L'ordre de la Création. D'Augustin à Nicolas de Cues

Par : Vincent Giraud
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages192
  • FormatePub
  • ISBN978-2-13-081879-3
  • EAN9782130818793
  • Date de parution24/04/2019
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPUF

Résumé

Le rapport du monde revêt un aspect nouveau dans la philosophie chrétienne du Moyen Âge par rapport à la philosophie antique païenne. Être créé n'a pas le même sens ni la même valeur que simplement être là ; c'est être déjà le résultat d'une intention et d'un projet. Selon la détermination épicurienne de l'Antiquité, le monde est un agrégat d'atomes qui résulte d'un jeu de forces naturel ; nulle intention d'une quelconque instance divine.
Le monde est tout autre quand on le pense à partir de la notion de Création, et le dogme religieux de la Création prend un tour résolument philosophique quand on affronte le problème de la nature du réel. Habiter un monde ne revient pas seulement à se trouver face à des choses ; dans le cadre d'une pensée de la Création, c'est aussi s'insérer dans un projet divin, être au contact du sens profond des choses et, pour l'homme, trouver place parmi les créatures dans l'ordre de la Création.
Le rapport du monde revêt un aspect nouveau dans la philosophie chrétienne du Moyen Âge par rapport à la philosophie antique païenne. Être créé n'a pas le même sens ni la même valeur que simplement être là ; c'est être déjà le résultat d'une intention et d'un projet. Selon la détermination épicurienne de l'Antiquité, le monde est un agrégat d'atomes qui résulte d'un jeu de forces naturel ; nulle intention d'une quelconque instance divine.
Le monde est tout autre quand on le pense à partir de la notion de Création, et le dogme religieux de la Création prend un tour résolument philosophique quand on affronte le problème de la nature du réel. Habiter un monde ne revient pas seulement à se trouver face à des choses ; dans le cadre d'une pensée de la Création, c'est aussi s'insérer dans un projet divin, être au contact du sens profond des choses et, pour l'homme, trouver place parmi les créatures dans l'ordre de la Création.