L'opéra fabuleux
Par : ,Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages350
- FormatePub
- ISBN2-260-03469-1
- EAN9782260034698
- Date de parution01/01/1970
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille440 Ko
- ÉditeurJulliard (réédition numérique Fe...
Résumé
« Ville la plus aimée, ville la plus haïe, combien de fois n'ai-je pas voulu te fuir, combien de fois suis-je revenu vers toi... » Comme toi, nous l'aurons chérie, Alger-la-Blanche, Alger-la-Cruelle, Alger de nos rêves et de notre jeunesse... Ce paradis que tu éclaires de biais, d'une lumière rasante aux ombres couchées, nous l'avions vu autrement. Le trait dont il était percé, nous ne savions pas qui l'avait lancé.
Nous ne pouvions pas deviner, à l'époque où les petits cireurs applaudissaient l'entrée du cheval de La Juive dans les coulisses de l'opéra, les batailles qui se préparaient. Restons-en à 1930, à l'odeur des brochettes et au parfum du jasmin, aux vendeurs de cartes postales obscènes sous les palmiers de la Régence et du café d'Apollon. « Présent au rendez-vous, vaisseau fantôme, galère subtile qui navigue sans équipage, le premier Mustapha resurgi du fond de l'enfance m'emporte dans la nuit », écris-tu.
Ressaisis-toi. Si Alger ne vit plus pour nous, pour d'autres elle continue de resplendir. Répète ton cri : « Lève-toi, soleil ! » C'est le matin qu'il faut revoir notre Alger, dans toute sa gloire. C'est le matin aussi qu'il faut partir, avec cette épée plantée dans le cour.
Nous ne pouvions pas deviner, à l'époque où les petits cireurs applaudissaient l'entrée du cheval de La Juive dans les coulisses de l'opéra, les batailles qui se préparaient. Restons-en à 1930, à l'odeur des brochettes et au parfum du jasmin, aux vendeurs de cartes postales obscènes sous les palmiers de la Régence et du café d'Apollon. « Présent au rendez-vous, vaisseau fantôme, galère subtile qui navigue sans équipage, le premier Mustapha resurgi du fond de l'enfance m'emporte dans la nuit », écris-tu.
Ressaisis-toi. Si Alger ne vit plus pour nous, pour d'autres elle continue de resplendir. Répète ton cri : « Lève-toi, soleil ! » C'est le matin qu'il faut revoir notre Alger, dans toute sa gloire. C'est le matin aussi qu'il faut partir, avec cette épée plantée dans le cour.
« Ville la plus aimée, ville la plus haïe, combien de fois n'ai-je pas voulu te fuir, combien de fois suis-je revenu vers toi... » Comme toi, nous l'aurons chérie, Alger-la-Blanche, Alger-la-Cruelle, Alger de nos rêves et de notre jeunesse... Ce paradis que tu éclaires de biais, d'une lumière rasante aux ombres couchées, nous l'avions vu autrement. Le trait dont il était percé, nous ne savions pas qui l'avait lancé.
Nous ne pouvions pas deviner, à l'époque où les petits cireurs applaudissaient l'entrée du cheval de La Juive dans les coulisses de l'opéra, les batailles qui se préparaient. Restons-en à 1930, à l'odeur des brochettes et au parfum du jasmin, aux vendeurs de cartes postales obscènes sous les palmiers de la Régence et du café d'Apollon. « Présent au rendez-vous, vaisseau fantôme, galère subtile qui navigue sans équipage, le premier Mustapha resurgi du fond de l'enfance m'emporte dans la nuit », écris-tu.
Ressaisis-toi. Si Alger ne vit plus pour nous, pour d'autres elle continue de resplendir. Répète ton cri : « Lève-toi, soleil ! » C'est le matin qu'il faut revoir notre Alger, dans toute sa gloire. C'est le matin aussi qu'il faut partir, avec cette épée plantée dans le cour.
Nous ne pouvions pas deviner, à l'époque où les petits cireurs applaudissaient l'entrée du cheval de La Juive dans les coulisses de l'opéra, les batailles qui se préparaient. Restons-en à 1930, à l'odeur des brochettes et au parfum du jasmin, aux vendeurs de cartes postales obscènes sous les palmiers de la Régence et du café d'Apollon. « Présent au rendez-vous, vaisseau fantôme, galère subtile qui navigue sans équipage, le premier Mustapha resurgi du fond de l'enfance m'emporte dans la nuit », écris-tu.
Ressaisis-toi. Si Alger ne vit plus pour nous, pour d'autres elle continue de resplendir. Répète ton cri : « Lève-toi, soleil ! » C'est le matin qu'il faut revoir notre Alger, dans toute sa gloire. C'est le matin aussi qu'il faut partir, avec cette épée plantée dans le cour.