L'Union européenne et la politique étrangère. Le haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune : moteur réel ou leadership par procuration (1999-2009) ?

Par : Estelle Poidevin

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  • Nombre de pages212
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-26241-6
  • EAN9782296262416
  • Date de parution01/09/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierBastien Irondelle

Résumé

Figure méconnue, le Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) occupe pourtant une place centrale sur la scène diplomatique européenne. Plus de dix ans après la création du poste par le traité d'Amsterdam, le traité de Lisbonne renforce d'ailleurs substantiellement les attributions du nouveau " Haut représentant pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité " qui intègre les fonctions de commissaire chargé des relations extérieures détenues par Benita Ferrero-Waldner entre 2004 et 2009.
L'action de Javier Solana, premier et unique titulaire du poste de Haut représentant pour la PESC entre 1999 et 2009, a sans aucun doute contribué à son renforcement. Faiblement doté en ressources administratives et financières, dépourvu de réseau diplomatique, le Haut représentant pour la PESC, également secrétaire général du Conseil, avait en main les instruments diplomatiques classiques, qui sont aussi les instruments de base pour mener une politique étrangère : déclarations, visites et rencontres au sommet, participation à des conférences internationales.
Mais Javier Solana s'est rapidement heurté aux limites des prises de position à 27, qui reposent bien souvent sur le plus petit dénominateur commun. C'est en investissant le terrain de la gestion des crises, c'est-à-dire en contribuant à l'émergence de la politique étrangère et de sécurité défense (PESD), que le Haut représentant s'est réellement dessiné un espace d'action.
Figure méconnue, le Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) occupe pourtant une place centrale sur la scène diplomatique européenne. Plus de dix ans après la création du poste par le traité d'Amsterdam, le traité de Lisbonne renforce d'ailleurs substantiellement les attributions du nouveau " Haut représentant pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité " qui intègre les fonctions de commissaire chargé des relations extérieures détenues par Benita Ferrero-Waldner entre 2004 et 2009.
L'action de Javier Solana, premier et unique titulaire du poste de Haut représentant pour la PESC entre 1999 et 2009, a sans aucun doute contribué à son renforcement. Faiblement doté en ressources administratives et financières, dépourvu de réseau diplomatique, le Haut représentant pour la PESC, également secrétaire général du Conseil, avait en main les instruments diplomatiques classiques, qui sont aussi les instruments de base pour mener une politique étrangère : déclarations, visites et rencontres au sommet, participation à des conférences internationales.
Mais Javier Solana s'est rapidement heurté aux limites des prises de position à 27, qui reposent bien souvent sur le plus petit dénominateur commun. C'est en investissant le terrain de la gestion des crises, c'est-à-dire en contribuant à l'émergence de la politique étrangère et de sécurité défense (PESD), que le Haut représentant s'est réellement dessiné un espace d'action.