L'utopie en héritage. Le Familistère de Guise (1888-1968)
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- Nombre de pages452
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-86906-576-5
- EAN9782869065765
- Date de parution17/10/2018
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires François-...
- PréfacierJean-François Eck
Résumé
Le Familistère de Guise. Les poêles Godin. Deux expressions qui nous semblent familières, mais dont beaucoup ignorent quels liens les unissent. Les deux sont en effet l'ouvre d'un même industriel nommé Jean-Baptiste André Godin, qui rêvait de sortir définitivement l'ouvrier de la misère et de l'exploitation sociale. Le « Familistère » qu'il fit construire à Guise (Aisne, France) était ainsi un Palais offert à ses ouvriers, lieu de vie mais aussi d'initiation à la solidarité, au mutualisme et à la gestion d'une entreprise dont ils devaient progressivement devenir les uniques propriétaires, héritant de l'ensemble de l'ouvre à la mort de Godin, en 1888.
Et ensuite ? La Société du Familistère de Guise, fruit du socialisme utopique autant que du réformisme républicain, réussit à survivre aux guerres mondiales et aux crises économiques, s'adaptant aux évolutions du marché et à la modernisation de l'industrie, pour finalement s'effondrer, épuisée par les difficultés internes, en plein cour du printemps 1968. La vie de Godin fut indiscutablement une « success story » édifiante, qui ne cesse d'impressionner aujourd'hui par le courage, l'inventivité et l'altruisme qui furent nécessaires pour constituer cet héritage.
Mais ce n'est pas son histoire qui est contée ici : c'est celle de ses héritiers, ces ouvriers qui, pendant 80 ans, assumèrent cette ouvre qui se voulait un modèle de coopération intégrale et firent mentir ceux qui n'y voyaient qu'une utopie sans avenir ni postérité.
Et ensuite ? La Société du Familistère de Guise, fruit du socialisme utopique autant que du réformisme républicain, réussit à survivre aux guerres mondiales et aux crises économiques, s'adaptant aux évolutions du marché et à la modernisation de l'industrie, pour finalement s'effondrer, épuisée par les difficultés internes, en plein cour du printemps 1968. La vie de Godin fut indiscutablement une « success story » édifiante, qui ne cesse d'impressionner aujourd'hui par le courage, l'inventivité et l'altruisme qui furent nécessaires pour constituer cet héritage.
Mais ce n'est pas son histoire qui est contée ici : c'est celle de ses héritiers, ces ouvriers qui, pendant 80 ans, assumèrent cette ouvre qui se voulait un modèle de coopération intégrale et firent mentir ceux qui n'y voyaient qu'une utopie sans avenir ni postérité.
Le Familistère de Guise. Les poêles Godin. Deux expressions qui nous semblent familières, mais dont beaucoup ignorent quels liens les unissent. Les deux sont en effet l'ouvre d'un même industriel nommé Jean-Baptiste André Godin, qui rêvait de sortir définitivement l'ouvrier de la misère et de l'exploitation sociale. Le « Familistère » qu'il fit construire à Guise (Aisne, France) était ainsi un Palais offert à ses ouvriers, lieu de vie mais aussi d'initiation à la solidarité, au mutualisme et à la gestion d'une entreprise dont ils devaient progressivement devenir les uniques propriétaires, héritant de l'ensemble de l'ouvre à la mort de Godin, en 1888.
Et ensuite ? La Société du Familistère de Guise, fruit du socialisme utopique autant que du réformisme républicain, réussit à survivre aux guerres mondiales et aux crises économiques, s'adaptant aux évolutions du marché et à la modernisation de l'industrie, pour finalement s'effondrer, épuisée par les difficultés internes, en plein cour du printemps 1968. La vie de Godin fut indiscutablement une « success story » édifiante, qui ne cesse d'impressionner aujourd'hui par le courage, l'inventivité et l'altruisme qui furent nécessaires pour constituer cet héritage.
Mais ce n'est pas son histoire qui est contée ici : c'est celle de ses héritiers, ces ouvriers qui, pendant 80 ans, assumèrent cette ouvre qui se voulait un modèle de coopération intégrale et firent mentir ceux qui n'y voyaient qu'une utopie sans avenir ni postérité.
Et ensuite ? La Société du Familistère de Guise, fruit du socialisme utopique autant que du réformisme républicain, réussit à survivre aux guerres mondiales et aux crises économiques, s'adaptant aux évolutions du marché et à la modernisation de l'industrie, pour finalement s'effondrer, épuisée par les difficultés internes, en plein cour du printemps 1968. La vie de Godin fut indiscutablement une « success story » édifiante, qui ne cesse d'impressionner aujourd'hui par le courage, l'inventivité et l'altruisme qui furent nécessaires pour constituer cet héritage.
Mais ce n'est pas son histoire qui est contée ici : c'est celle de ses héritiers, ces ouvriers qui, pendant 80 ans, assumèrent cette ouvre qui se voulait un modèle de coopération intégrale et firent mentir ceux qui n'y voyaient qu'une utopie sans avenir ni postérité.