L'introduction du marxisme en France. Philosoviétisme et sciences humaines (1920-1939)
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- Nombre de pages288
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-6954-6
- EAN9782753569546
- Date de parution15/07/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec Watermark, ePub avec Watermark, Mobipocket avec Watermark et Accès streaming
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
Comment la pensée de Marx, encore largement ignorée parmi les intellectuels français des années 1920, a-t-elle pu s'imposer comme « la philosophie indépassable de notre temps », selon la célèbre formule de Sartre ? Rendre compte de ce renversement est la visée de ce livre qui propose une enquête de sociologie historique sur les milieux intellectuels philo-soviétiques de l'entre-deux-guerres. En croisant les archives internationales du communisme et les archives des sciences françaises, Isabelle Gouarné analyse ici les ressorts et les modalités de l'engagement en faveur de la Russie nouvelle, et aussi ses effets sur les pratiques de recherche et les courants de pensée.
Par les circulations d'idées et les confrontations qu'elle a entraînées dans les années 1930, cette rencontre politico-intellectuelle a abouti, en effet, à de nouvelles lectures de Marx et Engels. Le marxisme fut alors défini comme la version moderne du rationalisme cartésien, devenant ainsi un véritable pôle d'attraction auquel s'associèrent des intellectuels d'horizons divers (Georges Friedmann, André-Georges Haudricourt, André Varagnac, Alexandre Kojève, par exemple), et même, un temps, les directeurs des Annales, Marc Bloch et surtout Lucien Febvre.
C'est donc bien sous cette forme rationaliste que la pensée de Marx est venue nourrir les traditions philosophiques et les sciences de l'homme françaises, en quête dans l'entre-deux-guerres d'un nouveau paradigme unificateur, après la dispersion de l'école durkheimienne.
Par les circulations d'idées et les confrontations qu'elle a entraînées dans les années 1930, cette rencontre politico-intellectuelle a abouti, en effet, à de nouvelles lectures de Marx et Engels. Le marxisme fut alors défini comme la version moderne du rationalisme cartésien, devenant ainsi un véritable pôle d'attraction auquel s'associèrent des intellectuels d'horizons divers (Georges Friedmann, André-Georges Haudricourt, André Varagnac, Alexandre Kojève, par exemple), et même, un temps, les directeurs des Annales, Marc Bloch et surtout Lucien Febvre.
C'est donc bien sous cette forme rationaliste que la pensée de Marx est venue nourrir les traditions philosophiques et les sciences de l'homme françaises, en quête dans l'entre-deux-guerres d'un nouveau paradigme unificateur, après la dispersion de l'école durkheimienne.
Comment la pensée de Marx, encore largement ignorée parmi les intellectuels français des années 1920, a-t-elle pu s'imposer comme « la philosophie indépassable de notre temps », selon la célèbre formule de Sartre ? Rendre compte de ce renversement est la visée de ce livre qui propose une enquête de sociologie historique sur les milieux intellectuels philo-soviétiques de l'entre-deux-guerres. En croisant les archives internationales du communisme et les archives des sciences françaises, Isabelle Gouarné analyse ici les ressorts et les modalités de l'engagement en faveur de la Russie nouvelle, et aussi ses effets sur les pratiques de recherche et les courants de pensée.
Par les circulations d'idées et les confrontations qu'elle a entraînées dans les années 1930, cette rencontre politico-intellectuelle a abouti, en effet, à de nouvelles lectures de Marx et Engels. Le marxisme fut alors défini comme la version moderne du rationalisme cartésien, devenant ainsi un véritable pôle d'attraction auquel s'associèrent des intellectuels d'horizons divers (Georges Friedmann, André-Georges Haudricourt, André Varagnac, Alexandre Kojève, par exemple), et même, un temps, les directeurs des Annales, Marc Bloch et surtout Lucien Febvre.
C'est donc bien sous cette forme rationaliste que la pensée de Marx est venue nourrir les traditions philosophiques et les sciences de l'homme françaises, en quête dans l'entre-deux-guerres d'un nouveau paradigme unificateur, après la dispersion de l'école durkheimienne.
Par les circulations d'idées et les confrontations qu'elle a entraînées dans les années 1930, cette rencontre politico-intellectuelle a abouti, en effet, à de nouvelles lectures de Marx et Engels. Le marxisme fut alors défini comme la version moderne du rationalisme cartésien, devenant ainsi un véritable pôle d'attraction auquel s'associèrent des intellectuels d'horizons divers (Georges Friedmann, André-Georges Haudricourt, André Varagnac, Alexandre Kojève, par exemple), et même, un temps, les directeurs des Annales, Marc Bloch et surtout Lucien Febvre.
C'est donc bien sous cette forme rationaliste que la pensée de Marx est venue nourrir les traditions philosophiques et les sciences de l'homme françaises, en quête dans l'entre-deux-guerres d'un nouveau paradigme unificateur, après la dispersion de l'école durkheimienne.