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Les moteurs de recherche sur Internet font aujourd'hui partie du quotidien de publics de plus en plus larges. On assiste en parallèle à une très grande popularisation des systèmes d'indexation et de recherche sur le texte intégral des documents dans les systèmes d'information des entreprises. L'indexation automatique a ainsi relégué au second plan les travaux sur les outils classiques de l'organisation des connaissances : classifications, taxinomies et thésaurus fondés sur une analyse thématique intellectuelle des contenus.
Cependant, des enquêtes récentes ont montré que même si les utilisateurs de ces moteurs se disent satisfaits de ce qu'ils obtiennent, ces résultats fortement orientés par la sponsorisation, sont largement au-dessous de ce qu'ils seraient en droit d'espérer. Dans ce contexte, et bien que l'indexation manuelle paraisse totalement inadaptée face à l'abondance des flux d'information, les progrès des technologies documentaires et linguistiques, l'émergence des ontologies et le projet du Web sémantique, ont ouvert de nouveaux chantiers qui rendent leur place aux outils classiques de catégorisation.
On assiste ainsi à une certaine renaissance des approches conceptuelles. Ce panorama des approches conceptuelles de l'organisation des connaissances, brossé au cours du Quatrième Congrès d'ISKO-France, pose aussi le problème de la reconfiguration du champ qui met la logique formelle au centre de l'organisation des connaissances alors que cette place était occupée jusqu'à présent par la philosophie des sciences et l'épistémologie.
Il intéressera tous les spécialistes confrontés à l'organisation des connaissances quel que soit leur domaine d'intérêt ou leur discipline :épistémologie, édition, conception de produits ou de services, etc. et philosophie, pédagogie, tous les professionnels invités à utiliser et à s'approprier ces connaissances organisées.
