Difficile de parler de ce roman-fleuve labyrinthique sans employer l'expression « expérience de lecture ». Dans ce récit imprégné en permanence de second degré, on croise les membres adolescents d'une académie de tennis prestigieuse, les patients d'un centre de désintoxication, deux révolutionnaires - l'un en fauteuil roulant , l'autre travesti en femme... le tout narré avec une maestria littéraire incomparable ; pas étonnant qu'il soit devenu ce phénomène culte qui a conquis toute une génération.
Une œuvre totale qui ne donne qu'une envie : celle de se jeter sur les autres
romans de son auteur.
encyclopédie sardonique de la souffrance tant physique que sprirituelle mais pas que
roman monde dans un futur proche et qui pour nous est sans doute en partie déjà arrivé. surenchère dans le grotesque, l'inimaginable à travers des personnages déjantés pour la plupart victimes du systéme. Je l'ai lu à petites doses mais il est vrai qu'on a du mal à lâcher ce gros bouquin, on a envie de suivre les intrigues qui s'entrecroisent. Foster Wallace sait inventer des gags tragi-comiques pour faire oublier un instant le sujet désespéré de cette épopée. L'auteur laisse transparaître une profonde tendresse pour ses personnages du pire au meilleur. Je reconnais qu'il faut bien la chercher mais c'est aussi lui-même qu'il dépeint là. Une expérience unique.