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Surnom : Robocop. État de service : sergent dans le corps d'élite du bataillon Acahuapa. Démobilisé à la fin de la guerre civile en 1991 après les accords de paix au Salvador, Juan Alberto García, ancien d'un escadron de la mort, souffre de son retour à la vie civile. La guerre est terminée sur le papier, mais en fait elle se poursuit dans les ténèbres de cette société opaque, et Robocop, qui ne connaît d'autre métier que celui de tuer, devient l'homme de main de diverses factions rivales.
Acide et haletante confession d'un homme sans âme pris dans l'engrenage d'un système corrompu.
Avec L'Homme en arme, Horacio Castellanos Moya dépeint sans pitié et avec un humour noir cruel les convulsions d'une société pourrie par la guerre et les injustices.
L'homme en arme
Une peinture sous amphétamine d’un pays vérolé par la corruption, engoncé dans des conflits qui semblent ne jamais cesser.
L’Amérique Central est un vrai bourbier dans lequel on en vient à se demander qui est l’ennemi ?
Et qui est l’ennemi de quel ennemi ?
Une société polycéphale, un héros sans illusion, une langue comme le bruit d’une lame sur un os.
Et tout cela se lit avec une certaine jubilation, un mélange de torpeur et d’hystérie !