieurs années avec des architectes. C'est finalement tard, en 96, que j'ai commencé à écrire. Le premier manuscrit, c'est un bon souvenir. Je le tapais sur une vieille machine électrique qui devenait dingue à chaque "y" et il y a beaucoup plus de "y" qu'on ne croit ! On a même déposé les manuscrits en scooter chez les éditeurs... pour économiser les timbres.
Bref, on n'est pas obligé d'avoir fait des études de lettres ni d'être professeur pour commencer à raconter des histoires. En revanche, je vous conseille une machine à écrire en bon état.
Sortie de l'école Estienne en 1994 avec un diplôme supérieur en Arts Appliqués, Joëlle Passeron aurait dû être graphiste, travailler en agence de pub ou dans une maison d'éditions. Mais elle, ce qu'elle voulait, c'était dessiner ! Sans avoir le temps de vraiment y réfléchir, elle est devenue illustratrice pour la presse et l'édition jeunesse, ce qui est le meilleur moyen de dessiner...
tous les jours. Elle a rapidement illustré des romans pour le Père Castor, chez Flammarion, les éditions Nathan, Lito, Hatier... et tout récemment Gallimard.
Ses dessins se promènent aussi du côté des adultes, au Nouvel Observateur et dans le magazine Biba.
Elle travaille depuis ses débuts pour les éditions Nathan avec de la peinture et des crayons de couleurs. Le rêve !
