L'unification du droit de la famille au Cameroun
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- Nombre de pages292
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-26197-6
- EAN9782296261976
- Date de parution01/06/2010
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille152 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Trois systèmes de droit différents coexistent au Cameroun. Un droit coutumier, droit ancestral des populations auquel se sont ajoutés le droit civil et la common law introduits respectivement dans le pays par la France et la Grande-Bretagne à l'époque coloniale. Après l'indépendance puis la réunification de la République du Cameroun et du Southern Cameroons, l'État camerounais entreprend d'unifier le droit sur l'ensemble du territoire dans l'optique de la consolidation de l'unité nationale.
En droit de la famille, l'unification des différents droits reste partielle. Le législateur se heurte à la résistance du droit traditionnel qu'il souhaite remplacer par le droit écrit. Il est également confronté à des difficultés pour uniformiser la common law en vigueur dans les provinces anglophones et le droit civil applicable au Cameroun francophone. La lutte d'influence culturelle sous-jacente à toute réforme dans cette branche du droit qui est fortement enracinée dans les traditions et qui a fait la preuve de sa très faible perméabilité aux normes étrangères rend difficile l'oeuvre des dirigeants camerounais, qui aujourd'hui n'ont pas d'autre choix que de maintenir provisoirement le pluralisme juridique dans le pays, en attendant que les populations soient sociologiquement et politiquement prêtes pour un droit uniforme.
En droit de la famille, l'unification des différents droits reste partielle. Le législateur se heurte à la résistance du droit traditionnel qu'il souhaite remplacer par le droit écrit. Il est également confronté à des difficultés pour uniformiser la common law en vigueur dans les provinces anglophones et le droit civil applicable au Cameroun francophone. La lutte d'influence culturelle sous-jacente à toute réforme dans cette branche du droit qui est fortement enracinée dans les traditions et qui a fait la preuve de sa très faible perméabilité aux normes étrangères rend difficile l'oeuvre des dirigeants camerounais, qui aujourd'hui n'ont pas d'autre choix que de maintenir provisoirement le pluralisme juridique dans le pays, en attendant que les populations soient sociologiquement et politiquement prêtes pour un droit uniforme.
Trois systèmes de droit différents coexistent au Cameroun. Un droit coutumier, droit ancestral des populations auquel se sont ajoutés le droit civil et la common law introduits respectivement dans le pays par la France et la Grande-Bretagne à l'époque coloniale. Après l'indépendance puis la réunification de la République du Cameroun et du Southern Cameroons, l'État camerounais entreprend d'unifier le droit sur l'ensemble du territoire dans l'optique de la consolidation de l'unité nationale.
En droit de la famille, l'unification des différents droits reste partielle. Le législateur se heurte à la résistance du droit traditionnel qu'il souhaite remplacer par le droit écrit. Il est également confronté à des difficultés pour uniformiser la common law en vigueur dans les provinces anglophones et le droit civil applicable au Cameroun francophone. La lutte d'influence culturelle sous-jacente à toute réforme dans cette branche du droit qui est fortement enracinée dans les traditions et qui a fait la preuve de sa très faible perméabilité aux normes étrangères rend difficile l'oeuvre des dirigeants camerounais, qui aujourd'hui n'ont pas d'autre choix que de maintenir provisoirement le pluralisme juridique dans le pays, en attendant que les populations soient sociologiquement et politiquement prêtes pour un droit uniforme.
En droit de la famille, l'unification des différents droits reste partielle. Le législateur se heurte à la résistance du droit traditionnel qu'il souhaite remplacer par le droit écrit. Il est également confronté à des difficultés pour uniformiser la common law en vigueur dans les provinces anglophones et le droit civil applicable au Cameroun francophone. La lutte d'influence culturelle sous-jacente à toute réforme dans cette branche du droit qui est fortement enracinée dans les traditions et qui a fait la preuve de sa très faible perméabilité aux normes étrangères rend difficile l'oeuvre des dirigeants camerounais, qui aujourd'hui n'ont pas d'autre choix que de maintenir provisoirement le pluralisme juridique dans le pays, en attendant que les populations soient sociologiquement et politiquement prêtes pour un droit uniforme.