L'oeuvre comme exercice spirituel. L'imaginaire stoïcien des artistes

Par : Olivier Long

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  • Nombre de pages250
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-7056-7504-2
  • EAN9782705675042
  • Date de parution16/01/2012
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurHermann

Résumé

Modifier sa manière de voir, tel est l'enjeu des exercices spirituels des philosophes de l'Antiquité : en modifiant sa vision du monde, on se transforme. Si les pratiques d'ascèse des philosophes antiques sont bien connues, la question d'une transformation du regard par l'activité artistique se pose moins. Pourtant, oeuvrer c'est former dans le but de transformer son regard. Dans la transformation d'un matériau, c'est parfois soi-même que l'on rêve de réformer : les arts plastiques se font auto-plastie.
Ce livre raconte le rêve d'une transformation de soi élevée par l'oeuvre au rang d'exercice spirituel. Pour se transformer, certains artistes (Poussin, Drouais, Degas, Ingres, Cézanne...) ont recouru à des pratiques d'ascèse très anciennes, on plutôt, c'est l'idée qu'ils se sont fait de ces pratiques d'exercice qui a lentement investi le monde des ateliers en Occident. Cet imaginaire a forgé notre conception moderne de l'art, à savoir l'invention de l'oeuvre comme exercice spirituel.
Elle fait du métier d'artiste une manière de vivre autonome, elle engage aussi une manière singulière de réagir face aux oeuvres. Face aux dispositifs de contrôle qui fabriquent aujourd'hui le conformisme de nos aliénations, les exemples de Nicolas Poussin et de Paul Cézanne nous rappellent qu'une farouche volonté d'indépendance peut travailler l'ascèse de certains artistes. « L'art rend fort » disait Cézanne.
Plus qu'une méditation sur la peinture, ce livre est un manuel de résistance à l'usage de ceux que travaille une perpétuelle invention de soi, toujours actuelle.
Modifier sa manière de voir, tel est l'enjeu des exercices spirituels des philosophes de l'Antiquité : en modifiant sa vision du monde, on se transforme. Si les pratiques d'ascèse des philosophes antiques sont bien connues, la question d'une transformation du regard par l'activité artistique se pose moins. Pourtant, oeuvrer c'est former dans le but de transformer son regard. Dans la transformation d'un matériau, c'est parfois soi-même que l'on rêve de réformer : les arts plastiques se font auto-plastie.
Ce livre raconte le rêve d'une transformation de soi élevée par l'oeuvre au rang d'exercice spirituel. Pour se transformer, certains artistes (Poussin, Drouais, Degas, Ingres, Cézanne...) ont recouru à des pratiques d'ascèse très anciennes, on plutôt, c'est l'idée qu'ils se sont fait de ces pratiques d'exercice qui a lentement investi le monde des ateliers en Occident. Cet imaginaire a forgé notre conception moderne de l'art, à savoir l'invention de l'oeuvre comme exercice spirituel.
Elle fait du métier d'artiste une manière de vivre autonome, elle engage aussi une manière singulière de réagir face aux oeuvres. Face aux dispositifs de contrôle qui fabriquent aujourd'hui le conformisme de nos aliénations, les exemples de Nicolas Poussin et de Paul Cézanne nous rappellent qu'une farouche volonté d'indépendance peut travailler l'ascèse de certains artistes. « L'art rend fort » disait Cézanne.
Plus qu'une méditation sur la peinture, ce livre est un manuel de résistance à l'usage de ceux que travaille une perpétuelle invention de soi, toujours actuelle.