L'imaginaire du complot mondial. Aspects d'un mythe moderne
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- Nombre de pages216
- FormatePub
- ISBN2-7555-0198-7
- EAN9782755501988
- Date de parution27/09/2006
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille196 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFayard/Mille et une nuits
Résumé
Nous vivons une époque où l'imaginaire du complot mondial semble se confondre avec l'imaginaire politique tel qu'il s'est mondialisé. On ne saurait s'étonner de constater que la croyance au complot donne l'illusion d'expliquer ou de pouvoir expliquer certains événements paraissant incompréhensibles ou inintelligibles. C'est là sa fonction principale. C'est la grande « utilité » de ce qu'il est convenu d'appeler la « théorie du complot » (conspiracy theory) : répondre à une demande.
Croire au complot, c'est se mettre en mesure de donner du sens à ce qui en paraît dépourvu, et qui inquiète. Or, avec l'évolution chaotisante liée à la mondialisation, l'obscurité semble s'accroître avec l'incertitude, laquelle provoque le désarroi et nourrit des angoisses. D'où l'intensification de la demande de sens, et l'extension du domaine du complot. Une extension indéfinie, sans terme assignable.
Car le soupçon de complot est fabriqué avec ce que Tocqueville appelait les « gros lieux communs qui mènent le monde. »
Croire au complot, c'est se mettre en mesure de donner du sens à ce qui en paraît dépourvu, et qui inquiète. Or, avec l'évolution chaotisante liée à la mondialisation, l'obscurité semble s'accroître avec l'incertitude, laquelle provoque le désarroi et nourrit des angoisses. D'où l'intensification de la demande de sens, et l'extension du domaine du complot. Une extension indéfinie, sans terme assignable.
Car le soupçon de complot est fabriqué avec ce que Tocqueville appelait les « gros lieux communs qui mènent le monde. »
Nous vivons une époque où l'imaginaire du complot mondial semble se confondre avec l'imaginaire politique tel qu'il s'est mondialisé. On ne saurait s'étonner de constater que la croyance au complot donne l'illusion d'expliquer ou de pouvoir expliquer certains événements paraissant incompréhensibles ou inintelligibles. C'est là sa fonction principale. C'est la grande « utilité » de ce qu'il est convenu d'appeler la « théorie du complot » (conspiracy theory) : répondre à une demande.
Croire au complot, c'est se mettre en mesure de donner du sens à ce qui en paraît dépourvu, et qui inquiète. Or, avec l'évolution chaotisante liée à la mondialisation, l'obscurité semble s'accroître avec l'incertitude, laquelle provoque le désarroi et nourrit des angoisses. D'où l'intensification de la demande de sens, et l'extension du domaine du complot. Une extension indéfinie, sans terme assignable.
Car le soupçon de complot est fabriqué avec ce que Tocqueville appelait les « gros lieux communs qui mènent le monde. »
Croire au complot, c'est se mettre en mesure de donner du sens à ce qui en paraît dépourvu, et qui inquiète. Or, avec l'évolution chaotisante liée à la mondialisation, l'obscurité semble s'accroître avec l'incertitude, laquelle provoque le désarroi et nourrit des angoisses. D'où l'intensification de la demande de sens, et l'extension du domaine du complot. Une extension indéfinie, sans terme assignable.
Car le soupçon de complot est fabriqué avec ce que Tocqueville appelait les « gros lieux communs qui mènent le monde. »